Grégory Chatonsky
Born in 1971 in Paris, France. Lives and works in Paris and Montreal.
Since the mid-1990s, Gregory Chatonsky has been working on the Web and on his affectivity, leading him to question the identity and new narratives that emerge from the network. From 2001, he began a series on extinction as an artificial and natural phenomenon. Over the years, he has turned to the ability of machines to produce results that resemble a human creation in an almost autonomous way.
These issues have become convergent thanks to the artificial imagination that uses the data accumulated on the Web as learning material to produce a mimesis. In the context of a probable extinction of the human species, the network appears as a attempt to create a monument in anticipation that would continue after our disappearance.
Grégory Chatonsky has participated in numerous solo and group exhibitions in France, Canada and abroad, including Terre Seconde (2019) at Palais de Tokyo, Je ressemblerai à ce que vous avez été (2019) at Tanneries, France Electronique (2018) in Toulouse, Terre/mer/signal (2018) at Rua Red Dublin, Imprimer le monde (2017) at Centre Pompidou, Capture: Submersion (2016) at Arts Santa Mònica, La condition post-photographique (2016) at Montréal, Walkers: Hollywood afterlives in art (2015) at Museum of the Moving Image in New York, Telofossils (2013) at MOCA Taipei, Erreur d’impression (2012) at Jeu de Paume, etc.
He has been in residence in Cité Internationale des Arts (2019-2020), Icade (2018-2019), Abu Dhabi (2017), Taluen in Amazonian forest (2017), Colab in Auckland (2016), Hangar in Barcelona (2016), IMAL (2015), Villa Kujoyama in Kyoto (2014), CdA Enghein-les-Bains (2013), MOCA Taipei (2012), 3331 Arts Chiyoda in Tokyo (2012), Xiyitang, Shanghai, (2011), Les Inclassables in Montréal (2003), Abbaye royale de Fontevraud (2002). He received the Audi Talents Award in 2018 and MAIF sculpture prrize in 2020.
He was teacher at Le Fresnoy (2004-2005), at UQAM (2007-2014) and is an artist-researcher at the École Normale Supérieure de Paris. He is artistic director of a research-creation program at Artec.
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Né en 1971 à Paris, France. Vit et travaille à Paris et à Montréal.
Depuis le milieu des années 1990, Grégory Chatonsky travaille sur le Web et son affectivité, ce qui l’amène à s’interroger sur l’identité et les nouveaux récits qui émergent du réseau. À partir de 2001, il a commencé une série sur l’extinction en tant que phénomène artificiel et naturel. Au fil des ans, il s’est tourné vers la capacité des machines à produire des résultats qui ressemblent à une création humaine de manière presque autonome.
Ces questions sont devenues convergentes grâce à l’imagination artificielle qui utilise les données accumulées sur le web comme matériel d’apprentissage pour produire une mimésis. Dans le contexte d’une probable extinction de l’espèce humaine, le réseau apparaît comme une tentative de créer un monument en prévision qui se poursuivrait après notre disparition.
Grégory Chatonsky a participé à de nombreuses expositions individuelles et collectives en France, au Canada et à l’étranger, dont Terre Seconde (2019) au Palais de Tokyo, Je ressemblerai à ce que vous avez été (2019) aux Tanneries, France Electronique (2018) à Toulouse, Terre/mer/signal (2018) à la Rua Red Dublin, Imprimer le monde (2017) au Centre Pompidou, Capture : Submersion (2016) aux Arts Santa Mònica, La condition post-photographique (2016) à Montréal, Walkers : Hollywood afterlives in art (2015) au Museum of the Moving Image à New York, Telofossils (2013) au MOCA Taipei, Erreur d’impression (2012) au Jeu de Paume, etc.
Il a été en résidence à la Cité internationale des arts (2019-2020), à Icade (2018-2019), à Abu Dhabi (2017), à Taluen dans la forêt amazonienne (2017), à Colab à Auckland (2016), au Hangar à Barcelone (2016), à l’IMAL (2015), Villa Kujoyama à Kyoto (2014), CdA Enghein-les-Bains (2013), MOCA Taipei (2012), 3331 Arts Chiyoda à Tokyo (2012), Xiyitang, Shanghai, (2011), Les Inclassables à Montréal (2003), Abbaye royale de Fontevraud (2002). Il a reçu le prix Audi Talents en 2018 et le prix de sculpture de la MAIF en 2020.
Il a été professeur au Fresnoy (2004-2005), à l’UQAM (2007-2014) et est artiste-chercheur à l’École normale supérieure de Paris. Il est directeur artistique d’un programme de recherche-création à l’Artec.