Art & Science fiction, JG Ballard & The IG

Une lecture convalescente : Art et science-fiction: la Ballard Connection, Valérie Mavridorakis

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 » L’écrivain anglais J.G. Ballard et des artistes de l’Independent Group comme Eduardo Pao­lozzi se concevaient par leur regard et leur imagination comme des médiateurs entre la science et le public dans un monde où la technologie échappait au commun des mortels. Selon eux, la science-fiction ne devait plus se concentrer sur l’espace et des procédés usés comme le voyage dans le temps, mais sur l’étrangeté d’un présent ultra-mécanisé et dystopique. L’historienne de l’art Valérie Mavridorakis édite une anthologie de textes de références de J.G. Ballard, Robert Smithson ou Richard Hamilton qui nous replongent dans ce moment clé des années 50 à 70 où la science-fiction a redéfini le champ théorique de l’art, lui permettant de sortir du formalisme et d’une passivité imputée au pop art américain. Les expositions This Is Tomorrow de l’Independent Group en 1956 et New Sculptures de J.G. Ballard, qui montrait des carcasses de voitures accidentées en 1970, jouent un rôle de pivot théorique dans cette approche d’une réalité née du rapport ambigu à la technologie et à la science ».