Ce début d’année, c’est aussi le lancement de l’organisation du festival K3, dont je suis commissaire avec Jocelyn Cottencin.
Ce festival se tiendra à Lorient du 16 au 20 Mars 2009. Il regroupera recherches, workshops, tables rondes, interventions dans l’espace public dans divers lieux désaffectés, notamment l’ancienne base de sous-marins, le Keroman 3.
Le projet K3 n’est pas de faire une exposition de plus, mais de réunir sur un temps court (une semaine) des artistes, des graphistes et des théoriciens, qui font la production graphique et artistique actuelle.
Depuis l’école des beaux-arts, cet événement développe à la fois des workshops, des tables rondes et des propositions dans l’espace public. Des temps d’expérimentation où les pratiques se confrontent, se frottent les unes aux autres. L’événement n’est plus celui de l’objet fini (exposition) mais celui d’une pensée qui s’active durant une période donnée. Les étudiants sont au cœur du projet, et la manifestation est ouverte à un public plus large.
K3 se développe en partie sur l’ancienne base de sous-marins. L’idée n’est pas d’essayer de réhabiliter ces lieux mais, pour cet événement, les «réaffecter», pendant une soirée ou sur la semaine de la manifestation. Les interventions se font sans restaurer les bâtiments, en s’installant dans ces environnements de manière précaire, comme on peut le faire pour un chantier.
K3 s’est construit sur une notion de propagation et de circulation, avec l’envie de réactiver certains lieux, de lier différentes disciplines. Le mode de fonctionnement de K3 se situe dans cette logique de connexions : que ce soit d’un médium à un autre, d’un moyen de diffusion à un autre ou d’un endroit à un autre.
K3 se développe sur trois axes : l’école Supérieure d’arts/ la zone portuaire (K3, cité de la voile, ateliers) / le centre ville, mis en réseau par les lignes de bus et la mise à disposition de vélos.
Bientôt le site en ligne : http://K3manifestation.lorient.fr