Portrait (2001)
Le portrait, un thème classique dans l’histoire de l’art, presque un sujet de cours. Le portrait, une manière de définir les continuités et les ruptures entre l’art classique et technologique. Le portrait et le réseau problématisent la question de l’individuel, car ce n’est pas seulement l’être humain en général, ou tel type de toute une espèce que rend le portraitriste; c’est telle personne en tant qu’elle est elle-même. Tout est là, en surface. L’épiderme comme apparition. Cette approche identitaire est-elle toujours valable dans le cyberespace ? Qu’en est-il sur le réseau, décrit par certains comme une « intelligence collective », de l’individuation ? Quelle est notre relation au portrait à l’époque de l’interactivité qui place le spectateur dans la position d’un joueur entouré d’avatars ? Pour quelles raisons Internet voit-il l’expansion de l’auto-portrait sous la forme du journal intime ? Quels portraits pouvons-nous aujourd’hui faire qui étaient auparavant impensables ?
This problematic is one of interest for the individual: it isn’t just mankind as a general idea, or any other species that a portaitist depicts, but the person as itself. And eventhough the idea of a whole comes through that individual, it isn’t just a reduction of it.
Is this approach to identity still valid in cyberspace?
What about it on the net, a medium regulary described as an individual and individualistic collective intelligence?
What is our relation with protrait nowadays, when interactivity gives the viewer a position of a player surrounded by avatars?
Why is the internet more and more the place for a diaries form of self-portrait?
What type of portrait can we do now that were unthinkable before?