Le projet partition est un travail dont le processus joue et se base sur une transition constante : celle de la partition originale vers sa traduction, via Sharpeye, en fichier son Midi, puis celle du fichier Midi obtenu vers son interprétation visuelle dans le logiciel de musique Live, et dans Live, d’une visualisation à 100% vers un zoom important pour pouvoir recomposer un morceau sonore. Et si j’envisage son projet dans sa globalité, il y aura encore nombre de transferts et transformations, la dernière étant effectuée dans l’installation même : le passage à une image musicale, celle des néons et de la traduction des déplacements du spectateur faisant varier la bande son.
Depuis ce matin, je passe d’une image à l’autre. Car il s’agit bien d’image ici, malgré le fait que je travaille de la matière sonore.
> Le morceau midi brut, résultat du scan de la partition et le morceau-démo une fois retravaillée dans Live :
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> Visualisation dans Live du fichier global, et d’un zoom sur une partie du morceau. Ce changement constant d’échelles a été ce qu’il y a eu de plus difficile a gérer pour moi aujourd’hui : je passe constamment d’une vision globale à une vision fragmentaire du morceau (du coup je repense à la conversation avec David avant-hier sur les différents types de détection visuelle du cerveau… ; ) . A chaque fois que j’opère un zoom, je sens réellement l’effort que produit mon cerveau pour analyser ce nouveau schéma abstrait et l’effort pour remettre en place les sons qui correspondent aux signes…