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« Mourning Jewellery for Hadaly », à l’espace Gantner

Je participe à l’exposition Hadaly et Sowana, Cyborgs et sorcières, qui aura lieu au centre d’art de l’espace Gantner (Bourogne, Franche-Comté) du 12 octobre 2019 au 25 janvier 2020.

J’y présenterai « Mourning Jewellery for Hadaly« , réalisée spécifiquement pour l’exposition grâce à l’Aide Individuelle à la création (DRAC). Cette première pièce inaugure une recherche de 2 ans à la croisée de questions écologiques, de l’obsolescence de l’homme, et de l’émergence des cyborgs. Elle fait suite à la recherche présentée à The Engine Room (Nouvelle-Orléans) et reprend les mêmes matériaux de base : conductivité (via des encres notamment) et cheveux. La prochaine étape sera présentée à Montréal en Septembre 2020 !

Photos : Samuel Carnovali
Photo: Julie Morel

Cette exposition, commissariée par Cécile Babiole, présente les travaux de : Annie Abrahams, Caroline Delieutraz, Camille Ducellier, Lynn Hershman Leeson, Agathe Joubert, Kaori Kinoshita et Alain Della Negra, Albertine Meunier, Julie Morel, Aniara Rodado, Tabita Rezaire, Christine Tamblyn, Suzanne Treister, Gwenola Wagon & LolaPerez-Guettier & Stéphane Degoutin.

« L’Ève future, roman fantastique de l’écrivain français Auguste de Villiers de L’Isle-Adam, publié en 1886, raconte comment, pour aider son ami amoureux d’une cantatrice très belle mais très sotte, l’ingénieur Edison fabrique de toutes pièces un double artificiel, Hadaly, une andréide, bien supérieure à la femme réelle. Pour donner une âme à l’andréide, Edison fait appel à Sowana, une voyante dotée d’un fluide surnaturel.
L’exposition se réapproprie la thématique de la technologie conçue comme à la fois rationnelle et magique, et substitue une vision élargie et non stéréotypée à celle misogyne du roman. La technologie n’est pas seulement l’apanage de génies mécanistes masculins qui recréent les femmes (naturellement défectueuses) selon leurs fantasmes, mais aussi un ensemble de savoirs et de pratiques partagé par les femmes (sorcières, sages femmes, guérisseuses, etc) et mis au service de la survie et du soin de la communauté depuis toujours.
Nourrie par Le Manifeste cyborg de la philosophe Donna Haraway qui dépasse les binarismes et rejette les frontières entre vivant et machine, également inspirée par l’écoféminisme de Starhawk qui régénère le concept de terre-mère vivante et sacrée, l’exposition réunit des artistes qui questionnent les technologies au sens large et leur rapport au corps. Ces artistes réinventent les figures de la cyborg ou de la sorcière, comme autant de symboles de puissance, de résistance, d’ironie et d’utopie. »

Vernissage le 12 octobre 2019 à 17h.
> Site de l’Espace Gantner.

Résidence au Bel ordinaire en juillet 2019, avec Le sans titre

Je suis en juillet en résidence au Bel Ordinaire pour la préparation de l’exposition Reconfiguration des particules. Cette exposition, commissariée par le collectif Le sans titre, aura lieu au BO en janvier 2020.
La résidence est consacrée à la création et impression de sérigraphies (350 !) pour l’exposition, et qui seront distribuées au public lors du vernissage et durant toute la durée de l’exposition. L’idée est de déconstruire la broyeuse de chocolat de Marcel Duschamp – élément à l’origine de la réflexion pour ce commissariat. Par différents motifs, modules, trames, couleurs, et par couches successives, nous proposons une relecture iconoclaste de la broyeuse, chacun des exemplaires imprimés étant uniques. Cécile Babiole et moi-même sommes accompagnées par Martha Dro, assistante extraordinaire, actuellement étudiante aux arts-déco à Paris.
Lors de cette résidence nous avons croisé plein de personnes aux travaux passionnants : Annely Boucher qui travaille sur autour de la rencontre, de l’écoute et de la prise de parole (elle aurait pu prendre part au projet à la Nouvelle-Orléans tellement ses thèmes de recherches sont proches du projet !), Fabien Zocco (qui avait participé il y a quelques années à la résidence Géographies variables France-Québec), Elsa Aupetit et Martin Plagnol (studio Kiösk) dont j’ai acquis une jolie publication (éditée par leur maison d’édition Dumpling Books pour la bibliothèque de la résidence à Briant), et enfin Romain Jarry, comédien et metteur en scène… Une belle équipe !

Revue Intermédialités

Je suis très heureuse d’annoncer la parution du nouveau numéro d’Intermédialités, revue canadienne d’Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques  et à laquelle j’ai contribué avec un portfolio d’artiste. Ce numéro, intitulé « cacher / concealing« , a été dirigée par deux personnes dont j’admire le travail et l’énergie : Sophie Toupin et Nathalie Casemajor ! Elles m’ont laissé carte blanche pour développer ce portfolio, qui me sert actuellement de base pour une édition d’artiste à paraître en édition limitée à l’automne !
Le numéro est disponible sur la plateforme d’Érudit et bientôt en format ePub.
Si vous êtes à Montréal, ne manquez pas la sortie officielle le lundi le 13 mai 17:30 à la Librairie Le Port de tête.


Erin Shirreff, Ulla Von Brandenburg, CAC Nola

Hier, lors de ma visite de l’exposition « Hinge Pictures: Eight Women Artists Occupy theThird Dimension » au Centre d’art contemporain de la Nouvelle-Orléans, j’ai découvert les travaux de Erin Shirreff (Canada) et Ulla Von Brandenburg (Allemagne). Je n’avais pas mon appareil photo avec moi, alors voici quelques images et une vidéo (en allemand) trouvées sur Internet à mon retour !

Erin Shirreff :


Ulla Von Brandenburg :

Organology Performance Guide

Je viens de participer au projet « Organology » de Ross Louis, Jade Perdue (Performance Studies Lab et musicologie, Xavier University, Nouvelle-Orléans) et Liz Page (Musicologie, Columbia University, New York).
Ce projet prend la forme d’une bande son sérialiste et d’un guide pour « performer » la ville de New York et de la Nouvelle-Orléans, lors d’une promenade dans une rue de chacune de ces villes.
Ma contribution a consisté à créer la forme visuelle du guide, qui a été imprimé en riso (bleu/noir/rouge) par Constance Nola.
Quelques images prises au Patti Pace Perfomance Festival qui a eu lieu en février au Centre d’Art Contemporain de la Nouvelle-Orléans et où le guide a été diffusé pour l’une des sessions de performance.
Par ailleurs, le festival m’a permis de découvrir la performeuse Kaneza Schaal !



Exposition à The Engine Room, Nouvelle-Orléans

(English Bellow!)
Ma prochaine exposition solo aura lieu à The Engine Room de la Nouvelle-Orléans du 9 novembre au 14 décembre 2018. Pour cette nouvelle version de « Clear, Deep, Dark », je présenterai une sélection de travaux récents et quelques travaux anciens, commissariés par Amy Mackie, de PARSE.
Je vous donne RDV lors du vernissage le 9 novembre 2018 à 18h !
Plusieurs événements auront également lieu durant l’exposition :
– Un atelier animé par Geir Haraldseth (directeur du Rogaland Kunstsenter, Stavanger, Norvège) et Stina Högkvist (directrice des collections du Nasjionalmuseet à Oslo, Norvège) > le 12 novembre à 18h30.
– Les ouvertures des 110 ateliers du bâtiment où se trouve the Engine Room > le 31 novembre toute la journée.

The Engine Room,
2809 N. Reobertson Street,
New Orleans

I am so happy to be announce my first solo exhibition in New Orleans, curated by Amy Mackie, from PARSE, at The Engine Room, New Orleans. The opening reception is on November 9 at 6PM, and the exhibition will run from November 9 to December 14, 2018. This will be my largest exhibition to date, and I am very pleased to be working with Amy and Parse to present both old and new works!
Other events during the show include:
– A workshop by Geir Haraldseth (Director of Rogaland Kunstsenter, Stavanger, Norway) and Stina Högkvist (Head of collections at the Nasjionalmuseet, Oslo, Norway) >  12 November, 6:30PM.
– Open studios at 2809 N; Robertson and as well as the the Engine Room > 31 November; all day.

The Engine Room,
2809 N. Reobertson Street,
New Orleans

Je suis très heureuse de participer avec Véronique Savard, au colloque « Repenser les humanités numériques », jeudi 25 octobre à 14h, à l’Université de Montréal !
Nous y présenterons nos travaux et ceux de Cécile Babiole, Dominique Siroit et Robert Saucier,

I am really happy to announce that I will be participating with Véronique Savard to the « Thinking the Digital Humanities Anew » at the University of Montreal, on Thursday, 25 November, at 2PM!

> Repenser les humanités numériques, Centre de recherche interuniversitaire des humanités numériques.

Texte introductif :

S’il existe de nos jours une pluralité de pratiques réflexives en arts visuels dont les productions servent à éclairer l’apport déterminant du numérique dans nos sociétés contemporaines, de nombreux travaux revendiquent également et depuis le Post-Internet le glissement de l’espace physique dans la culture en réseau (et inversement) et la capacité des documents numériques à se reproduire et à muter indéfiniment. Outre la volonté d’élargir le cercle de diffusion et de circulation des œuvres d’art sur les réseaux, ces stratégies inédites de production, lesquels rendent dynamique la correspondance entre l’œuvre, le matériau numérique et sa documentation, sous-tendent un espace de réflexion critique et rhizomatique à partir duquel on peut soutirer certains traits communs.

La conférence que nous proposons s’inscrit à la suite d’une rencontre entre artistes-chercheurs du domaine des arts visuels et médiatiques. Notre groupe de recherche, constitué de cinq artistes québécois et français de différentes générations, travaille de manière à mettre en exergue et éclairer les structures paradigmatiques, méthodologiques et épistémologiques relatives à l’expérience numérique. Notre projet de recherche et de création est animé par des questions soulevées par la matière technique et culturelle à partir desquels découlent différentes postures de détournement et de remédiation des objets esthétiques, interactifs, textuels et programmés. Il consiste à rendre visible, discuter et situer les spécificités de nos problématiques dans un contexte où les enjeux sociaux, économiques et politiques, soulevés par le numérique, engagent une prise en charge artistique des processus idéologiques.
Notre présentation s’articulera autour d’une sélection d’images relatives à la documentation de projets d’expositions élaborées par les artistes du collectif. Ces Å“uvres, réalisées par Dominique Sirois, Robert Saucier, Cécile Babiole, Véronique Savard, et Julie Morel ont la particularité, tant sur le plan formel que conceptuel, d’avoir pris naissance dans et par le numérique, bien qu’elles soient également porteuses d’une réflexion sur l’hybridité des médias et sur leurs dispositifs de présentation dans l’espace d’exposition. En effet, ces modes relationnels (et de distanciation) entre appropriations des dispositifs technologiques, interactifs ou langagiers couplés aux médias traditionnels et moyens de diffusion au sein même de l’espace codifié qu’est la galerie, permettent – de par la nature même des Å“uvres d’art – un rapport sensible aux technologies, dans lequel le visiteur peut trouver un espace d’ouverture tant critique que visuel. Ce lien concret dans la construction de l’expérience nous est cher du fait que nous évoluons dans une société de consommation du numérique, et subissons quotidiennement et à long terme ses effets : des politiques d’utilisation des réseaux sociaux à l’impact écologique de l’obsolescence programmée ou d’un data center, en passant par les algorithmes « patriarcaux » ou autres outils cybernétiques autoritaires.

La coexistence entre ces différents points vus où s’entremêle la complexité des transformations, par le numérique, des formes visuelles, du langage et de la société dans son ensemble se présente en outre comme une préoccupation commune à ces positions artistiques et font la richesse de cette collaboration. En cheminant à travers différentes œuvres, nous aborderons des questions d’ordre pratique et théorique: quels sont les caractères anticipatoires et normatifs propres aux matériaux culturels numériques ? Comment l’œuvre d’art peut-elle désactiver ou court-circuiter un usage récurrent et dominant de la technologie ? Quelles en sont les portées créatives et philosophiques ? Quels en sont les contours et singularités ?

Quelques images :

User Agreement, Véronique Savard


Bzzz, le son de l’électricité, Cécile Babiole


Infrasense, Robert Saucier + KIT


Di$play Body, Dominique Siroit


A.F.K., Julie Morel

Exposition au Centre d’Art Contemporain, Nouvelle-Orléans, 4 août 2018

(English Bellow!)
Je suis très heureuse de participer à l’exposition « Constructing the Break », qui aura lieu au Centre d’Art Contemporain de la Nouvelle-Orléans du 5 août au 6 octobre 2018, et qui inaugurera la nouvelle saison du Centre d’art. J’y présenterai des sérigraphies réalisées à l’encre conductrice, une série intitulée « Deep ».
Je vous donne RDV lors du vernissage le 4 août 2018 à 17h30, en présence des artistes et de Allison M. Glenn, commissaire de cette exposition.


I am very happy to be included in the Exhibition « Constructing the Break », curated by Allison M. Glenn, at the Contemporary Art Center in New Orleans from August 4 to October 6, 2018. I will present prints made with conductive ink, a series  entitled « Deep ».

« The Mississippi River makes meaning of the landscape as it careens through the United States, flowing South from Minnesota through the Midwest, caressing the edges and embankments of Wisconsin, Iowa, Illinois, Missouri, Tennessee, and Arkansas, until finally pouring down through Louisiana to empty into the Gulf of Mexico. The landscape is similarly marked by the bodies who move through it, by the passing of time, and by the social politics that inform migration, homesteading, and documenting cartographies.
With these considerations, this exhibition looks to the intersection of the body with the landscape—from the gentle overlap of conceptual practices and the physicality of environments to spatial politics that are deeply embedded within the social fabric of this country.  This exhibition considers artistic practices that engage with the shape-shifting that is at the core of New Orleans, where the concept of being rooted is consistently tempered by infrastructural fragility. »

This exhibition is organized by the Contemporary Arts Center, New Orleans, and curated by Allison M. Glenn. Support for this exhibition is provided by the Azby Fund, Sydney & Walda Besthoff, The Helis Foundation, the Welch Family Foundation and the Visual Arts Exhibition Fund.

 

Saint-Sulpice, Saint-Sulpice, Saint-Sulpice

(English below…)
Cette semaine, je collabore avec Ross Louis pour les visuels d’un de ses projets de performance (un petit guide pour faire ses propres expérimentations performatives, dans trois lieux de Montréal !) .
Ce projet s’appelle Saint-Sulpice, Saint-Sulpice, Saint-Sulpice, en référence à Perec, et en voici les grandes lignes :

Un projet in situ qui invite les participants à créer une « performance infra-ordinaire » en rendant visite à des lieux identifiés à Montréal, qui tous portent le nom « Saint-Sulpice ».
Le projet ré-imagine l’expérimentation infra-ordinaire que mena Georges Perec Place Saint-Sulpice à Paris en 1974 [ce qui se passe quand il ne se passe rien, sinon du temps, des gens, des voitures et des nuages ?]. Ce projet fait également référence à Mobile, l’œuvre de Michel Butor (1963) qui, lors d’un tour des États-Unis, navigue entre différents lieux éponymes et en propose des observations.
Saint-Sulpice, Saint-Sulpice, Saint-Sulpice consiste en une série des protocoles performatifs inspirés par l’haïku, et fût développé lors de visites répétées à Montréal, sur des lieux nommés « Saint-Sulpice ».

A site-specific project that invites participants to create “infraordinary performances” by visiting selected places in Montréal bearing the name “Saint-Sulpice.” The project re-imagines Georges Perec’s 1974 experiment with the “infraordinary” at Place Saint-Sulpice in Paris (“what happens when nothing happens other than the weather, people, cars, and clouds?”). It also references Mobile, Michel Butor’s 1963 work which documented a tour of the United States by transposing observations of various places with the same name.
Saint-Sulpice, Saint-Sulpice, Saint-Sulpice consists of a series of haiku-inspired performance protocols which were developed after repeated visits to sites named “Saint-Sulpice” in Montréal.


– Ross Louis : Research & performance concept / recherche & conception de la performance,
Julie Morel : Graphic Design,
– Printing : Constance Risograph Editions, New Orleans, Louisiana,
– With the support of /Avec l’aide de : Xavier University of Louisiana via the Performance Studies Lab, College of Arts and Sciences, and Center for the Advancement of Teaching
and Faculty Development,

Clear, Deep, Dark – The Hawn Gallery, Dallas

J’ai le plaisir de présenter mon dernier projet, « Clear, Deep, Dark », lors de mon exposition personnelle à la Hawn Gallery, Dallas, du 26 janvier au 11 mars 2018.
Vernissage le 26 janvier à partir de 17h.

« Morel is a net artist, and as such, her works use the internet as a canvas and medium. In addition, she incorporates other media into her work, including technology, books, typography, and drawings to realize the relationships between text and image.
Morel’s projects are never insular, as most of them involve collaborations with other artists, writers, and designers. One such project initiated by Morel is the AFK project (2014-2016); a series of exhibitions, online proposals, and plastic research. The first three of these exhibitions took place at the Galerie des Étables (Bordeaux) in 2014, followed by an online conversation with Karine Lebrun and exhibits at the Quartier Centre d’art, a project center.
The acronym AFK references “away from the keyboard,” which lets people know that the user is away from the computer. This project examines objects created digitally and distributed via the internet. This transmission creates a continuous cycle whereby objects transform and shift long after their initial creation. On her website, Morel describes the purpose of this project, “The AFK project aims to explore these [digital and textual] relationships through long-term plastic research in the form of exhibitions, online proposals, conversations, and publications.

Clear, Deep, Dark features new works by Julie Morel. Morel’s work examines the transformation of objects and their versions – their original physical forms and new manifestations the objects take online.
The exhibition at the Hawn Gallery presents a series of prints and drawings that are, in fact, titles of art works located on personal hard drives, in private spaces, or they are indexes of pages found on the Darknet, all of which remain inaccessible to the audience. These titles and indexes are literally “brought to light” within the exhibition space: all of the prints and drawings are made with conductive ink and embedded with LEDs. Viewers are therefore placed in a situation where they first see the exhibition as abstract constellations of light, and only after getting closer to the work can they read the actual inscriptions. »

Emily Rueggeberg, curator.

The Hamon Gallery’s blog
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Montréal

Me voici pour un an à Montréal, en tant qu’artiste en résidence à l’École des arts visuels et médiatiques de l’Uqam. J’y mènerai des recherches, expérimentations sur une nouvelle bouture du projet A.F.K., intitulé Clear, Deep, Dark. Les nouvelles propositions vont être montrées lors d’une exposition solo à la Hawn Gallery (Dallas) en janvier.
Je vais aussi enseigner un cours (Textualité) – qui existait déjà mais semble fait sur mesure !
Je viens d’emménager pas très loin de l’Uqam, dans mon appartement qui comporte un studio dédié. Avoir un lieu pour pratiquer est une nouveauté pour moi. Pendant très longtemps j’ai favorisé une pratique de l’art lors de résidences ou de voyages, ou dans des lieux ponctuels comme dans des ateliers techniques spécifiques (sérigraphie ou céramique par exemple), ou simplement dans mon ordinateur. Clear, Deep, Dark est un projet qui parle de la dématérialisation des objets artistiques… j’espère ne pas trop produire de « matériel ».


Ephemera-Obscura au Centre d’art Contemporain, Nouvelle-Orléans

Demain soir, filez au Centre d’art Contemporain de la Nouvelle-Orléans pour le vernissage de l’exposition Ephemera-Obscura où je montre une version encadrée et installée de la série d’impressions en risographie « Ghost – A.F.K. »
See you there!

Ephemera-Obscura
Du 5 août 2017 au 1er octobre 2017, CAC – Nouvelle-Orléans
Vernissage le 5 août à partir de 17h30.
Contemporary Arts Center
900 Camp Street – New Orleans, LA.
Evènement sur Facebook

Résidence à Briant cet été

 


Après la résidence de Gina Phillips à Briant, dans le cadre des résidences incident.res avec le soutient de la Drac Bourgogne, me voici à présent avec Cécile Babiole pour une séance de recherches et travail pour notre projet de costume connecté, que nous avions laissé de côté durant mon séjour aux USA. Pour le moment, nous nous posons des questions de maillage en plastique…

Shake What your Mama Gave You au Joan Mitchell Center, 3 Mai 2017 – 18-21h

Venez au Joan Mitchell Center écouter artistes, designers, chercheurs, qui parleront du livre « Shake What your Mama Gave You » et des thèmes qui y sont abordés.
Avec: Katrina Andry (artist, New Orleans), Maaike Gouwenberg – Deltaworkers (curator, Netherlands), Erik Kiesewetter (Constance / graphic designer, New Orleans), Parse / Anna Mecugni (curator, Italy & New Orleans), Julie Morel (artist, France), Gina Phillips (artist, New Orleans), and Robin Vander (scholar, New Orleans).

Fulbright à Loyola University, Nouvelle-Orléans

Je suis, grâce à la Fondation Fulbright, un « Scholar in Residence » à l’Université Loyola à la Nouvelle-Orléans. Arrivée depuis 3 semaines, j’y resterai durant un an et y enseignerai deux cours : en design expérimental et sur les formes d’éditorialisations contemporaines (livres, sites internet, publications en ligne, dans l’espace d’exposition). Je poursuivrai également mes recherches et travaux artistiques, notamment celles commencées lors de la résidence Hors les murs à New York et Chicago.

Je posterai ici quelques articles de mon expérience à la Nouvelle-Orléans.
Une première carte postale, vue de mon bureau/atelier.
See you soon !
vudemonbureau

Boston-Cambridge

Quelques photos glanées lors du week-end chez mon amie Joëlle Bitton, à Boston et Cambridge. Longue séance au musée de Harvard, une collection magnifique à faire tourner la tête, puis à la Collection of Blaschka Glass Models of Plants au musée d’histoire naturelle, étrangeté et virtuosité de maîtres verriers au service de la botanique.

Le lendemain, visite décevante au musée d’art contemporain de Boston, mais la vue sur la baie de Boston Harbor fait spectacle, au centre de consultation et à l’extérieur, le vent en plus.
Le lundi tourner et retourner autour du bâtiment du Carpenter Center for visual Art (Le Corbusier) juste à côté du musée, mais fermé, puis visite inutile au musée du MIT (où des gens très intelligents montrent/parlent de manière pas intelligente de leur travail) – si ce n’est pour les pièces d’Arthur Ganson, à la poésie entre Tinguely et « Joseph Cornnell » mais qui, extrêmement mal montrées, passent pour anecdotiques – la honte.

Cambridge est un endroit étrange, une ville-village belle et propre, peuplée d’étudiants en pyjama, paradoxale de la vision autoritaire de l’enseignement qui s’étale sur les façades des bâtiments, gravée en lettres majuscules.
Effectivement, This is Not a Time for Dreaming.

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> Power of Death, William Holbroock Beard

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> The Infant Moses (détail), Gustave Moreau

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> Leander’s, Sanford Robinson Gilford Tower on the Bosporus

hp
> Harriet Leavens, Ammi Philips

mg
> Still Life with Medlars and Gooseberries, Adriaen Coorte
mk> Wall Hanging, Margarete Köhler

lmn
> A18, Làzlo Moholy-Nagy

wj
> Housing Development, Werner Jackson, Walter Gropius

anim
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> Ed Ruscha.

Kalma Latifolia, le long du Carpenter Center for visual Art …

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… Blaschka Glass Models of Plants, avec des Kalma Latifolia en verre :
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Atelier à la Villa Vassilieff

Cette semaine, les étudiants qui participent à Géographies variables seront en « workshop » avec l’artiste Iris Haeussler et la commissaire Catherine Sicot, à la Villa Vassilieff du 10 au 12 mai. Ces quatre jours d’atelier se concentreront autour du projet Sophie La Rosière.
Développé depuis 2009, ce projet au long cours, pré­senté à la Villa Vassilieff, s’ancre dans l’his­toire de la moder­nité pari­sienne. En sui­vant la bio­gra­phie détaillée d’une artiste fic­tive ayant vécu dans le Paris du début du XXe siècle, Sophie la Rosière redé­cou­vre des métho­do­lo­gies et des modè­les pos­si­bles, pour mieux appré­hen­der la cons­truc­tion de l’his­toire de l’art.

À travers ce workshop, nous explorerons et imaginerons des biographies possibles pour Sophie La Rosière. Le workshop culminera avec la préparation et la réalisation d’un « Dîner de têtes », au milieu de l’exposition Groupe Mobile, jeudi 12 mai au soir, auquel participeront plusieurs invités, et auquel les étudiants seront associés : repas, mise en scène, décor, situations, conversations, comment chaque élément de ce dîner pourrait-il participer de la fiction Sophie Rosière, contribuer à la construire et à la mettre en réflexion ?

Ce sera le dernier atelier du programme de recherche Géographies variables, qui s’arrête en juin, avec la sortie de l’édition « Shake What your Mama Gave You ».

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Vue de l’exposition Groupe Mobile (photo : Aurélien Mole).

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Les étudiantes de l’EESAB en train de préparer le Dîner de têtes, avec performances, images (dont certaines qui ont été ajoutées à l’exposition Groupe Mobile), menus et cuisine… (photos : Yoo-Jean).

« Le territoire, la carte », au Bel ordinaire du 23 mars au 30 avril 2016

Ce soir aura lieu le vernissage de l’exposition « Le territoire, la carte, exposition du Sans titre« , au Bel Ordinaire (espace d’art contemporain, à Pau), une exposition que j’ai commissarié et créé avec Le sans titre, collectif d’artistes-commissaires regroupant Cécile Azoulay, Cécile Babiole et moi-même.

Exposition du 23 mars au 30 avril 2016 – Vernissage le 22 mars à 19h, performance à 19h30
Le Bel Ordinaire, espace d’art contemporain
Les Abattoirs, allée Montesquieu, Billère
Tel : 05 59 72 25 85 – Horaires d’ouverture : du mercredi au samedi, de 15h à 19hcarteterritoireLe sans titre, ‘Untitled (A4) », d’après « Untitled #88 » de Martin Creed

Nouvelle exposition du collectif Le sans titre, Le territoire, la carte explore la mise à plat, comme outil d’interprétation critique d’œuvres en volume pré-existantes, la traduction en deux dimensions permettant de révéler et de déployer des structures masquées par le volume.
L’exposition se développe à partir de la sélection d’une dizaine d’œuvres matrices iconiques de l’histoire de l’art de l’antiquité à nos jours, qui ne sont pas exposées mais transposées et littéralement mises à plat par les soins du collectif. Ces Å“uvres réinterprétées investissent l’espace d’exposition sous la forme de plans, coupes, patrons, cartes, représentées à différentes échelles. Ce processus de déconstruction qui va du dépliage à l’écrasement, manière iconoclaste d’appréhender les Å“uvres référentes, s’appuie sur des matériaux volontairement sommaires et accessibles : feuilles de papier A4, punaises de bureau, adhésif d’emballage, médium…
À l’inverse d’Edwin Abbott dans son livre Flatland, c’est du passage de la tri-dimensionnalité à la bi-dimensionnalité dont il s’agit ici. S’approprier une œuvre, la décortiquer couche par couche, en déployer ses constituants, débusquer sa géométrie sous-jacente ou encore son appartenance à une norme dominante, puis reconstruire de nouveaux objets plutôt que s’adonner au commentaire, c’est franchir le pas de la théorie à la pratique et faire l’expérience de la critique en action.
Cette attitude interventionniste relève de la conception du commissariat adoptée par Le sans titre, une pratique artistique à part entière.

Merci à L’ équipe du Bel Ordinaire, Martin impressions, Jocelyne Quélo, Édouard Sufrin, la Drac Bourgogne et Incident.res.
Quelques images…
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Conférence à Paris 8, lundi 14 février 2016

Cette semaine, j’ai le plaisir d’aller faire une conférence à l’université Paris 8, sur une invitation de Martine Bubb.
Je présenterai différents travaux, récents :  Le virus s’appelait « I Love You », Partition, A Pyhrric Victory, ou moins (tels que les générateurs de textes réalisés dans les années 2000 ou encore Sweet Dream), et bien sur A.F.K. sur lequel je travaille en ce moment.

See you there!

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Partition (2010)

 

 

Villa Médicis Hors les murs / Fulbright

2016. Nouvelle année, bonnes nouvelles.
Je suis lauréate, pour mon projet A.F.K., du programme de l’institut français la Villa Médicis Hors les Murs, et je partirai donc à New-York, Chicago et la Nouvelle-Orléans en milieu d’année.

Je suis également lauréate de la bourse américaine Fulbright, « Scholar in Residence » qui me permettra de passer ensuite une année à faire des recherches pour A.F.K. et enseigner les pratiques éditoriales à Loyola University à la Nouvelle-Orléans.

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See you there! :)

Affiche pour le séminaire de Catherine Rannou (École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Val de Seine)

Quelques posters réalisés pour Catherine Rannou, artistes et architecte, avec qui j’avais déjà collaborée : elle était venue en résidence Géographies variables à Lorient en 2012, et nous avions aussi organisé un atelier au Seamen’s Club, sur le port de Lorient en 2014.
Catherine enseigne à présent à l’École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Val de Seine et propose un séminaire intitulé hypersitutation. Ces posters donnent la philosophie de ce séminaire, qui est attaché à un projet réel : Transrural Lab qui situe son terrain de recherche dans une ancienne exploitation agricole dans le centre de la Bretagne.hypersituation hypersituation2 hypersituation3
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Briant

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Bonne nouvelle pour Incident.res qui a reçu l’aide pour « l’allocation de l’atelier » de la Drac Bourgogne ! Cette bourse va permettre de finir l’atelier à Briant (refaire 2 murs, changer deux fenêtres, et mettre un chauffage permanent) et d’accueillir les futurs résidents dans de meilleures conditions.

À Briant pour l’été, see you there!

A.F.K. au Quartier centre d’art

Photos de l’exposition A.F.K., au Quartier Centre d’art (Quimper), du 17 avril au 17 mai 2015.
Cette exposition a été accompagnée d’une conversation, le 7 mai 2015, dans l’espace d’exposition, avec Karine Lebrun, et d’une programmation « vidéo-hacking » durant la nuit des musées.

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Crédits photos : Dieter Kik, Mathieu Roquet et Julie Morel.

Liste des pièces.

Murs de droite à gauche

Mur 1
• Empty your Mind (2014).
Vidéo de 40mn environ. D’après un extrait de 2mn36 de The Lost Interview (9 décembre 1971). Vidéo ajoutée le 30 mai 2014 par Jodorowsky’s Dune.
• Conversation, version papier (2014).
Impressions A4 en couleur, montages/recadrages d’images. D’après la conversation avec Karine Lebrun sur le site internet Tchatchhh.

Mur 2
• Conversation, version papier (2014) – suite.
Impressions A4 en couleur et montages/recadrages d’images. D’après la conversation avec Karine Lebrun sur le site internet Tchatchhh. http://tchatchhh.com
• Dessin électrique #1 – TOR (2015).
Dessin à l’encre conductrice argent, LEDs, système électrique. Dimensions : 65 x 50 cm.

Porte
• Fantôme #2 (2014).
Impression jet d’encre sur papier dos bleu. Dimensions : 9 x 50 cm. D’après la photo d’une perruque en cheveux naturels noirs, posée sur une table de l’exposition A.F.K. #1
(Bordeaux, avril 2014).

Mur 3
• Dessin electrique #1 – A.F.K. (2015).
Dessin à l’encre conductrice argent, LEDs, système électrique. Dimensions : 65 x 50 cm.

Mur 4
• DarkNet (Alphabay), DarkNet (blackBank), DarkNet (Evolution), DarkNet (Majestic), DarkNet (Middle Earth) – (2015).
Série de 5 filets synthétiques pour perruques. Dimensions : 9 x 50 cm. Visualisations des statistiques de connexion de cinq des plus grands sites de marché noir en ligne à la date du 1er janvier 2015, entre 15 et 16 heures.

Dans l’espace
• Manifeste (2014-15).
Cheveux humains sur papier bristol. Caisse américaine. Dimensions : 65 x 45 cm.

Table (dimensions 120 x 60 x 80 cm)  et angle du mur
• Fantôme #3 – L’image-objet Post-Internet, une version (2014).
Impressions sur papier blanc. (50 ex.). Traduction du texte anglais The Image Object Post-Internet d’Artie Vierkant.
• Empty your Mind (2014).
Un poster N&B, format A2 (tirage original 500 ex.).
• Crawling Through the Night Sotfly (My Burden) (2013).
Une carte postale (tirage original 500 ex.). Éditée dans la collection Save the Date, Ultra Éditions (Brest).
• Con/vers(at)ion, (2014).
Impressions A4 en couleur. (50 ex.). D’après la conversation avec Karine Lebrun sur le site internet Tchatchhh.
• A.F.K., entretien (2014).
Un dépliant 30 x 30 cm. (tirage original 100 ex.).
Entretien entre Julie Morel et Camille de Singly, Rodolf Delcros, Elodie Goux, Léna Peynard et Elsa Prudent, réalisé les 26 et 27 mars 2014.
• Version papier (2015).
Journal de 16 pages couleurs (tirage original 50 ex.).

Bandes sons
• Empty your Mind (2014). Durée 40mn.
Bande son de la vidéo Empty your Mind (2014).
• Rio (2014-2015). Durée variable.
Version par David Bideau, d’après la playlist GotaloNia Songtrack et la bande son de la vidéo Empty your Mind.

Off-Shore (bureau situé au dessus de l’espace d’exposition.
• Void (2010). Dessin à l’encre noir, issu de la série Organ. Dimensions : 82 x 45 cm (encadré).

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Présentation de Géographies variables à ELIA

Je participe à / I’m going to participate to ELIA’s 7th Teachers’ Academy.
10-12 May 2015, location: Fontys School of Fine and Performing Arts. Tilburg (Holland).

Perspectives in Learning: Presentations
•
In A Manner Of Speaking – First Language presentations, Karin Arink
Willem de Kooning Academie Hogeschool Rotterdam

• Variable Geographies, Julie Morel
École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne (EESAB)
In the French art schools system, research and teaching are two separated streams when really they are two sides of the same entity, or should at least benefit one another. 
Through the Géographies variables project – a 3 years project which includes art productions, residence programs, field trips, exhibitions, workshops, demos, talks and resource exchanges – this presentation aims to share and discuss how a research project within an art school can be at the center of pedagogy.

• Cultural Spaces and Design – Reflections on Design Education, Anka Falk
Fachhochschule Nordwestschweiz – Hochschule für Gestaltung und Kunst – Institut HyperWerk

 

A.F.K., exposition au Quartier centre d’art, Quimper

Exposition du 18 avril au 17 mai 2015, Project room du Quartier.
Vernissage : vendredi 17 avril à 18h30

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Commencée en 2013, cette recherche plastique s’attache à explorer les conditions de production d’objets artistiques produits à l’époque du post-internet, celle de la prolifération du réseau.
A.F.K., acronyme de Away From Keyboard – loin du clavier – renvoie à ces moments où les internautes sont loin de l’écran et laissent un message pour marquer leur absence aux autres. Choisir ce titre, c’est s’attacher à explorer les conditions d’une pratique artistique à l’époque du post-Internet : envisager les œuvres d’art sous des modalités de versions plutôt que de séries, de flux plutôt que d’œuvres matrices et d’occurrences se référant à celles-ci, d’absence plutôt que de matérialités systématiques.
Développée tour à tour dans divers lieux (galeries, internet) et supports (électroniques, éditions papier, dessins, dispositifs et installations), cette investigation se figera le temps d’une exposition dans l’espace du Project Room du Quartier avant de réintégrer un état non-formalisé.

http://www.le-quartier.net/Julie-Morel

Sculpture Question

Sculpture Question. In Reponse to Eco-political Landscape, Galerie de l’EESAB – Site de Lorient
Vernissage le mardi 10 mars à 18h / Exposition du 10 au 17 mars 2015

Galerie ouverte du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 20h, et le samedi de 14h à 18h
1 avenue de Kergroise, 56100 Lorient
Tel : 02 97 35 31 70 – http://eesab.lorient.fr

Commissaires de l’exposition : Julie Morel, Marion Bailly-Salin
Image : Beacon series (Groix) – Julie Morel

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Journée d’étude Géograhies variables à l’EESAB

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Journée d’études le mercredi 4 février 2015 à 9h30

Conférences et présentations
â–º9h30 – 12h30 :

> Marion Bailly-Salin et Nicolas Desverronières, anciens étudiants, artistes : présentations des propositions finales suite au voyage à la Nouvelle Orléans.

Marion Bailly-Salin  s’intéresse au rapport à l’autre. Rencontrer quelqu’un c’est rencontrer des pensées, une histoire, des expériences. Comment les donner à voir ? Mettre en scène l’autre, révéler des questions, dessiner son rapport à celui-ci et tenter d’effectuer des portraits, parfois même des autoportraits  sont les questions qui traversent son travail.

Nicolas Desverronières produit des fictions à partir des normes et standards de la vie quotidienne fictions. Gratter le vernis, déraciner la moquette, écorcher le plancher et labourer le panneau de particules, constituent divers moyens de produire des fictions : autant de sabotages ludiques réactivant un rapport physique à un monde s’affirmant comme tactile et paradoxalement de moins en moins palpable, de plus en plus lisse.

>Julie Morel, artiste et enseignante à l’EESAB-Lorient : Retour sur le contexte des arts visuels à la Nouvelle Orléans, présentation du projet « Neutral Ground »

« Julie Morel se définit volontiers comme une artiste du net, appréhendé à la fois comme l’espace, l’objet et le média de ses créations. Elle y développe et y ancre le récit de son Å“uvre, qui se tisse au jour le jour dans les ramifications de ses multiples projets de recherche, de création et de commissariat. »
Transversale, sa pratique est alimentée par une volonté d’interroger les relations quotidiennes qu’entretient l’homme avec la technologie, notamment au travers du langage.
Elle expose régulièrement son travail en France ou à l’étranger, dans des institutions ou des structures indépendantes.
Elle enseigne aujourd’hui à l’EESAB où elle dirige le programme de recherche Géographies variables.

> Karen Dermineur, commissaire d’exposition : Désert numérique , contexte, enjeux et transmission d’un festival en milieux rural

Karen Dermineur est artiste, curatrice d’expositions multimédia, organisatrice d’événements culturels et artistiques, curieuse des relations interpersonnelles via l’interface technologique (entre désir, art et technologies). Elle enregistre les lignes, les couleurs et les sons, conférences, promeut les logiciels libres et réalise des sites Web culturels. Elle a créé le noeud « Upgrade!Dakar » sur l’état de la création numérique en Afrique, et a rejoint Maria Luisa Angulo dans Trias Culture pour promouvoir la création numérique en Afrique. Elle vit et travaille à Dakar (Sénégal). Elle est agelement à l’initiative du festival « Déserts numériques« , qui tous les ans rassemble quarante artistes internationaux dans le contexte unique du village de Saint-Nazaire-le-Désert en Drôme provençale, autour des pratiques artistiques contemporaines et numériques.

 

â–º14h00 – 16h30 :

> Florent Perrier, chercheur en esthétique et théorie des arts : « Rose X – lignes de l’entrelacement passionnel en Harmonie », présentation sur le paysage autour du phalanstère

Florent Perrier, Docteur de l’Université Paris I, est chercheur associé à l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine et aux Archives Walter Benjamin de Berlin. Outre sa thèse sur les rapports entre l’art, l’utopie et le politique à paraître aux éditions Payot dans la collection « Critique de la politique », il prépare un ouvrage consacré aux regards politique et esthétique de W. Benjamin sur l’Å“uvre de Charles Fourier.

> Cécile Babiole, artiste : présentation du travail de l’artiste

Cécile Babiole est une artiste active dès les années 80, dans le champ musical d’abord, puis dans les arts électroniques et numériques. Elle associe dans ses créations arts visuels et sonores à travers des installations et des performances qui interrogent avec singularité et ironie les médias. De dispositifs performatifs aux dispositifs impliquant le public, elle questionne de plus en plus les technologies et tente d’en transposer de façon détournée les usages normés dans le champ de la création. Cécile Babiole s’approprie un registre machinique et une culture de masse pour en tirer une confrontation entre créativité et déterminisme, usages passés et présents, techniques obsolètes et contemporaines. Son travail a été exposé internationalement : Centre Pompidou Paris, Mutek – Elektra Montréal, Fact Liverpool, MAL Lima, NAMOC Beijing … et distingué par de nombreux prix et bourses.

> Donald Abad, artiste : présentation du travail de l’artiste.

Diplômé et post-diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, Donald Abad mène de front, depuis 2003, projets artistiques, résidences d’artistes et enseignements à l’École supérieure d’art et de design d’Amiens, aux Ateliers du Carrousel du Louvre, à l’Académie Charpentier et à l’Université Paris 8.
« Donald Abald explore dans son travail la dualité technologie/nature, deux notions fortes englobant les concepts des nouvelles technologies nomades (GPS, autonomie, temps réel/temps différé, nouveaux territoires de l’information et de la communication), de la performance (au sens artistique et sportif du terme) et du land-art.
C’est un artiste néo-romantique multimédia dans le sens où son exploration des nouveaux média et des technologies nomades n’est jamais le résultat présenté mais le moyen de créer de nouveaux scénarii à raconter sous forme de récits d’aventures vidéo. Ses expériences nourrissent une interrogation sur la place de l’individu face à son environnement ». Texte de Céline Bodin, Catalogue NATURE(S) (2012)

There are many good things in Texas

Ce matin dans ma boite à lettres, le stylo qui va me servir à faire des tests pour les dessins que je présenterai durant mon exposition A.F.K. qui aura lieu au Quartier Centre d’art en avril-mai.

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Je ne suis pas encore décidée entre la possibilité d’utiliser un stylo ou de la sérigraphie avec de l’encre conductrice. Réponses dans les prochains jours, après quelques tests.
En tout cas, la petite expérimentation rapide de l’encre est convaincante et ouvre plein de possibles !

L’art racine

Je participe aujourd’hui à la journée L’art racine, organisée par Yves Chadouët et Sophie Kaplan, dans le cadre de « Battre la campagne » à la Criée centre d’art, Rennes.

La Criée propose deux journées d’études portées par Yves Chaudouët, artiste associé à la saison 2014-2015 Battre la Campagne du centre d’art contemporain. Croisant les champs des arts et des sciences, favorisant des échanges ouverts, elles inscrivent l’art et la recherche à la racine de leurs observations.

Le titre de ces journées, L’Art racine, est inspiré par Barnett Newman, qui écrit : « Il n’y a jamais eu de style classique dans l’histoire. Ceux qui croient en la possibilité du classicisme sont les mêmes pour qui l’art est la fleur de la société plutôt que sa racine* ».
Plasticien, écrivain, metteur en scène et jardinier, Yves Chaudouët partage avec Newman cette approche politique qui ne place pas l’art à la frange décorative ou distractive de la société, mais bien au cœur de ses processus. À ses côtés, chercheurs et artistes interrogent cette forme d’utopie et filent les analogies entre art et vie, entre nature et culture, mais aussi entre recherche scientifique et création artistique.

La possibilité d’un art à la racine de la société existe-elle  ? Placer l’art dès la racine, est-ce de fait affirmer une utopie en conflit avec une autre, où le statut et le rôle de l’art et de la culture ne seraient que divertissement, propagande, chiffres  ?

Quelles sont les questions soulevées si l’on considère la création artistique par le prisme de la nature, si l’on envisage la « culture » par celui de la permaculture, par exemple  ? Quels sont les coïncidences, les problématiques communes, les rapprochements à faire, les enseignements, les perspectives à dénicher  ? Faut-il préserver une « beaudiversité » supposée  ? Quelles sont les conditions de la liberté pour le vivant et la création contemporaine, qu’elle soit scientifique ou artistique  ?

La première journée d’études s’intéressera aux liens entre biodiversité et « beaudiversité », la seconde interrogera l’art et la recherche comme jachères actives.

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Yves Chaudouët, « Vers la terre, vers le ciel », 2005.
Encre sur papier. Courtesy de l’artiste.

Je parlerai lors de ces conférences du contexte artistique expérimenté à la Nouvelle Orléans, qui semble aller dans le sens de « l’art racine », et je présenterai les installations que j’y ai effectué…

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