NEWS / À PROPOS RÉSIDENCES / LE LIEU Ctrl + P ARTISTES CONTACT / CRÉDITS Programme de résidences, Briant - Bourgogne

RÉSIDENCES

- HISTORIQUE DU PROGRAMME -

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"En 2007, de retour du Canada où j'avais expérimenté les centres d'artistes autogérés lors d'un programme de résidence de la Chambre blanche, je me suis posée la question du développement d'un atelier d'artistes en France. La même année, j'ai acquis une maison à la campagne qui se compose d'un atelier, une grande cuisine, 3 chambres pour se loger. Une grange indépendante de 30m2 et plus de 6m de haut, sert à stocker le matériel et les outils. Un jardin, un verger, un bassin avec une source.
Dans le domaine des arts numériques dont je suis issue, la pratique du travail en commun, l'échange d'idées et de compétences est un mode de travail habituel. J'ai donc décidé d'ouvrir l'atelier pour en faire un lieu de rencontres et d'échanges ouvert à tous, tout au long de l'année."
Julie Morel, coordinatrice.

Ce lieu de recherches et de production s'envisage comme un endroit vivant où artistes, chercheurs ou commissaires (quels que soient leurs champs d'activités - arts visuels, musique, écriture...) peuvent venir, rester, échanger, produire, pour des temps allant d'un week-end à un mois. Cet atelier et ses résidences sont devenus un projet artistique à part entière.
De 2008 à 2012, l'atelier a été un lieu de résidence pour «Géographies Variables», un programme de résidences croisées à grande échelle entre la France et le Québec. Grâce à l'aide financière du Consulat Général de France et le Ministère des Relations Internationales du Québec, puis du Ministère de la Culture et aux 10 différents partenaires (centres d'arts ou d'artistes autogérés, lieux indépendants ou labo de recherches en universités) plus de 60 artistes ont pu faire des résidences en France et au Québec. À cette occasion, l'atelier à Briant est devenu «incident.res», du nom du collectif éponyme.
Depuis septembre 2009, Incident.res accueille plasticiens, graphistes, musiciens ou écrivains portés sur le texte, le code informatique, Internet et le réseau dans son sens large, pour travailler in situ.
Depuis 2015, Incident.res reçoit le soutien de la Drac Bourgogne-Franche-Comté et accueille des résidents de tous pays durant l'été, et participe, grâce à ce financement, à la création artistique et sa diffusion dans les milieux ruraux.


- MODALITÉS DES RÉSIDENCES -


David Poullard et Guillaume Rannou

Cécile Azoulay et Cécile Babiole

Zoe Wolf



Des artistes, critiques, commissaires de toutes nationalités, viennent passer une à trois semaines à Briant entre avril et octobre pour faire des recherches de fond pour un futur projet ou écrire un texte relatif aux arts plastiques. Ce texte peut-être un manifeste, un texte critique, une proposition de projet pour une bourse, pour une exposition, pour un catalogue. Ce peut aussi être le texte écrit (textualité) pris comme composante visuelle d'un projet plastique.

• Obligation du programme / Les résidents bénéficient :
- d'une bourse jusqu'à 800€, selon la durée et le projet,
- d'une chambre, et d'un lieu de travail (atelier partagé),
- Leurs transports (avion/train/voiture) sont pris en compte à hauteur 400€ A/R.
Les résidents sont encouragés à consulter la bibliothèque de la résidence. L'association fait l'acquisition d'éditions relatives au travail des résidents, qui viennent ainsi augmenter la bibliothèque.

• Obligation du résident :
- Faire mention pour chaque présentation du travail "avec la participation d'Incident.res / Drac Bourgogne".
- En échange de la résidence, ils donnent une demi-journée de leur temps pour participer à la vie de la maison ou du jardin.

• Comment postuler :
Par mail, en tout temps, en soumettant un projet ou en nous rencontrant. Votre proposition sera étudiée avec soin par les membres du collectif incident.net et le comité décide alors du montant alloué au projet. Un retour vous sera fait en début d'année. La décision du comité est sans appel.


Les résidences 2023 sont closes ! Contactez-nous et envoyez-nous vos projets (démarche, note d'intention et images) d'ici février 2024, pour les résidences à l'été 2024.

- LE LIEU -



La maison se situe contrebas du village de Briant, un village médiéval en pleine campagne Brionnaise, à l'extrême sud de la Saône & Loire (Bourgogne). Par la route : une heure vingt minutes de Lyon, 20km de Paray le Monial, 8km de La Clayette et Marcigny qui sont les gares les plus proches.
La région est agricole, dédiée à l'élevage, avec une histoire et un patrimoine très intéressant. La résidence est à proximité du village mais suffisamment isolée pour pouvoir faire du bruit, de la poussière, un lieu à investir à toutes heures : un lieu agréable et idéal pour produire.
Le village de Briant comporte un café. Les premiers commerces sont à 3 km, sur la commune de Saint-Christophe en Brionnais. Même s'il est plus simple de venir motorisé, vous pouvez aussi venir non-motorisé. Nous vous aiderons dans vos déplacements.
Veuillez noter que l'accès Internet (par satellite) dépend des conditions météorologiques. Il n'y aura pas de connexion par temps d'orage !

• L'atelier et la bibliothèque d'éphéméras d'artistes:
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• La maison :
Cuisine Chambre 2 Chambre 3 Chambre 3 Chambre 1 Entrée

• Le jardin, le village & les environs : :
Jardin Jardin Jardin Photo of Me Photo of Me Photo of Me

- NOUS SOMMES ASSEZ DOUÉS POUR...



* La représentation des femmes dans l'art

65% des artistes en résidences sont des femmes

* Faire venir des gens de loin

45% des artistes invités viennent d'Amérique du nord

* Inviter des artistes de tous les âges

80% des âges sont représentés
5+
Partenaires au fils des ans : incident.net,
la Chambre Blanche (Centre d'artistes, Québec)
Ministère des affaires étrangères,
Ministère des relations internationales (Québec),
Ministère de la Culture, Drac Bourgogne.
50+
Nombres d'artistes qui sont passés à l'atelier
en 6 ans : 50, dont 20 artistes en résidences.
2+
Nous accueillons des personnes qui allient :
qualité du travail + qualité des relations.
18+
Résidences réussies (une recherche de fond ou un
texte qui ont aboutit à la production d'un projet).
+++
Écologique ! Le lieu fonctionne sur un principe d'économie des ressources et de l'énergie.
ARTISTS / ARTISTES

- Ctrl+P -

MAISON DE MICRO-ÉDITIONS D'ARTISTES

⌘+P (prononcer "Control P") est une maison de micro-édition de cartes postales et timbres d'artistes, un dispositif créé à Incident.RES en 2020 durant pandémie alors que les résidences et nombres d'expositions étaient annulées. ⌘+P a été mis en place pour continuer à faire circuler la création d'artistes en arts visuels et mettre en présence une œuvre et un public. ⌘+P s'attache à des formes artistiques légères et rapides, propices à jouer avec les spécificités du médium : dessins, collages, impressions en sérigraphie, gravure ou riso, fabrication numérique ou encore cartes postales graphiques ou conceptuelles ne sont que quelques exemples des possibles sur un support de 10,5 x 15 cm ou de 2,35 x 3,35 cm.
Tous les quinze jours, ⌘+P invite donc un artiste à créer une carte ou un timbre en cohérence avec son travail. Le tirage est limité à 150 exemplaires, l'artiste reçoit 50 cartes et ⌘+P envoie une carte à 100 personnes : amateurs, collectionneurs, galeries et lieux dediés aux multiples.
Le projet dans sa phase "distanciel" aura duré deux ans et produit  plus d'une  quarantaine d'éphéméras. Depuis 2022, les résidences sont liées à ⌘+P et les deux projets sont indissociables.
> Site internet dédié :
logo

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Cartes et timbres :
© Alex Chevalier, Fannie Hermeline, Digeo Movilla, Nelly Monnier, Caroline Delieutraz, Ross Louis.


Avec l'aide de la Drac Bourgogne - Franche-Comté, de l'ESAD et du CCCOD (Tours).

LES ARTISTES EN RÉSIDENCE (2007-2023)

>>> ! PROCHAINES RÉSIDENCES > OCTOBRE 2023 !
Depuis 2022 les résidences d'Incident.RES sont désormais dépendantes de ⌘+P.

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Fred Guzda & Sébastien Hoëltzener<br><br>
Fred Guzda<br>
Vit et travaille (entre autres) à Tours. Diplômé des Beaux-Arts de Paris. Docteur en esthétique. Chausse du 43.<br>
Aucun matériau, aucune forme, aucun processus ne mérite à mon sens moins d’attention ou d’intérêt qu’un autre. Ni plus. Ce qui (m’)importe c’est ce qu’une œuvre devient lorsqu’elle s’expose, surtout si alors son sens déborde son origine et ses motifs supposés. Ainsi mon travail s’efforce de mesurer la distance entre les œuvres et les discours ou récits qui s’y rapportent, en particulier ceux que l’artiste produit ou qu’on lui attribue. Loin de voir dans cette distance un préjudice, elles font l’hypothèse d’une altérité fondamentale propre au phénomène artistique, qui impose un élargissement de la figure de l’artiste et du concept d’auteur eux-mêmes.<br>
Expositions (sélection) : <br>
• Six, avec Arnaud Vasseux, Xavier Geneau, Catherine Melin, Centre Noroît, Arras, 1995. 
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• Collaboration à Neurone et Bonne Nouvelle, dispositifs artistiques en ligne de Bruno Saulay, 2003. 
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• Prolégomènes à toute œuvre future, 1, OÙ Lieu d’exposition pour l’art actuel, Marseille, 2008.
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• Une investigation soigneuse des opacités du signifiant (livre d’artiste), collection Poïein (volume 86), 2010.
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• Acuité visuelle, L’identité remarquable, Orléans, 2011.
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• Le Chef-d'œuvre inconnu, présenté dans le cadre de l'exposition collective En Projets, commissariat Norbert Godon, Espace Khiasma, Les Lilas, 2011.
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• Artiste ⇔ Œuvre ⇔ Exposition, commissariat Jérôme Diacre, Eternal Gallery, Octroi Nord-Est, Tours, 3 septembre - 4 octobre 2020. 
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• Lv 19, 28 + Rien ni personne, présentés à l’occasion des Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes, octobre 2020, Montreuil, à l’invitation de Frédéric Prat.
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• Le Fantôme d’Orozco, présenté dans le cadre de Rad’art, à l’invitation de Franck Gourdien, Port-Louis, septembre 2021.
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• Rien à Voir #0, exposition collective présentée à l’occasion des Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes, Montreuil, octobre 2021.
• Des ans ont mon tout mais si moi je suis il vu du sol une chose en soi est elle même, avec Nico Nu et Véronique Mullier à l’Étoile bleue, Tours, 13-16 décembre 2021.
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• Faire (et) Voir, avec Sébastien Hoëltzener, Galerie du collège Marcel Duchamp, Châteauroux, oct-nov 2022.
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Sébastien Hoëltzener<br>
Vit et travaille (entre autres) à Saint-Pierre-des-Corps. <br>
Jeunesse faite de déplacements, surtout en Outre-mer (Martinique, Guyane). Écoles d'art : Reims, Fort-de-France, Tours. Fixation en Région Centre Val-de-Loire. <br>
En 2006, résidence <em>À partir de trois c'est la foule</em>, avec Nicols Royer, Xavier Drong, au Centre d'art de Pougues-les-Eaux, suivi d'autres expériences d'expositions avec ce centre d'art (2007, 2009). Galeriste, pour montrer des artistes : Identité Remarquable, à Orléans (2009-2015) ; Artboretum, lieu d'art contemporain à Argenton-sur-Creuse (avec Jacques Victor Giraud, 2010-2011). Réalisation d'une sculpture monumentale à Saint-Paterne-Racan (sur le parc de stationnement de l'entreprise ASP technologies, en 2008, par le biais de l'association Mode d'Emploi). <br>
Avec Pierre Feller, soutenu par la DRAC Centre pour <em>Cher Thésée</em>, un parcours de sculptures dans les vestiges Romains des Mazelles, à Thésée-sur-Cher (2014) puis l'exposition <em>Les Pièges</em> (Artboretum, Argenton-sur-Creuse, 2015) soutenue par la Région Centre . <br>
Avec Fred Guzda, réalisation de <em>Faire (et) Voir</em>, travail soutenu par la DRAC et la Région Centre Val-de-Loire, élaboré en résidence à l'Antre-peaux de Bourges et montré à la galerie Marcel Duchamp de l'EMBAC, Châteauroux (2022), puis à la chapelle Sainte Anne, à La Riche (2023).
<br>Mon travail réfère à la sculpture et au jardin en tant que j’utilise la plupart du temps l’espace du lieu pour y disposer des éléments, parmi lesquels on se promène. Les différentes installations, en s’accordant au lieu dans la mesure du possible, sont des adaptations à ce qui est déjà-là, en vue de mieux le montrer. Ceci, pour moi au moins, soulève des questions par redondance à l'égard de ce que je donne à percevoir, du fait des moyens employés. Autre particularité de mon travail, qui peut se rattacher peut-être à la première citée ; je réfléchis, élabore et fabrique la plupart du temps (sans que ce soit systématique) avec quelqu’un d’autre : en duo. C’est une façon de privilégier et de montrer le dialogue comme une forme pouvant produire d’autres formes. Le dialogue surtout est un moment qui informe la langue, qui la produit. Tout le travail que je fais est en fait une question posée sur les moyens de l’expression, au sens d’une recherche des limites, physiques ou plastiques, entre ce qui peut et ce qui ne peut pas se rendre signifiant à l’Autre. <br>
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Pendant la résidence<br>
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Début 2022, Sébastien Hoëltzener et Fred Guzda ont passé quelques semaines en résidence à l’Antre-Peaux (Bourges) pour réaliser une série d’entretiens filmés. Chacun interrogeait l’autre sur divers sujets relatifs à une œuvre choisie par ce dernier pour l’occasion. Sept sujets, sept vidéos pour chacun, présentées sur autant d’écrans doubles. L’ensemble a été monté et a donné lieu à deux expositions successives, intitulées <em>Faire (et) Voir</em> : à la Galerie du Collège Marcel Duchamp (Châteauroux, oct-nov. 2022) et à la Chapelle Sainte-Anne (La Riche, février 2023). <br>
Ces conversations majoritairement improvisées ont été retranscrites, telles quelles ou presque, dans deux livrets (questions de SH à FG, questions de FG à SH), dont nous voulons désormais, en y joignant plusieurs textes supplémentaires, commandés auprès d’amis, faire la matière d’une édition autonome. Cette résidence ⌘+P sera consacrée à un travail de recherche, à la fois textuelle et graphique, destiné à concevoir et préparer la réalisation d’un nouveau volume.<br>
Le tout de l’ouvrage à plusieurs voix traitera de l’œuvre (réactualisée, en dehors de toute image non textuelle) par l’écart, avec une mise en forme dont nous rechercherons l'adéquation.<br>
<em>Faire et voir</em> (le livre) multipliant les points de vue, proposera plusieurs niveaux de lecture susceptibles à leur tour d'être commentés.

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OCTOBRE 2023 : Faire et voir, Fred Guzda & Sébastien Hoëltzener. . . . . . . . . . . . . . . . .

Image ©courtesy de l'artiste <br><br>
Cécile Hartmann (Fr)<br>
 Cécile Hartmann a étudié l’Histoire de l’Art et l’Esthétique à l’Université des Sciences
Humaines à Strasbourg et a suivi un cursus en Art à l’École nationale supérieure des
Beaux-Arts de Paris. Elle a vécu à Berlin et au Japon et est aujourd'hui basée à Paris. Dans une proximité avec le sol terrestre et les éléments, Cécile Hartmann témoigne des cycles de destruction et de renaissance qui traversent
l'architecture et les paysages au sein d’une économie globalisée. Utilisant différents médiums et régimes d’images, son travail questionne les divisions entre le monde naturel et le monde construit, envisagées comme des espaces en tension réciproque. Les
questions spécifiques de l’espace et du temps, de l’entropie et des limites systémiques sont au coeur de ses recherches. Elle développe une approche subjective jouant formellement sur des modes subtils de transposition entre le documentaire, la fiction et le performatif.
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Pendant la résidence<br>
<br><em>The One who Repeats (titre de travail)</em>, Projet d'écriture <br>
Film vidéo full HD, couleur et noir et blanc, sonore, sans dialogue, texte titré<br>
Durée envisagée : 20 mn<br>
Production Hiroshima Art Documents / Cecile Hartmann Studio <br>
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À mi-chemin entre la performance filmée, le film naturaliste et la fiction, <em>The One who Repeats</em>, s’inspire librement du film célèbre et sans aucun dialogue <em>L’île Nue</em> de Kaneto Shindo. Situé dans les années 60, le film minimaliste de Shindo décrit la vie d’un couple de cultivateurs locataires d’une île aride, obligés chaque jour de chercher de l’eau sur le continent puis de porter cette eau jusqu’aux champs étagés. <br>
Le lieu de tournage situé originellement sur l’île de Sukune, dans la baie de Mihara, se déplace sur la petite île de Ninoshima dans la mer intérieure de Seto en face d’Hiroshima. Cette île de pêcheurs, où dans les heures qui ont suivi l’explosion atomique de nombreux enfants perdus sont venus trouver refuge, est aujourd’hui dans un état de semi-abandon, recouverte d’une végétation épaisse et luxuriante. <br>
Une étudiante en Histoire de l’Art de l’Université d’Hiroshima réactive les gestes de l’actrice Nobuko Ottawa du film de Shindo, répétant la quête et le portage de l’eau à travers l'île devenue sauvage et inhospitalière.
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JUILLET 2022 : The One who Repeats, Cécile Hartmann (Fr). . . . . . . . . . . . . . . . .

De Profundis Ascendam <br><br>
Le temps d'un long weekend, Incident.RES reçoit Marie Menestrier (directrice du centre d'art de l'Abbaye de Maubuisson), Isabelle Lhomel (Sociologue) et Julie Morel (artsite, coordination Incident.RES) pour une session de travail sur le commissariat et l'expertise scientifique de l'exposition « De Profundis Ascendam » qui aura lieu en octobre 2022 à l'Abbaye de Maubuisson.
<br> ⌘+P (Fr)<br><br>
Durant la pandémie, les résidences se sont arrêtées et Incident.RES a décidé de les remplacer, pour un temps, par une maison de micro-édition qui continue le travail de recherche et diffusion des artistes sous une autre forme : un écosystème des simples.<br>
⌘+P (prononcer Control P) est une maison de micro-édition de cartes postales et timbres d'artistes, un dispositif créé dans un contexte de pandémie pour faire circuler la création d'artistes en arts visuels. ⌘+P développe un réseau de diffusion et permet de mettre en présence une œuvre et un public.
⌘+P s'attache à des formes artistiques légères et rapides, propices à jouer avec les spécificités du médium. Dessins, collages, impressions en sérigraphie, gravure ou riso, fabrication numérique ou encore cartes postales graphiques ou conceptuelles ne sont que quelques exemples des possibles sur un support de 10,5 x 15 cm ou de 2,35 x 3,35 cm.<br>
Tous les quinze jours, ⌘+P invite un artiste à créer une carte ou un timbre en cohérence avec son travail. Le tirage est limité à 100 exemplaires, l'artiste reçoit 50 cartes et ⌘+P envoie une carte à 50 personnes. <br>
⌘+P existe grâce au partenariat avec le DRAC Bourgogne - Franche-Comté, l'École supérieure d'art et de design de Tours et le Centre de Création Contemporaine Olivier Debré (Tours).
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SEPTEMBRE 2021 : De Profundis Ascendam (Fr). . . . . . . . . . . . . . . . .DÉCEMBRE 2020 : Création de ⌘+P (Fr)

Roxane Jean (Fr)<br><br>
Roxane Jean, diplômée des Beaux Arts de Bretagne en 2015, elle se forme au commissariat et à la médiation culturelle à Paris 8. Sa démarche tourne autour de l'expérience de l'outil comme vecteur de formes, elle oscille entre installation, édition et dessins. Les formes constituent des collections engendrant des dispositifs de mise en espace. Elle s'intéresse aux techniques d'impression et à l'édition comme transition des différentes étapes de sa démarche. Elle est fortement intéressée par le travail de Paul Cox, Blexbolex, Battia Sutter, Jessica Stockolder, Valentine Shlegel ou David Hockney. Le dessin est au cœur de son processus de production, il intervient à toutes les étapes des projets. Ces dernières années ont été consacrées à des procédés éducatifs lui permettant d'acquérir une réflexion sur la transmission d'une démarche artistique. <br><br>
Durant la résidence :<br>

Il s'agit de travailler à l'exposition « Asleep on the Raft » prévue à Esox Lucius en Juin 2021; Pour cela Roxane Jean commence une nouvelle collection. Le projet se construit en deux temps : premier temps la production d'une collection, le second temps la production du kit-catalogue déployable. <br>
Le catalogue de cette collection est comme un mode d'emploi à utiliser et faire une installation. L'exposition en forme de kit avec les pages du catalogue permettent de créer des objets ou être des images.  
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Exemple de type de contenu : <br>
- Fonds : décors de paysages dépliables sérigraphiés. <br>
- Objets  : carte postale et stickers de détails, schéma d'origami (voir images à double lecture de Rupert et Mulot dans Panier de singes) pochoirs et tampons pour faire des images directement sur les supports où l'ont dispose l'ensemble. <br>
- Plans de compositions par le biais d'histoires et intervention sur des objets choisis.
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Point de vu du sujet traité : <br>
Les plantes sont comme une référence aux relations en société. Elles ont des stratégies de séduction, elles prennent plus ou moins de place, s'affirment ou restent en retrait. L'espace du jardin se veut plus ou moins sauvage. Il fait référence à quelque chose de nostalgique, façonné par l'homme comme un espace en retrait du monde où les possibilités agricoles et herboristes sont multiples. Il est un cadre de paysage construit de toute pièce, le jardinier compose avec les plantes sont décors de vie (les fleuristes parlent de compositions florales, les paysagistes de façonner un espace  par la plantation). La notion du jardin renvoie à un décors construit de toute pièce dans lequel certains éléments échappent à notre maitrise. C'est à la fois une façon d'être à soit (Candide, Voltaire) et de donner aux autres à voir ce que l'on veut montrer ce que l'on veut représenter. La richesse des textures, typologies et formes présentent dans le végétal me permettent de développer un nouveau répertoire de dessins qui pourrais s'élargir à d'autres médiums. De plus dans l'idée que les plantes poussent il y a une progression de la plante dans sa forme, l'espace qu'elle occupe (à des rythmes qui leur sont propres). Ceci engendre des textures et des couleurs nouvelles qui ont un impact sur le paysage ou jardin qui évolue au fil des saisons. Une idée de cycle s'instaure en fonction du temps. La multiplication des éléments se juxtaposant en fait la richesse. Claire Malrieux (Fr)<br><br>
Claire Malrieux a développé une pratique de l'art placée aux frontières de la sculpture, de l'installation et du dessin. Elle utilise sa pratique pour expérimenter les conditions de circulation du récit au travers de formes qui mêlent nouvelles technologies, Histoire et fiction. Depuis 2013, elle mène une recherche sur les relations entre dessin et pratiques numériques et explore les possibilités d'une nouvelle syntaxe du dessin mis sous condition par les technologies, les algorithmes et les données.
Elle y met en jeu les conditions d'apparition des formes comme des points de cristallisation de plusieurs récits, de faits ou de connaissances et propose ainsi de parcourir ce qui se passe en amont et en aval des œuvres. Son travail se développe comme de vastes plate-formes où elle devient tour à tour narratrice, curatrice, chercheur et où l'œuvre en train de se faire se préoccupe de la forme mais aussi de la connaissance et de sa mise en récit. Claire Malrieux vit et travaille actuellement à Paris.
Elle enseigne le dessin à l'Ensci-les Ateliers et à la Haute école des arts du Rhin et poursuit sa recherche Hyperdrawing au sein de l'EnsadLab de l’école des arts Décoratifs de Paris. Son travail graphique a été montré dans différentes institutions dont le musée des Arts Décoratifs (2014), l’espace Khiasma (2015), La Terrasse à Nanterre (2016), Hyperpavilion à la Biennale de Venise 2017.
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Durant la résidence :<br>
Les recherches de Claire Malrieux poteront sur la joie, comme moyen de résistance. Elle consacrera également un temps de recherche à un nouveau projet de IA sur la voix.
JUILLET 2020 : Roxane Jean (Fr) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AOÛT 2020 : Claire Malrieux (Fr)


Dominique Sirois (Qc)<br>
Dominique Sirois vit et travaille à Montréal, elle détient une maitrise en arts visuels de L’Université du Québec à Montréal et y poursuit un doctorat. Ses installations prennent la forme d’ensembles faits de pièces souvent dans la logique d’assemblages sculpturaux composés de céramiques, de moulages, d’images et d’objets trouvés. Son travail lie la dimension d’un savoir-faire artisanal tout en ayant un ancrage conceptuel. Sirois déploie avec ses projets des espaces mentaux, des constructions sémiotiques usant d’objets et de référents économiques, esthétiques, archéologique, technologique et minéralogique.

Les thèmes économiques sont centraux dans ses projets récents qui embrassent une dimension critique. Elle s’intéresse à la part affective comme angle d’approche non loin de l’économie comportementale. Ses projets sont donc une méditation sur le principe du désir dans sa relation avec l’avoir matériel et pécuniaire. C’est en usant de différentes analogies non illustratives qu’elle édifie sa réflexion artistique. De plus, l’esthétique de la ruine a été une autre façon de réfléchir à l’aspect éphémère d’objets du désir non loin des memento mori ou vanités. L’altération d’objets et d’images est donc un motif récurrent dans son travail. C’est aussi dans le cadre de collaborations avec l’artiste Grégory Chatonsky qu’ils ont réfléchi à l’obsolescence et à une archéologie future articulé par la mise en ruine d’objets contemporains ou encore en considérant la survivance de la mémoire numérique.

Le travail de Dominique Sirois a été diffusé dans de nombreux centres d’artistes et galeries au Canada dont au centre Clark, à la galerie Division et à Latitude 53. Sirois a fait plusieurs projets et résidences à l’international dont au C.C.A, Glasgow, au couvent des Récollets, Paris et à Hangar, Barcelone. Lors de collaborations avec l’artiste Grégory Chatonsky, ils ont présenté des projets au MOCA de Taipei, au CDA d’Enghien-les-Bains, au Unicorn Center for Arts à Beijing, au Mois de la Photo de Montréal, à l’IMAL à Bruxelles et plus récemment à Diagonale, Montréal.<br>
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Durant la résidence : ENERGIA<br>
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« Essentiellement la richesse est énergie : l'énergie est la base et la fin de la production »<br>
Georges Bataille<br>
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Mon travail en installation prend la forme d'ensembles faits de céramiques, de sculptures, de dessins et d'impressions sur tissu. Ma démarche lie la dimension d'un savoir-faire artisanal tout en ayant un ancrage conceptuel. En procédant par association de références, ces installations regroupent des éléments en tension qui forment un réseau mental. Ce réseau qui s'étend et se contracte dans l'élaboration des projets puise dans des champs aussi différents que l'économie, la minéralogie et les technologies. Sans raconter, un potentiel narratif se dégage des référents employés qui dans le choc de la rencontre libère une énergie où s'ensuit des formes et des matières à explorer.<br>

Interpelée plus récemment par la narration spéculative issue d'un groupe de recherche de L'ERG de Bruxelles, lors de la résidence à Briant, j'interrogerais le potentiel narratif et spéculatif de mes recherches artistiques. Pour ce faire, je visiterai des œuvres récentes comme levier afin de poursuivre une réflexion multifacette sur l'énergie. La nature polysémique du terme est ce qui m'intéresse puisque que l'énergie revoit effectivement à plusieurs types de phénomènes. On s'y réfère usuellement au sens de ressources énergétiques (pétrolière, solaire, minérale) ou encore alimentaires en signifiant notre taux d'énergie, fatigue, etc. Dans une perspective anthropocentrique, l'énergie est ultimement un moyen en vue d'une activité qui engendre une dépense, sa consommation. L'énergie et l'argent présentent de ce point de vue des similarités à l'état de carburants pour différents types d'activités pensant une survie.<br>

Dans un autre ordre d'idée, le désir peut-il être considéré comme une énergie ou plutôt vient-il en dicter l'utilisation? Le désir comme métaniveau de l'énergie sera soit libéré ou refoulé (psychanalyse). Wilhem Reich, psychiatre dans le cercle de Freud repère dans le désir (libido) une énergie vitale qu'il nomme orgone, non loin du mystérieux qi repéré en Chine et au Japon. Ces forces qui meuvent notre monde physique et psychique m'intéressent et m'amèneront à aborder certains référents plus précis pour cette recherche-création réalisée à Briant telle que sexuelle, solaire et monétaire.
2019 : Dominique Sirois (Qc)
Claire Lambert (Fr)<br>
 Claire Lambert est commissaire d'exposition. De 2014 à 2017, elle développe au Bel Ordinaire, espace d'art contemporain à Pau, un programme d'expositions abordant les thèmes de l'utopie, de l'architecture, du mouvement et de la distraction, avec l'envie de faire découvrir dès le plus jeune âge les richesses de la création contemporaine.<br>

Son intérêt pour la culture lusophone conjugué à celui des questions liées à l'habitat l'amène à explorer le Brésil (Rio, Brasilia, São Paulo, Salvador) à vivre au Portugal (Lisbonne et Porto) afin de construire des visites du pays appréhendé sous l'angle architectural.<br>
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Durant la résidence :<br>
Invitée par l'alliance française de Rio pour imaginer une exposition proposée en août 2019, Claire Lambert travaille sur un projet d'exposition photographique qui parle de la France, qui offre aux cariocas une vison décalée du paysage hexagonale. Ce temps de résidence d'écriture à Briant permet de poser les premiers jalons de ce projet.<br>
Claire est la première commissaire que nous avons acueillie à Briant. Une expérience réussie que nous envisageons de renouveler dans les prochaines années.
2018 : Claire Lambert (Fr)
Gina Phillips (USA)<br>
 Gina Phillips est une artiste interdisciplinaire. Elle a grandi dans le Kentucky et qui vit à la Nouvelle-Orléans (Louisiane) depuis 1995. <br>
L'imagerie, le récit et les personnages de ces deux régions sont d'une grande influence pour son travail. Peintre de formation, elle travaille a présent en couches successives, son travail oscillant entre deux et trois dimensions. Elle commence par une couche de peinture acrylique sur une toile ou sur de la mousseline, et finit par des couches de tissus et de fils - technique dite de l'« appliqué ». Son processus de travail repose sur les dons de matériaux donnés par les gens de son quartier, ses amis et sa famille.<br>
Elle est connue pour avoir détourné une Longarm - une machine à coudre professionnelle de grande échelle – qui devient ainsi une machine à dessiner, loin de son usage premier. <br>
Souvent, les dessins réalisés sont utilisés comme les éléments d'une « base de données » et sont installés au mur pour former des compositions variables, dont la narration finale dépend de la juxtaposition des différents éléments. <br>
Son travail se caractérise par des qualités narratives crues, une comédie tragique où hommes et animaux dépeignent un monde à la fois réaliste et magique.
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Gina Phillips a fait ses études à l'université du Kentucky et à l'université Tulane (Nouvelle-Orléans). Son travail a été largement exposé dans des galeries et des musées,  notamment au Crystal Bridges Museum of American Art, au Asheville Art Museum, Pepperdine University, Ballroom Marfa, The Ogden Museum of Southern Art, et à NOMA (Musée d'Art de la Nouvelle-Orléans)... Par ailleurs, son travail a été présenté lors de nombreuses foires d'art contemporain : PULSE LA, PULSE Miami, Texas Contemporary et VOLTA Basel.<br>
<br> Durant la résidence :<br>
Gina sera à Briant pour explorer la région et tenter une analogie formelle, par des croquis réalisés à la peinture, avec le Kentucky, sa région natale. Les pièces (peintures et tissages) issues de ses recherches feront l'objet d'une exposition à la galerie John Ferrara (Nouvelle-Orléans) en 2018.
2017 : Gina Phillips (USA)
Cécile Babiole (France)<br>
 Cécile Babiole est une artiste active dès les années 80, dans le champ musical d'abord, puis dans les arts électroniques et numériques. Elle associe dans ses créations arts visuels et sonores à travers des installations et des performances qui interrogent avec singularité et ironie les médias. Image, son et interactivité sont constitutifs de sa pratique. <br>
De dispositifs performatifs aux dispositifs impliquant le public, elle questionne de plus en plus les technologies et tente d'en transposer de façon détournée les usages normés dans le champ de la création. Les machines réelles ou virtuelles transparaissent en filigrane de l'ensemble de son travail : concerts de machines à coudre ou de moteurs, installations dans un bus ou dans une mine, fabrication numérique, encodage/décodage, Cécile Babiole s'approprie un registre machinique et algorithmique pour en tirer une confrontation entre créativité et déterminisme, usages passés et présents, techniques obsolètes et contemporaines.<br>
Son travail a été exposé internationalement et distingué par de nombreux prix et bourses.
2017 : Cécile Babiole (Fr)
Ross Louis (USA)<br>
Professeur à l'université Xavier (Nouvelle-Orléans -Louisiane) depuis 2003, Ross Louis enseigne la performance et la communication et a cofondé le laboratoire des Performance Studies de l'école. Il utilise la performance comme une lunette théorique pour l'étude de textes culturels et comme processus d'une recherche incarnée.<br>
Durant sa résidence à Briant, il écrira un article sur les Haïkus de Richard Wright (Bourse Melon Fondation).
2015 : Ross Louis
Camille Louis (France-Grèce)<br> Camille Louis<br>
Camille Louis est dramaturge,  Philosophe (thèse - Université Paris 8 : « La recomposition du Politique dans la décomposition des politiques », sous la direction de Bertrand Ogilvie). Ses recherches s'inscrivent dans le mouvement des philosophies de Gilles Deleuze, Félix Guattari, Jacques Rancière et Jean Borreil. Elles interrogent le Politique à partir du champ des pratiques artistiques.
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Elle a été lauréate de la Villa Médicis Hors les murs, en résidence à la Cité Internationale des Arts de Paris où elle a développe un cycle de conférences performatives, associant monde philosophique et artistique autour du travail d'archive (entre archéologie, fiction et utopie). Elle prolonge ces hybridations disciplinaires autour de différents groupes de recherche dont le collectif interdisciplinaire Kom.post, le Laboratoire tournant ou l'Archipel des devenirs.<br><br>
Jérémie Nuel (France)<br>
Jéremie Nuel est graphiste. Après ses études aux Arts Décoratifs de Strasbourg, Il co-créent en 2010, avec Simon Renaud, l'entité A is a name. Le duo place au centre de leurs projets différentes notions, puisées dans l'histoire de l'écriture, des mathématiques ou de la physique, et mènent une série de recherches plastiques axée principalement autour d'agencements et de systèmes de signes typographiques. Leur processus de création est souvent l'encodage. Ils englobent une série d'information extérieures et d'interprétations personnelles, provenant de diverses sources, afin d'en dégager un langage visuel original et polysémique.
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Les deux artistes font souvent œuvre de digression en cours de réflexion, pour explorer et développer quelques pistes théoriques et formelles. En parallèle de leur travail de commande, ils conduisent des projets de recherche divers, collectifs ou individuels. En témoigne Universe Oscillation, une installation appliquant un principe géométrique soumis aux lois physiques d'une galerie d'art, révélant ainsi tout l'intérêt du duo pour une lecture cosmologique de notre environnement proche. C'est également sur ce principe que repose la série Elementary — des typographies expérimentales dont une lettre seule paraît être un symbole ésotérique alors qu'elle s'éclaire à la lumière d'autres signes pour composer alphabets et mots. 
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http://www.jeremienuel.fr
2014 : Camille Louis-Jérémie Nuel
Kom.post (Paris-Berlin)<br>
Kom.post est un collectif interdisciplinaire, créé en janvier 2009 à Berlin, ce collectif s'est toujours pensé comme un processus de créations répétées, non orienté par une fin productive unique, et devant sans cesse repenser ses formats et outils en regard des contextes (géographiques, sociétaux, politiques) dans lesquels il intervient.<br>
 Allant de l'installation in situ, aux dispositifs alliant débat et performances, en passant par des propositions dramaturgiques multimédia ou diverses oeuvres conversationnelles…. Chaque réalisation semble nourrir la suivante, moins sous la logique d'un progrès continu et homogène que sous celle de la perturbation interne qui, rejouée en chaque point, sait donner à l'ensemble l'énergie d'une composition-recomposition permanente. Engageant dans un processus de création pluridisciplinaire un ensemble d'artistes et théoriciens, ce groupe de recherche entend complexifier la tendance contemporaine du « tout participatif » en interrogeant et bouleversant sans cesse la triade réception/contribution/création pour la rendre à son potentiel de pluralisation des voix, caractéristique de l'expérience artistique. Cette attention permanente portée à ce qui fait, aujourd'hui, l'activité du spectateur et sa part dans la création contemporaine, déplace kom.post sur le terrain des nouvelles formes de réception, des nouveaux médias comme des pratiques détournées de médiation.<br>
Ainsi, à travers plusieurs projets de recherche mêlant pratique et théorie, (Fabrique du commun, Speech, Radio kom.post, sonospheres, autour de la table…) Kom.post invente des dispositifs artistiques faisant appel à l'intelligence collective et à la capacité collaborative de s'emparer, ensemble et singulièrement, de ce que l'on peut à juste titre nommer l'espace public et de donner ainsi corps à ce que pourrait être, au delà du paradigme et du constat généralisé de La Crise contemporaine, une communauté politique.<br>
http://kompost.me
2013 : Kom.post (Paris-Berlin)
Zoé Wolf (France)<br>
Zoé Wolf est toute à la fois chanteuse (au sein de Konki Duet jusqu'en 2013), parolière, et mathématicienne - enseignante à Math Sup. <br>
Sa résidence à Briant lui permettra de travailler à un roman policier déjà bien entamé.
2012 : Zoé Wolf (Konki Duet)

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ILS SONT PASSÉS PAR BRIANT(2007-2017)

Tous les ans, en dehors résidences, de nombreuses personnes viennent à Briant pour quelques jours ou pour une semaine, pour se servir de l'atelier ou parce qu'ils ont ponctuellement besoin d'un lieu pour se réunir ou pour produire, pour prendre un temps en dehors du monde, pour écrire, ou simplement pour une visite. Cela permet les échanges les uns avec les autres, ou avec les résidents, s'il y en a. Tous ces passages font aussi la richesse du lieu.
En voici quelques-uns et nous les remercions : Mathilde Guillemarre (scénographe), Vincent Regnault (traducteur), Stéphane Morel (imprimeur), Anne Gendrin (retraitée), Raphael Gendrin (Lycéen), Karl-Otto Von Oertzen (artiste - collectif Marswalkers), Alexis Chazard (artiste & enseignant), Maja Drzewinska (webmaster), Claire Laporte (médiation culturelle - centre d'art Passerelle), David Bruto (UTRA éditions), Odile Landry (artiste, enseignante à l'EESAB), Partick Landry (céramiste), Anna Hervé (éditrice chez Penguin), Charles Scott (architecte - Sheppard Robson), Maël Guesdon (musicien & philosophie - Magnetic Room), Marie de Quatrebarbes (auteure - Magnetic Room), Marielle Martin (musicienne), Marika Dermineur (artiste), Artheist (programmeur), Marie Mennestrier (direction, Abbaye de Maubuisson), Keren Detton (direction Frac), Thorsten Streichardt (artiste), Yannick Liron (auteur), Joelle Bitton (chercheuse design interactif), "Jack" Boyer (Programmeur), Marie Daubert (graphisme), Martine Rondet (plasticienne), Mia Habib (chorégraphe), Sylvie Tossah (communication festival Aix-en-Provence), Guillaume Constantin (artiste), Nicolas Fourgeaud (théorie de l'art) & Maryline Heck (chercheuse, litérature contemporaine), les lectures électriques, Camille de Singly (critique)...

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Avec l'aide de la Drac Bourgogne - Franche-Comté.

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Photos du site : © les artistes, Cécile Azoulay, Isabelle Louis, Julie Morel