Archive mensuelles: janvier 2008

Our Friends are Electric / 7-21 Oct. 08 – Melbourne, Australie

Mes vidéos « Pool », « Soumission », et « Générique » seront montrées lors de la projection des vidéos expérimentales ‘ »Personnal Writing/Collective Memory » des membres d’incident.net, pendant le festival « Urban Screening : Our Friends Are Electric », du 7 au 21 Mars 2008.
> www.urbanscreens.org

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Cet évènement se tient à l’extérieur, sur l’écran géant du Federation Square, Melbourne, Australia.
Urban Screening se déplace à chaque nouvelle édition (la précédente a eu lieu à Manchester l’année dernière) et fait parti du réseau « Vidéo Sharing in Physical Space », de The Upgrade international (dont j’organise les sessions à Paris depuis ce début d’année avec Marika Dermineur, initiatrice du projet).
> http://www.theupgrade.net/develop/index.php?title=Video_Sharing_in_Physical_Spaces

dé/construction

Cette nuit, suite de ma maquette d’iceberg pour Au bout du plongeoir… Je me lance dans la construction d’un modèle en bois (à peu près de la même taille que celui en papier) qui me permettra de mieux voir les problèmes de montage, pour les angles notamment. J’ai dû déconstruire ma maquette en papier pour étiqueter chacun des 35 fragments, faire un plan et mettre des flèches d’ordre de montage pour la maquette grandeur nature…
Je remonte la maquette en papier demain.

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Sweet Dream (Toulouse-Paris)

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Cet après-midi, je l’ai passé avec Alexis Chazard, qui tout frais débarqué de Bruxelles, s’est mis à la production de mon projet « Sweet Dream (Toulouse-Paris)« .
J’ai pu regarder mon projet se développer dans Max/MSP, sous mes yeux. Et en comprendre les grandes lignes, me faire une idée précise de la mise en Å“uvre…
C’était comme dans un rêve : les choses se font, tout à l’air facile, évident (pour Alexis, elles le sont réellement ! ) et puis je me réveille quelques heures plus tard, et j’essaye de recoller les morceaux.
Résumer :
> Patcher une souris USB (= relier la souris à des boutons, à l’aide fils électriques, pour capter les signaux on/off quand ceux-ci sont utilisés)
> Quand un des boutons (SLEEP ou WAKE UP) est actionné par un visiteur, le signal est envoyé au Player du patch MAX/MSP sur l’ordinateur installé à Toulouse, puis sur internet..
> Le signal est réceptionné par l’appli/Player à Paris
> Via l’interface midi + carte relais, la lampe est allumée ou éteinte, selon le signal envoyé.
Matériel à acheter cette semaine :
– 1 Souris USB
– 2 boutons pressoirs
– du fils électrique
– 1 carte relais chez interface Z

La suite, c’est samedi matin, pour les premiers tests. Autant le dire, j’ai hâte…

Atelier maquette

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Après trois essais infructueux, je viens de finir une petite maquette d’iceberg en volume, avec un papier cartonné légèrement irisé…

Cette maquette (au 1/10ème) a pour but de servir de modèle de construction pour un iceberg grandeur nature (1m92 de haut exactement), qui devrait dériver sur la Vilaine, entre Rennes et le Domaine Tizé.
Ce travail, qui n’a pas encore de nom, est une extension du projet « Iceberg » et s’est développé après l’invitation de Jocelyn Cottencin à participer à un parcours d’artistes pour le compte d’Au bout du plongeoir (Tizé).

Le volume final devrait être réalisé pour le printemps, et sera probablement construit en matériaux de type pyrodur léger (j’en ai vu des verts bleutés très clairs et d’autres bleues « banquise », mais pas de blanc satisfaisant pour le moment).
Dans l’idéal, il faudrait un matériau plus proche de ce que le papier me donne : un effet nacré, semi-brillant qui absorbe ou reflète la lumière, selon l’angle du volume. Et bien sûr une matière qui soit aussi isolante, et ne craigne pas l’eau…

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Retour à Fushimi-Inari

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Je viens de récupérer des images restées sur l’ordinateur de Joëlle pendant 4 mois. Des images que je n’avais pas vues depuis la prise de vue…
En les regardant, Inari me parait bien loin. Et très documenté. Ces photos me font réaliser à quel point il faut que je m’implique visuellement : disons dans la production d’images nouvelles, beaucoup plus interprétatives que ces photos documentaires. Il me faut prendre de la distance par rapport au contenu de ces images, le lieu lui-même, pour mieux m’approprier son iconographie et, maintenant, en dégager une problématique visuelle, plutôt que théorique…

Briant & Chauffailles Summer Camp

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« Briant & Chauffailles Summer Camp » est le nom d’un petit projet qui a pour but de financer l’achat de matériaux de base (perceuse, scie sauteuse, scie circulaire, ponceuse, marteau, tournevis, etc.) pour la rénovation de la maison et l’atelier d’artistes à Briant, rénovation qui commencera cet été…
J’avais envie qu’un vêtement designé soit à l’origine du financement d’un atelier d’artistes. Parce qu’il me semblait intéressant de retourner l’idée du produit dérivé, et du repêchage normalisé de l’art contemporain par la mode, le design, l’industrie culturelle, etc. De faire en sorte qu’une production de consommation courante soit à l’origine d’un projet local, individuel, destiné à aider une production artistique non commerciale.
J’ai donc créé ces T-shirts, fait un budget, et fixé le prix à 20 euros.
Dans la continuité, j’ai décidé de mettre les outils à disposition des artistes, une fois la rénovation finie. Ainsi, les outils qui auront servis à la construction et rénovation de l’atelier, serviront donc pour la production de projets artistiques…
Pour moi, ces t-shirts, sont un peu une métaphore du vêtement de travail…

Si vous voulez acheter un t-shirt, ou si vous voulez des informations concernant ce projet, n’hésitez pas à me contacter par mail, ou en envoyant un commentaire.

Duplex / My life is an interactive fiction / Sweet Dream

Pour l’expo à la galerie Duplex, à Toulouse, j’aimerais montrer une installation qui va s’appeler « Sweet Dream ». L’idée est de présenter sur un des murs de la galerie, totalement uni (blanc ? gris ? une couleur ?), les deux petites touches du clavier « Sleep » et « Wake up », dont j’avais parlé dans un article précédent (on/off).
Les deux touches, à hauteur de la main, sortent du mur, et l’on peut appuyer dessus. C’est tout. Enfin, c’est tout à Toulouse, car ces deux touches sont reliées à ma lampe de chevet, à Paris. Pendant toute la durée de l’exposition, les visiteurs auront tout loisir de contrôler l’allumage et l’arrêt de ma lampe, de jour comme de nuit…

Comme pour la performance (encore non réalisée) de la « Chambre horaire », je confronte ma réalité individuelle (l’utilisation d’un lieu, d’un objet), à une réalité globale.
Je me doute que, comme pour la Chambre horaire, qui mettait (plus extrêmement) en jeu le gaspillage de l’énergie, les réactions seront rapides.

Mais oui, l’art pollue. Faut-il arrêter de faire de l’art ?

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