Archives de mots clés: Recherche

2nd Line, Nouvelle Orléans

Arrivés (Marion, Morgane et Nicolas, étudiants à l’EESAB, Mélanie Bouteloup et moi-même) à la Nouvelle Orléans la semaine dernière pour le voyage que nous faisons dans le cadre de Géographies variables, mon projet de recherche à l’EESAB.
Peu de temps pour se poser devant l’ordinateur pour raconter les différentes visites, rencontres et expériences tant elles sont nombreuses et prenantes… Quelques images tout de même de la parade de 2nd ligne que nous avons suivie le week-end dernier, 5 heure de danse à travers les rues de la Nouvelle Orléans, jusqu’au 9th Ward, avec une pause hot sausage + drinks près de la House of Danse and Feathers.
(Images en noir et blanc car mon appareil se bloque sur ce paramètre, malgré le manque de couleurs, j’espère qu’elles rendent suffisamment l’énergie positive qui déborde de la parade et des gens qui la constituent).

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Et pour voir d’autre photos en couleurs sur le Facebook d’un des Social clubs…

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… Dans quelques jours, départ pour Rural Studio, à Newbern, Alabama !

Auto-archivage immédiat comme œuvre, dernier RDV

La semaine du 10 décembre verra le point final de 2 années de recherches sur ce que j’ai appelé l’auto-archivage immédiat. Ce projet a impliqué entre autre : Reynald Douhin, Gwenola Wagon, Dominique Moulon, Sylvie Ungauer, Thomas Daveluy, Karine Lebrun, Yannick Liron, et des étudiants de l’EESAB (ainsi que pleins d’artistes lors d’un séminaire à l’EESAB Lorient : Damien Schultz, Jean-Noël Lafargue, Yann Sérandour, Manuel Schmalstieg, Hasan Helahi entre autres…).
Pour clôturer la ligne de recherche nous ferons une présentation des divers projets réalisés (le but avoué de celle-ci était la production d’œuvres liées à l’auto-archivage immédiat), mais aussi de manière un peu plus distanciée et réflexive, la présentation portera sur le contexte et les modalités d’une recherche dans les écoles d’art. Cette présentation aura lieu salle Malraux, au Ministère de la Culture (la ligne avait été soutenue par le conseil scientifique de la recherche du Ministère) le lundi 11 et le mardi 12.
Le reste de la semaine se passera à l’atelier à la Gaité Lyrique, et sera consacré à la conception d’une édition qui donnera un aperçu de cette recherche.
Cette nouvelle aventure éditoriale augmentera la recherche de pistes encore non suivies et l’ouvrira à des potentiels encore non explorés, et permettra d’intégrer d’autres points de vues, d’autres propositions (critiques ou plastiques) d’artistes qui n’ont pas forcément pris part à celle ci. La forme que va prendre cette édition est encore à inventer (nous sommes déjà passés par la présentation des résultats de recherche via un site internet et la synthèse du séminaire via un numéro de la revue Pratiques qui paraitra début 2013) mais l’objectif est clair : l’objet et les outils formels à disposition ont pour fonction de rendre clair et réinterroger, voir réactiver les problématiques développées pendant ces deux années. Nous traiterons donc des changements de paradigmes de la mise en mémoire (archives) et de sa diffusion/de son accès face aux flux des supports artificiels de mémoire, et notamment l’appropriation par les artistes de ces supports.

Quelques photos de l’atelier en cours :

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Et en attendant la fin de cette publication, la revue Pratiques consacrée au séminaire sur le même sujet devrait sortir début janvier.

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Auto-archivage immédiat / Séminaire à l’EESAB, les 7-8-9 décembre 2011


Le séminaire de la ligne de recherche « De l’auto-archivage immédiat comme œuvre » aura lieu les 7-8-9 décembre 2011, à l’EESAB, site Lorient.
L’entrée est libre, et les intervenants intéressants, venez nombreux!

« Notre société a une relation complexe à la mémoire et développe depuis l’après-guerre
une hypermnésie. Cette hypertrophie de la mémoire s’est encore accentuée depuis
l’apparition de l’ordinateur (bases de données fermées) et internet (bases de données
ouvertes et partagées) et la démocratisation des supports artificiels de mémoire.
Cette démocratisation, cet accès à un auto-archivage immédiat change le statut
même de l’archive et notre manière d’appréhender l’information, l’histoire, l’art.
Ce séminaire tentera de questionner l’auto-archivage immédiat, c’est-à-dire l’archive
dans sa capacité à se reconstituer en permanence et sur laquelle on peut interagir à
tout moment, devenant fluctuante, variable, instable ».
> http://incident.net/recherche

Au programme :

Mercredi 7 décembre
14h – 17h : Yann Sérandour / Jean-Noël Lafargue / Maurice Benayoun
Jeudi 8 décembre
9h – 12h : Christophe Bruno / Joëlle Bitton / David Guez
14h – 17h30 : Jérome Joy / Reynald Drouhin, Sylvie Ungauer / Dominique Moulon
18h : Performance de Damien Schultz
Vendredi 9 décembre
9h – 12h : Manuel Schmalstieg / Hasan Helahi / Lionel Broye
12h30 : Lecture performée de Gwenola Wagon
École européenne supérieure d’art de Bretagne – site de Lorient
1 avenue de Kergroise
56000 Lorient
02 97 35 31 70

La ligne de recherche « De l’auto-archivage immédiat comme œuvre »
Direction scientifique : Julie Morel
Équipe de recherche : Reynald Drouhin, Grégory Chatonsky, Dominique Moulon, Karine Lebrun, Sylvie Ungauer, Gwenola Wagon.

Auto-archivage immédiat – La Chartreuse

Le programme de recherche « De l’auto-archivage immédiat » de l’EESAB se déplace pour une résidence d’écriture à la Chartreuse CNES du 17 au 28 octobre.
Y seront donc présents : Yannick Liron, Reynald Drouhin, Sylvie Ungauer, Julie Morel, ainsi que deux étudiants de l’EESAB (Alexander Morel et Gwendal Deshayes).
Rappel de cette résidence :
« Si l’apparition des blogs et autres types de stockage partagés en ligne a permis un nouveau type d’archivage : l’auto-archivage immédiat, qui, non figé, se reconstitue en permanence et sur lequel le lecteur peut interagir. La ligne de recherche De l’auto-archivage comme œuvre, initiée par l’École européenne supérieure d’art de Bretagne à Lorient, réunit artistes et critiques autour de la création d’une plateforme en ligne explorant cette oeuvre-archive qui inclut sa genèse, ses hésitations, ses retours, ses commentaires, ses silences, sa réception. La résidence à la Chartreuse prolonge cette recherche en proposant à un auteur – Yannick Liron – et un performeur – Damien Schultz – de travailler à partir des textes et médias générés par cette plateforme, sur des modalités liées aux flux. Ces données serviront de base pour expérimenter la production d’un texte destiné à être performé ».

Cette extension « hors les murs » du projet de recherche permettra de réaffirmer que la pratique artistique en temps que telle fait recherche et que les méthodologies que l’on inventent lors de production d’œuvres sont valident pour produire une recherche dont les « outputs » (propositions conceptuelles & plastiques, théoriques, éditoriales et autres restitutions) dialoguent et s’enrichissent les unes les autres.
Cette extension prolonge la recherche entamée (collectivement ou individuellement) et là malmène parfois,  dans un glissement de médium. Proposer à un auteur et un performeur de travailler à partir des textes et médias générés par la plateforme, c’est d’abord proliférer dans d’autres domaines que celui assignés à cette recherche, mais en gardant les modalités (flux, langage, archivages immédiats).

 

De l’archive et de l’auto-archivage immédiat comme œuvre

Dans quelques jours, je commencerai à travailler sur le projet de recherche « De l’archive et de l’auto-archivage immédiat comme œuvre ». Ce projet de recherche a été accepté par le conseil scientifique de la recherche et des études de la DAP et il est porté par l’École supérieure d’art de Lorient et l’association des écoles d’art de Bretagne. Il regroupera plusieurs artistes, critiques, tous enseignants. Notre première réunion de travail aura lieu vendredi prochain !

Une présentation du contexte de la recherche et du projet aura lieu mercredi 17 novembre 2010, au matin, à la DAP, lors du séminaire consacré à la recherche.
Le projet a émergé au fil des rencontres et des expériences que j’ai pu avoir cette année dans le domaine des archives. Notamment lors de l’atelier à L’ESAC (Pau) pendant le festival Access, la conférence à l’IAV (Orléans) et surtout lors de mon séjour aux Archives départementales dans le cadre des résidences de l’art en Dordogne.

En voici la note d’intention :

L’art numérique et la textualité d’internet ont profondément transformé le principe et les modalités de l’écriture qui emprunte des supports de plus en plus interactifs. L’utilisation des supports artificiels de mémoire par les artistes au cœur même du processus de création, tend à réduire encore la distance qui sépare l’acte de création et sa restitution finale.
Le blog, notamment, a été investi par de nombreux artistes numériques et contemporains, jusqu’à en faire œuvre : à la fois interface, atelier ouvert, c’est un processus de création partagé qui se rapproche d’une pratique de notation quotidienne comme peut le faire Jonas Mekas ou encore aux «hypomnémata» tels qu’évoqués par Foucault dans «l’écriture de soi».
L’apparition des blogs a permis un nouveau type d’archivage : l’auto-archivage immédiat, qui, non figé, se reconstitue en permanence, et sur lequel le lecteur peut interagir. Ainsi, l’oeuvre-archive inclut sa genèse, ses hésitations, ses retours, ses commentaires, ses silences, sa réception. Cette émergence produit de nouvelles formes plastiques et esthétiques fondées sur le réseau, l’interactivité, le flux, le fragment, la pluralité des discours.
A ce jour, les blogs, que ce soit comme outils pour les créateurs, comme moyen plastique pour les artistes, ou dans le milieu des étudiants en art, sont extrêmement répandus. Or, il n’existe aucune recherche qui rende compte de l’étendue et de la qualité de ce phénomène. Encore moins de retour critique et d’expériences concrètes & conscientes de cette pratique.
Cette recherche s’inscrit de manière générale dans un large mouvement contemporain qui regroupe l’archive comme objet média, et l’archivage comme oeuvre & comme principe relationnel.
Une partie de cette recherche sera donc consacrée aux différents principes de documentations comme projet. Car il ne s’agit pas ici de lister un nombre d’expérimentations ou d’espaces d’archivages d’artistes dont le contenu serait intéressant, mais bien de s’emparer de ces outils et les transformer en matière à pratiquer une recherche jusqu’à en faire œuvre, tout en y portant un regard critique.

Responsable scientifique : Julie Morel
Équipe : Reynald Drouhin, Sylvie Ungauer, Dominique Moulon, Grégory Chatonsky, Gwenola Wagon, Karine Lebrun.
Financement : DAP / Association des écoles d’art de Bretagne.