Aynkán Dropsy Giménez

Bons baisers du skate-park, "Holy of ollies" est une carte postale corrosive aux souvenirs de trucks qui déraillent.
Ici, tout le monde déteste entendre les skaters rouler des heures sur le parvis. Ça fait du bruit. Le saint des saints c'est l'asmr des roulettes qui glissent sur le béton. T'entends le cri strident et plein qui résonne quand tu limes ces paillettes : le grip c'est intense, ça brille et ça raye.





© Courtesy de l'artiste


Holy of Ollies, 2022
100 exemplaires

Née à Châteaudun en 2001, grandit entre vertige des champs et des buildings.
Étudiante à l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours et titulaire d’un DNA obtenu avec les félicitations du jury. Ça clic et ça claque. Franco-argentine en quête de mille vies de cambalache, auto-éditrice de fanzine en tout·e genre dans lesquels j'explore les mémoires individuelles et collectives en rêvant secrètement d’une Beauce rouge.
« Je fan donc je crie ». Aficionada de cultures pop et marginales, d’archives et de supermarchés, modèle une maison de collectionneuse compulsive. Persona à la caméra, docu-fictionne la vie d’une fan de fan-culture et d’icônes politiques afanando plata sucia.
« Je travaille donc je sue·is ». L’esthétique capitaliste est au cœur du processus des corps : répéter les gestes, s’inscrire dans un système productiviste, désamorcer injonctions et (auto)censure, hacker le cistème face à l’HSBC que ce soit une banque, mon collègue, ton patron.

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Production


Impression laser sur papier et grip de skateboard.
14,5 x 10 cm.
Suivi de production des cartes : Aynkán Dropsy Giménez.