Archive mensuelles: mai 2011

« Le virus s’appelait I love you », vernissage

Vernissage à Idron de la pièce « Le virus s’appelait I Love you ».
J’ai choisi d’implanter la pièce près de l’entrée du château, qui est utilisé pendant toute la période où la pièce sera visible (5 mois) pour des mariages.
Le néon sur le devant du robot s’éteint lorsqu’on passe tout près, ou lorsqu’une personne monte les escaliers du château – qui sert donc pour les réceptions…
Il faut donc se tenir tranquille pour que le néon soit allumé.
À l’occasion du vernissage, la détection a été inversé, car il y avait trop de monde allant-venant et le néon aurait été éteint tout le temps.

Le virus s’appelait I Love You, Vernissage au château d’Idron, le 20 mai 2011 à 19h

Le vendredi 20 mai 2011à 19h, aura lieu le vernissage de ma pièce « Le virus s’appelait I Love You », dans le parc du château d’Idron (juste à côté de Pau), réalisée lors de la résidence à l’espace d’art contemporain le Bel Ordinaire et qui sera exposée dans l’espace public pendant 6 mois.

Œuvre visible du 20 mai 2011 à fin septembre 2011.
Parc du château
– Accès libre
4 avenue de Beaumont
64320 Idron.


Julie Morel, « Le virus s’appelait I Love You »

 » Cette proposition destinée au parc du château d’Idron prend la forme d’un robot rudimentaire d’environ 5 mètres de haut et de 2 mètres de large.
Ce qui frappe immédiatement le promeneur ou le spectateur, c’est la différence plastique entre les 2 matériaux utilisés : du bois brut pour la structure du robot, et un néon fragile et brillant sur son torse, où l’on peut lire l’inscription « LOVE ». On voit aussi sur l’un des pieds du robot ce qui est probablement un n° de série, ou une date de fabrication : 04-05-2000.
La pièce, qui au premier abord peut être envisagée sous une simple forme poétique, est en réalité un déplacement de langage & de médium.
«I love you» est le nom d’un ver informatique apparu pour la première fois le 4 mai 2000 et qui s’est répandu en 4 jours sur plus de 3,1 millions d’ordinateurs. Ce virus est ce que l’on appelle en langage informatique un «bot» (contraction de Robot). Un bot est un agent logiciel automatique ou semi-automatique, qui permet d’automatiser des tâches et de se reproduire rapidement.
La proposition joue avec ces éléments et les matérialise dans un espace physique anachronique, ce qui en multiplie les interprétations possibles et brouille les pistes. Le robot apparaît clairement comme un élément étranger dans ce parc : c’est un cheval de Troie – terme également utilisé dans le jargon des virus informatiques – sa fonction est d’introduire illicitement des données dans un espace donné. »

Merci à Florence de Mecquenem, Claire Lambert et Bruno Cornet pour leur aide et leur soutien, ainsi que toutes les personnes qui ont aidées à la construction et à la réalisation de ce projet, au Bel ordinaire et à Idron (Fred, Jean-Christophe, Aurélia, Evelyne…) !

 

En chantier (2)

Suite du chantier « Le virus s’appelait I Love You » : aujourd’hui plan de montage du néon sur le devant du robot, avec test et une petite frayeur car le néon ne voulait plus marcher (avant de découvrir qu’une des diodes était mal connectée…). Je n’ai pas encore eu le temps de choisir la hauteur des taquets (pour le moment ils sont au maximum, donc la lumière est assez diffuse et je me demande si ce ne serait pas mieux plus près de la planche : un autre essais une fois qu’elle sera peinte en noir). Pendant ce temps, Bruno et Fred commencent à monter les jambes sur les pieds, ce qui n’est pas une mince affaire.
Et pour finir, une image des cartons d’invitations partis cette semaine : rdv vendredi prochain pour le vernissage, avec au menu : cookies & spam : )

En chantier

C’est ma troisième semaine au Bel Ordinaire à Pau, et la construction du robot avance à bon train. C’est parfois le casse-tête au niveau de la conception, car nous n’avons pas de tasseaux carrés (plus de stock!). Il ne nous reste que la partie centrale à finir (mais elle est conséquente), et les oreilles : )

Hier j’ai fait une découpe de la maquette (20cm de haut) avec le craft robot et comme il n’y avait plus personne et que je travaillais dans le jardin, un peu désœuvrée, j’ai pris des photos de ma maquette en situation ; )
Ce matin le néon était enfin fini. Je suis contente du résultat au delà de mes espérances. J’avais un peu peur de mon choix (que ce soit le gaz qui soit rouge et non pas tout le néon – et donc qu’il ne ressorte pas suffisamment). Mais le « rouge pyrex » est vraiment lumineux. Ce qui me surprend, et ce à chaque fois, c’est qu’il y a un côté magique à travailler avec du néon, c’est encore plus le cas quand le gaz n’a pas la même couleur que le verre…
Et puis j’ai fait des essais : poser les néons sur différentes matières, notamment sur du bois peint en noir, car l’envie me trottait dans la tête depuis que j’avais fait le visuel pour le carton d’invitation (rouge sur fond noir) de ne pas laisser le bois brut, mais de le peindre en noir.
En parlant avec Bruno, le régisseur du Bel ordinaire pour voir ce qu’il pensait de l’idée en terme de faisabilité/réalisation, je me suis décidée, et plus ça va, plus je pense que c’est juste : cela donnera une dimension plus noir (c’est le cas de le dire) au robot : un côté énigmatique et moins maquette… peut-être aussi qui le rapproche du virus informatique et l’éloigne de la simple sculpture.