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« I Scream » à V.O.S.T. , Imal/Nova cinéma Bruxelles, 23 mai

Je participe à V.O.S.T., avec la projection d’une version linéaire de « I scream » (un projet en collaboration avec Jocelyn Cottencin) // I am leaving Thursday for Brussels to participate to the opening of V.O.S.T., where « I scream » (a collaboration with Jocelyn Cottencin) will be screened on the 23rd.

V.O.S.T. OV/OT
http://vost.nl
BRUSSELS: 21-31 MAY09 > iMAL & NOVA

V.O.S.T. OV/OT explore les relations entre le cinéma, l’art vidéo et l’art numérique et prend pour points d’accroche le sous-titre et le doublage. Ces éléments discrets, intermédiaires et fonctionnels de l’industrie du cinéma apparaissent comme des brèches par lesquelles les artistes détournent et s’approprient les films. Cette programmation bruxelloise donne une place centrale aux questions du langage, de la transcription et de la traduction.

Avec :  Martin Arnold, Armel Barraud, Pierre Bismuth, Frederico Camara, Jordi Colomer, Christoph Draeger, Reynald Drouhin, Yan Duyvendak, Omer Fast, Xavier Gautier, Pierre Huyghe, Kuda.org, Florence Lazar, Danilo Mandic, Julie Morel & Jocelyn Cottencin, ProjectSinge, Nicolas Provost, RYbN, Anri Sala, Keith Sanborn, Antoine Schmitt, Peter Tscherkassky, Virgil Widric.
Commisaires : Alexis Chazard & Marika Dermineur.

*Exposition à iMAL, du jeudi 21 au dimanche 31 mai*
*Projections/Performances au Nova Cinema, samedi 23 mai, 20h-minuit*

/ INFOS PRATIQUES

iMAL (Center for Digital Cultures and Technology)
30 Quai des Charbonnages, 1080 Bruxelles
– Metro Comte de Flandre, Tram 51
du 21 au 31 mai 2009
Vernissage : jeudi 21 mai
contact : +32 (0)2 410 30 93 – http://www.imal.org/

Nova Cinéma
soirée V.O.S.T. OV/OT/
3 rue d’Arenberg, 1000 Bruxelles
– Metro Gare Centrale – Bourse
Samedi 23 mai, 20h-minuit
Entrée payante
contact : +32 (0)2 511 27 74 – http://www.nova-cinema.org/

Code Source

Rendez-vous du 16 mai au 14 juin 2009 / 20ème édition du Festival International de l’Affiche et du Graphisme de Chaumont.
J’y présente, dans le cadre de l’exposition « Code Source« , sur une invitation d’Étienne Mineur, le projet réalisé avec Jocelyn Cottencin « I Scream, You Scream, We all Scream for an Ice Cream… »

I scream, Julie Morel & Jocelyn Cottencin, Chaumont

2009 may, 16th / june, 14th / 20th International Poster and Graphic Arts, Festival of Chaumont
During the exhibition « Code Source« , curated by Étienne Mineur, I will show the project produced with Jocelyn Cottencin « I Scream, You Scream, We all Scream for an Ice Cream… »
See you there!

I scream

Je suis en train de monter la vidéo extraite du générateur « I Scream, You Scream, We all Scream for an ice Cream« …
Cette vidéo sera montrée ce mois ci à V.O.S.T. (Bruxelles) et durant l’exposition Code Source (Chaumont)

Quelques bugs…
En les regardant ce matin, je me suis dit que ça aurait pu être l’étape ultime du générateur (dont le but était de traduire typographiquement l’intensité dramatique des dialogues de la nuit des morts vivants), ou disons qu’on aurait pu envisager de modifier la typo BF15 pour qu’elle soit à la limite de la lisibilité pour les moments où tout part dans tous les sens…

I scream

I scream

I scream

I scream

Avant hier, Jocelyn et moi avons travaillé à un nouveau projet qui porte le nom de « I scream », une abréviation du titre « I scream, you scream, we all scream for an ice-cream » (un titre qui, bien sûr, entre en résonance avec les titres longs).

Le projet est une relecture du film « The Night of the Living Dead » et est créé pour une soirée de projection qui aura lieu à l’ancienne base des sous-marins à Lorient en décembre.

« I scream You scream we all scream for an ice-cream » est un film d’horreur sans image, sans hémoglobine, sans tête qui tombe, un générateur de textes qui explore un genre cinématographique (le film d’horreur) et en souligne ses clichés, ses répétitions et ses schémas.
Les images propres au film d’horreur, très souvent surcodées, y sont délaissées au profit d’un type d’images différent : la typographie, dont la fonction est similaire à savoir celle de désigner un style et permettre la lecture d’une histoire.
En associant texte et musique (résultat du mixage de la BO du film « The Night of the Living Dead »), le flux du générateur nous entraîne au cœur d’intrigues gores et inquiétantes, en jouant avec le second degré nécessaire à la lecture de ces dialogues refroidissants.

Les principales questions abordées lors de cette séance de travail ont été celles de la nécessité de l’aléatoire dans une telle entreprise, et ce que la génération apportait de plus qu’une simple traduction linéaire, visuelle et typographique du film.
Pour ma part, je reste persuadée qu’un générateur constitué d’après un texte-matrice aide à une relecture « éclairée » de celui-ci. Il en souligne la grammaire, les répétitions, la ponctuation, les schémas. Ce n’est pas simplement un non-choix narratif laissé à l’ordinateur, mais bien un décodeur, un traducteur de la structure du texte.
Pour moi, le travail consiste en un va-et-vient entre lecture du texte matrice, lecture du texte généré, rédaction et retouche du scénario. Par exemple définir le nombre de mots par ligne, le nombre de lignes par écran, la taille typographie, la cadence et le mode d’apparition et disparition du texte. C’est à ce niveau-là que se trouve l’essentiel du travail de mise en image par la typographie (d’autant plus quand on utilise une typographie comme la BF15 dont l’impact visuel est important).

Pour finir, l’article « Quand les zombies lisent Guy Debord », de Bruno ICHER, publié sur le site de Libération lors de la sortie du nouveau film de Romero.

« Le pessimisme est sans aucun doute la principale qualité de George A. Romero. C’est grâce à cette misanthropie sans faille que, depuis 1968 et sa fondatrice Nuit des morts vivants, il revient régulièrement nous dire que le monde est un cadavre en putréfaction qui bouge encore. Trois ans après le post-apocalyptique et très réussi Land of the Dead, dans lequel les zombies s’organisaient en société toujours aussi vorace mais intelligente, Romero a donc décidé un retour aux origines, quand le monde n’était pas encore parsemé de créatures de l’enfer. Il a aussi retrouvé l’ambiance fauchée de ses débuts, probablement bien aidé par les studios qui lui ont accordé un budget famélique. Le costaud américain a en tout cas fait de nécessité vertu en livrant un nouvel opus dont l’esprit, mais pas la réalisation, ressemble comme un petit frère à son œuvre originale.

L’affaire est ici concentrée dans l’intimité fébrile d’un groupe d’étudiants en cinéma qui tournent un naveton de fin d’études en pleine forêt. Ils commencent à peine à s’engueuler à propos d’une mauvaise prise que les infos télé font état de cas étranges de résurrections aboutissant à des actes de cannibalisme. Jusque-là tout va bien, on sait où on est. Mais la cible de Romero est cette fois ailleurs. Son dégoût vise l’image. Celle avec laquelle il s’amuse depuis quarante ans et qui, depuis, est passée dans les mains du reste du monde. Ces milliards d’images qui nous encerclent et nous tombent dessus à haut débit, comme ces cadavres mal foutus dont il est impossible de se débarrasser. Le film brocarde le déferlement ininterrompu d’informations et l’hystérie collective avec laquelle l’humanité balance sur le Net le moindre film capté au téléphone portable.

Si Romero a une tendance à un léger radotage, recyclant parfois les idées de ses précédents films, il a encore de la ressource. Une scène clouante d’enfant qui veut dévorer sa sœur, l’hallucinant tableau des poissons rouges humains ou la brillante métaphore finale laissent penser de Romero qu’à l’instar de ses créatures, il faudra sans doute lui tirer dans la tête pour qu’il arrête. »

Générateur blanc à Montréal

Le générateur blanc est enfin fini. Je regarde ce matin ce que ça donne ici à Montréal. Le générateur est censé être monochrome au Québec (la couleur du fuseau horaire des lettres correspond à la couleur du fuseau horaire du fond d’écran). Sauf qu’il ne l’est pas, à cause de l’heure d’été qui est encore en place ici… Donc pour quelques jours encore, les écrans sont lisibles.

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Jour de test !

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Aujourd’hui, Hugo le programmeur du générateur blanc, m’envoie les premiers tests visuels ! C’est une étape importante pour le projet puisque les choix visuels se font en fonction de ce qui est réalisable ou non, je dirais même dans ce cas : configurable ou non… ; ) 
Je cherche donc des béta-testeurs, car c’est toujours plus facile lorsque les choix concernant les petites indécisions sont entérinés par des gens avec qui je travaille souvent et pour le moment, j’ai encore du mal à me distancier du projet. Pourtant je semble sûre d’une chose, c’est certainement une des versions que j’ai fait « bugger » qui me plait le plus. Elle laisse apparaître les traces du cheminement des lettres, au fur et à mesure que les textes défilent… Ça ressemble à une sorte de persistance rétinienne, j’aime bien l’idée que ce type d’animation référerait à l’idée d’être ébloui par la neige (la neige, c’est majoritairement ce qui se dégage des textes du générateur ; c’est aussi l’impression que je voulais donner dans l’animation de disparition des textes).

Générateur Blanc, en ligne – The White Generator is online

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> Générateur de textes + fuseaux horaires : générateur blanc // English bellow

Ce projet a été produit en résidence à la Chambre Blanche, Québec, et a bénéficié de l’aide financière du Consulat général de France à Québec.

Un générateur de textes en ligne, qui se sert de la position dans le temps (fuseau horaire) de l’internaute et de la Chambre Blanche pour être lue.
« Durant sa résidence l’artiste décrit son séjour en écrivant de façon continue sur son ordinateur. Un générateur de textes, se servant de la position dans le temps de la Chambre Blanche pour être lu, produit du nouveau texte et virtualise ainsi une situation réelle. Pour l’internaute, la lisibilité de la page dépend de la position géographique et de l’heure à laquelle il se connecte. La couleur du fond de la page correspond au fuseau horaire de la Chambre Blanche alors que la couleur du texte correspond au fuseau horaire de la personne connectée. Ce projet met l’accent sur la lisibilité liée à la perte de repères géographiques sur Internet. »

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> http://incident.net/works/generateurblanc

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> Texts + Timezones : The White Generator

The White Generator is a project produced during an art in residence at “La Chambre Blanche” Art Center in Québec.
Financial support by the French Consulate in Quebec, Canada.

The White Generator is a texts generator, which produces sentences from original texts written during the 6 weeks of the residency. Those texts describe as thoughtfully as possible the place of production of the work.
The project focuses on the legibility of information depending on the time zones (and Universal Standard Time) of the connected person:
The color of the background of the page depends on the timezone of the Chambre Blanche server, whereas the color of the text depends on the timezone of connected person.

La ligne de changement de date

(Générateur blanc, recherche)

Chaque jour à minuit, dans tous les fuseaux horaires, il est nécessaire de changer de date pour passer au jour suivant. Mais compte tenu de l’utilisation d’un méridien de référence pour ces fuseaux horaires, il existe également un méridien (méridien de 180° de longitude) où, quelle que soit l’heure, il est nécessaire lorsqu’on le traverse d’ajouter ou de retrancher un jour, selon le sens de la traversée.
Ainsi, quelqu’un voyageant vers l’Ouest et franchissant la ligne de changement de date doit ajouter un jour à la date qu’il s’attendrait à avoir s’il ne le faisait pas. Similairement, un voyageur vers l’Est doit retrancher un jour.
À l’instant précis où il est minuit sur la ligne de changement de date, toute la planète est à la même date.

Générateur blanc

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Résumé du projet présenté…

Un générateur de textes qui se sert de la position dans le temps (fuseau horaire) de la Chambre Blanche pour être lu… Le but du projet est de rendre consciente la lisibilité liée à la perte de repère géographique lorsque l’on est sur Internet.

Je suis à la Chambre Blanche. J’écris tous les jours sur le lieu où je suis, sa situation géographique, la température qu’il y fait, l’heure qu’il est et la lumière qu’il y a, la couleur du ciel et la forme des nuages, les gens qui passent devant la fenêtre, se promènent. J’écris et je décris sans arrêt.
En parallèle, un générateur de textes, accessible en ligne, est créé. D’après mes écrits, le générateur re-produit du (nouveau) texte sur mon séjour à la Chambre Blanche. Il virtualise une situation réelle.

Le générateur se compose comme suit (voir image ci-dessous).
• La couleur du fond de la page correspond au fuseau horaire de la Chambre Blanche (le serveur abritant la page) :
– À midi (12h), la couleur de la page est blanche.
– À minuit (24h), la couleur de la page est noire.
– Entre ces deux heures, la couleur de la page va osciller entre le blanc et le noir, passant par toutes les nuances de gris.
• La couleur du texte correspond au fuseau horaire de la personne connectée (par le biais de l’horloge de son ordinateur).
De la même manière, s’il est midi chez lui, le texte sera blanc, s’il est minuit, le texte sera noir, etc.

La lisibilité de la page dépend donc de la position géographique et de l’heure à laquelle se connecte l’internaute. Plus une personne est distante, mieux elle “voit ».

Par exemple, un internaute se connecte vers midi :
– S’il se connecte au générateur depuis la Chambre Blanche, il ne verra qu’une page blanche.
– Si une personne se connecte depuis Dublin, (il est 8h en Irlande), le texte est donc gris moyen, mais il est midi à Québec : le fond de la page est blanche.
– Un visiteur, connecté au même moment depuis Halifax, accédera à un texte gris pâle sur fond blanc… Si ce même visiteur se connecte vers 18h, il trouvera une page grise foncée avec une histoire d’un gris un peu plus profond.
Le mode d’apparition des images reste encore à définir.

Behind Memory (2005)

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> Générateur de textes + images:

Ce projet a bénéficié de l’aide au projet Hidrazone (Angleterre).

Un Générateur d’histoires, textes et d’images en ligne d’après « De l’autre côté du miroir », Lewis Carroll.

Le point de départ de Behind Memory est une réflexion simple : dans un ordinateur, les images existent et l’on peut y accéder grâce à leur index, un mot qui les définit. Il est donc vrai de dire que derrière la plupart des mots de mon ordinateur se cache une image. Si le développement de mon projet précédent, Random Access Memory, s’interrogeait sur la transmission d’un texte et ses conditions de lecture, Behind Memory se penche sur la relation texte/image ou gen-narration (génération+narration).
Le but de Behind Memory est de découvrir les images cachées derrière les mots, en particulier ceux qui composent le livre “de l’autre côté du miroir ».

> http://www.incident.net/works/behindmemory/

Random Access Memory (2004)

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> Générateur de texte :

Random Access Memory est un générateur de texte dont le matériau et le support de diffusion sont Internet, dont la thématique est la transmission d’information.

Le but est d’interroger notre capacité à envisager un texte lorsqu’une interférence s’insert pendant la transmission écrite de celui-ci. Le principal dessein sera moins de narrer une histoire au sens strict du terme, que de développer un rythme, un univers qui projettera, exilera le spectateur dans un monde vraiment différent de celui qu’il expérimente lorsqu’il se trouve face à un simple générateur de texte. Il s’agira de créer, grâce uniquement au texte, l’image d’une autre langue dans la tête du spectateur.

> http://www.incident.net/works/ram/

There! (2004)

there

> internet :

Distance et proximité sont deux notions opposées. Pourtant, dans certaines situations, telles que le voyage, ou des lieux de transits, distance et proximité se confondent. « There! » est une plateforme vidéo en ligne, une interface qui produit des films interactifs utilisant les médias d’une base de données créée spécifiquement pour le projet.
Ces médias sont des séquences vidéo ou audio relatant et se rapportant aux voyages, à des expériences de transition. L’objet final forme une narration où les séquences images-sons sont combinées à du texte, selon certaines règles « de grammaire » définies dans la base de données. Les liaisons entre les différentes séquences se font par mots clés ce qui permet une narration cohérente mais souple.
Chaque fois qu’un internaute visite le site internet, il expérimente, grâce à cette interface, une histoire différente de la précédente.

Un projet en collaboration avec Marika Dermineur & Ileana Gonzalez, pour Exstream, plateforme du V2, Center for Instable Media, Rotterdam.