Dessin/animation

dessin et anim

A.F.K. au Quartier centre d’art

Photos de l’exposition A.F.K., au Quartier Centre d’art (Quimper), du 17 avril au 17 mai 2015.
Cette exposition a été accompagnée d’une conversation, le 7 mai 2015, dans l’espace d’exposition, avec Karine Lebrun, et d’une programmation « vidéo-hacking » durant la nuit des musées.

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Crédits photos : Dieter Kik, Mathieu Roquet et Julie Morel.

Liste des pièces.

Murs de droite à gauche

Mur 1
• Empty your Mind (2014).
Vidéo de 40mn environ. D’après un extrait de 2mn36 de The Lost Interview (9 décembre 1971). Vidéo ajoutée le 30 mai 2014 par Jodorowsky’s Dune.
• Conversation, version papier (2014).
Impressions A4 en couleur, montages/recadrages d’images. D’après la conversation avec Karine Lebrun sur le site internet Tchatchhh.

Mur 2
• Conversation, version papier (2014) – suite.
Impressions A4 en couleur et montages/recadrages d’images. D’après la conversation avec Karine Lebrun sur le site internet Tchatchhh. http://tchatchhh.com
• Dessin électrique #1 – TOR (2015).
Dessin à l’encre conductrice argent, LEDs, système électrique. Dimensions : 65 x 50 cm.

Porte
• Fantôme #2 (2014).
Impression jet d’encre sur papier dos bleu. Dimensions : 9 x 50 cm. D’après la photo d’une perruque en cheveux naturels noirs, posée sur une table de l’exposition A.F.K. #1
(Bordeaux, avril 2014).

Mur 3
• Dessin electrique #1 – A.F.K. (2015).
Dessin à l’encre conductrice argent, LEDs, système électrique. Dimensions : 65 x 50 cm.

Mur 4
• DarkNet (Alphabay), DarkNet (blackBank), DarkNet (Evolution), DarkNet (Majestic), DarkNet (Middle Earth) – (2015).
Série de 5 filets synthétiques pour perruques. Dimensions : 9 x 50 cm. Visualisations des statistiques de connexion de cinq des plus grands sites de marché noir en ligne à la date du 1er janvier 2015, entre 15 et 16 heures.

Dans l’espace
• Manifeste (2014-15).
Cheveux humains sur papier bristol. Caisse américaine. Dimensions : 65 x 45 cm.

Table (dimensions 120 x 60 x 80 cm)  et angle du mur
• Fantôme #3 – L’image-objet Post-Internet, une version (2014).
Impressions sur papier blanc. (50 ex.). Traduction du texte anglais The Image Object Post-Internet d’Artie Vierkant.
• Empty your Mind (2014).
Un poster N&B, format A2 (tirage original 500 ex.).
• Crawling Through the Night Sotfly (My Burden) (2013).
Une carte postale (tirage original 500 ex.). Éditée dans la collection Save the Date, Ultra Éditions (Brest).
• Con/vers(at)ion, (2014).
Impressions A4 en couleur. (50 ex.). D’après la conversation avec Karine Lebrun sur le site internet Tchatchhh.
• A.F.K., entretien (2014).
Un dépliant 30 x 30 cm. (tirage original 100 ex.).
Entretien entre Julie Morel et Camille de Singly, Rodolf Delcros, Elodie Goux, Léna Peynard et Elsa Prudent, réalisé les 26 et 27 mars 2014.
• Version papier (2015).
Journal de 16 pages couleurs (tirage original 50 ex.).

Bandes sons
• Empty your Mind (2014). Durée 40mn.
Bande son de la vidéo Empty your Mind (2014).
• Rio (2014-2015). Durée variable.
Version par David Bideau, d’après la playlist GotaloNia Songtrack et la bande son de la vidéo Empty your Mind.

Off-Shore (bureau situé au dessus de l’espace d’exposition.
• Void (2010). Dessin à l’encre noir, issu de la série Organ. Dimensions : 82 x 45 cm (encadré).

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Toulousaines, exposition à Hors les murs à Marseille, du 10 janvier au 9 février 2013

L’exposition « Toulousaines », aura lieu du 10 janvier au 9 février 2013 à Hors les murs, dans le cadre de Marseille expo 2013.
J’y présenterai une série de schémas heuristiques issus de l’expédition à l’île de Clipperton en mars 2013.
(Vernissage : 9 janvier à 18 heures).
Hors-Les-Murs
20, rue Saint-Antoine
13002 Marseille

« Sept artistes toulousaines ont été choisies par ceux et celles qui ont exposé de 2009 à 2011 lors de Graphéine, manifestation que l’association des galeries et centres d’art de Toulouse consacre chaque année au dessin contemporain.
Le hasard a voulu que le premier choix se concentre sur une majorité d’artistes femmes : ce hasard s’est fait règle.
Toutes ces artistes ont en commun d’avoir habité ou séjourné pendant une période plus ou moins longue dans la ville. Plusieurs y ont étudié , d’autres y ont enseigné, l’une y a été invitée en résidence avec une artiste toulousaine, d’autres encore y avaient leur galerie. Toutes y conçurent une ou plusieurs expositions.
Au delà de ce point commun géographique, ce qui relie ces artistes, c’est que le dessin fasse partie de leur pratique, soit comme activité première, soit que sa pratique, considérée comme secondaire par rapport à une pratique principale, puisse devenir un médium de création revendiquant sa pleine autonomie.
Parler de « dessin contemporain », comme le font les concepteurs de Graphéine pour présenter cet ensemble d’expositions, présuppose une césure avec la pratique traditionnelle du dessin, c’est-à-dire comme l’apprentissage d’un bien représenter, d’une habileté du geste et du trait qui ferait oublier les exercices nécessaires pour acquérir cette maîtrise. Car bien représenter, c’est toujours mener le trait de sorte que le dessin soit conforme à une image que l’on porte en soi de l’objet que l’on souhaite représenter, identique à ce que l’on imagine de l’objet ou que d’autres imaginent.
Dans la pratique dite contemporaine du dessin, ne comptent ni l’habileté du trait ni la maîtrise du geste, quand bien même y ont-elles aussi leur place. La relation au sujet dessinant s’y fait autre : c’est le dessin qui mène le jeu. Le dessin dans sa fulgurance première de croquis, d’essai, de pensée, en train de se concevoir lui-même et de se formuler à travers le trait posé sur la feuille, de se développer en toute indépendance. C’est un dessin en train de faire le grand écart du langage dans une impossible contiguïté d’éléments disparates, qui ose faire cohabiter des textes avec des touches de couleurs et des figures, disparaître perspectives et plans pour n’en laisser subsister qu’un seul, celui de la feuille de papier ou la verticalité du mur-support ».
(Michel Métayer, commissaire)

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Décalage définitif

Je suis enfin arrivée à la version finale de Décalage horaire… Il faut encore que l’image passe le test de l’impression grand format, avant d’autres corrections !
J’ai finalement enlevé le fond, à regret… mais il aplatissait vraiment trop l’image (en plus il me faisait l’effet d’un motif religieux, du type de ceux peints les églises romanes, ou dans les mosquées… j’aime, mais pas vraiment à voir avec mon sujet du moment), et le texte se retrouvait vraiment absorbé par ce qu’il y avait en dessous.
Je trouve qu’il ne ressort encore pas assez, mais là encore je vais attendre l’impression pour me prononcer. Je vais essayer de faire ça cette semaine.

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J’ai enfin abordé la question du texte pour le dessin « Décalage horaire ». Contrairement à « Retour/détour », où j’avais utilisé ma typo de toujours, l’akzidentz Grotesk (un peu par manque de temps et de désire de me confronter à cet aspect de l’image). J’ai eu envie cette fois d’investir ce territoire, avec le même vocabulaire que pour le dessin lui-même. Il s’agit donc plus d’une cartographie d’un territoire neutre, blanc, défini par le motif qui en définit les contours.
En voici donc le résultat en cours… Je n’ai pas encore testé la superposition (ou plutôt l’apposition) du texte et de l’image… Il m’a fallu une journée entière pour faire cette expérimentation… La suite demain.

Kakemono – suite à retour / détour

En revenant du Japon, l’année dernière, j’ai commencé un travail autour du kakemono… Par manque de temps, je l’ai mis de côté rapidement, puis je m’y suis à nouveau intéressée quand j’ai commencé à mettre en place l’installation « Sweet Dream (Paris-Toulouse) ». Je voulais produire une série d’images puis sélectionner et suspendre l’une d’entre elle près de l’installation. L’image sélectionnée est dépendante du lieu où est montrée la pièce.

Au delà de ce parallèle à la « chose suspendue », plusieurs choses me plaisaient dans les codes et fonctions du kakemono traditionnel. Entre autres : pouvoir les interchanger selon les saisons, l’idée d’accompagnement (le kakémono va par exemple accompagner un arrangement floral), l’une de ses fonctions qui est d’aider à composer l’atmosphère spirituelle de la pièce où il est placé.

Après l’exposition à Duplex, Olivier m’a demandé si il pouvait voir les quelques tests que j’avais commencé… pour les présenter au salon du dessin contemporain. Je les ai postés ici, ne sachant que trop en penser. Au delà du fait qu’ils sont loin d’être finis (la composition ne me plaît pour le moment pas), je les trouve déjà très décoratifs et je ne sais pas si c’est une bonne chose. Par contre je suis fixée sur la phrase (issue de mon statut Facebook – cette grande machine à fiction – , référence aux deux fuseaux horaires qui m’ont « suivis » récemment) et le motif (le déplié de l’iceberg pour « Dérives »).

Retour au froid, retour aux icebergs

De retour à Paris, loin de la canicule Tokyoïte, je retrouve Marie, qui s’est activée côté tests : avec l’aide de Benjamin, elle a inséré un iceberg noir dans les prises de vue de la maquette.

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De mon côté, j’ouvre un blog spécifique au projet iceberg, pour que l’on puisse toutes les deux poster nos idées, et dialoguer plus efficacement sur le sujet !

> http://incident.net/works/iceberg/

Installation

Je veux installer le bas d’un des pop-ups dans l’espace d’une pièce où l’on aurait assez peu de recul. Les murs de cette pièce sont peints en bleu clair. On ne voit donc que la partie immergée de l’iceberg, et l’on peut se promener autour. On est littéralement immergé dans un paysage virtuel, un des possibles (le paysage réel étant d’habitude celui que l’on voit au-dessus de l’eau).
J’ai fait un modèle en 3D, avec un petit bonhomme en bas pour donner un ordre d’échelle (c’est la première fois que je fais de la 3D, mais c’est bien suffisant pour me donner une visualisation de ce que je veux).
Pour ce qui est des matériaux, je ne sais pas encore comment et avec quoi le construire (papier, bois léger, matière plastique). Néanmoins, je pourrais faire un modèle en stéréolithographie pour avoir un aperçu de ce que cela donne (même si cela reste cher…).
Je me penche sur cette question vendredi.
Et le projet d’installation n’a pas encore de nom… À suivre donc.

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Rappel :
Les icebergs sont classés en plusieurs catégories, selon leurs formes :
– Tabulaire, Non tabulaire, En dôme, Pointus, Biseauté, En bloc, Érodé
Ils flottent parce que la densité de la glace (env. 900 kg par mètre cube) est moindre que celle de l’eau de mer (env. 1 025 kg par mètre cube). Le rapport entre ces densités fait que 7/8 de la masse de l’iceberg est située sous l’eau. En règle générale, les icebergs se trouvent de 20 % à 30 % plus longtemps sous l’eau qu’au-dessus, et leur profondeur est moindre que leur longueur au niveau de l’eau.

Pour ce projet d’installation, j’ai donné une forme pointue et érodée au mien, notamment car le rapport hauteur / tirant d’eau est de 1 : 2 à 1 : 1 …
Pour plus d’infos et des images, le site du service canadien des glaces :
> http://ice-glaces.ec.gc.ca/App/WsvPageDsp.cfm?ID=239&Lang=fre

Dessin pour pop-up

Une série de pop-ups d’iceberg, de grande échelle, qui se plieraient/déplieraient dans les deux sens.
La feuille jouant le rôle de la surface de l’eau.
Je commence les dessins ici. Les proportions ne sont pas très justes, c’est le moins que l’on puisse dire, mais ça viendra au fur et à mesure des recherches. Dès mon retour en France, je fais des modèles papiers. Mais J’aimerais que l’objet final soit en matière synthétique, type plastique. Et pourquoi pas mécanisé ?
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Pour quelques explications : >http://fr.wikipedia.org/wiki/Iceberg

Ligne d’horizon

Dans le train entre Québec et Montréal, tempête de neige. Tout est blanc. Et si je suis surprise par l’aspect sauvage du paysage, je le suis encore plus par son aspect graphique, et le peu de lignes que ce paysage comporte. La plupart du temps, deux ou trois lignes fines, sombres entre le ciel blanc et la terre blanche. Elles forment des bandes, elles délimitent des zones, des fuseaux. Des interstices qui séparent deux espaces différents mais de même couleur.
J’essaye de les appréhender, les saisir, linéairement.
Par groupe de deux ou trois. À mesure que ça défile.

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Paris-Montréal, 7 fuseaux horaires en 6h…

Dans l’avion entre Paris et Montréal, je ne dors pas : je regarde passer le temps par la fenêtre, 7 fuseaux horaires en un peu plus de 6h. Le temps se ressemble, à chaque déplacement d’un fuseau à l’autre. Le ciel est clair, nous sommes au dessus des nuages… Et si je ne bougeais pas vraiment ?
Je prends une photo à chaque passage de zones pour me convaincre du contraire…

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