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Among flowers

Alors que je jetais un premier coup d’œil distrait dans la grande bibliothèque de l’appartement où j’habite depuis une semaine, le premier livre que j’ai ouvert a été la revue d’art canadienne Public Art/Cluture/Ideas.
En le feuilletant, je suis tombée sur un article consacré à un livre de Jamaica Kincaid, une auteur que je ne connaissais pas. Ce qui a attiré mon attention sur cet article était la photo de deux personnes posant devant un Rheum Nobile, au Népal.
L’article est de Jill Didur (chercheuse à l’université Concordia). Il s’intitule : « Rerouting Colonial Botany in Jamaica Kincaid’s Among Flowers: a Walk in the Himalaya. Il est disponible en ligne à cette adresse, et vaut le coup d’être lu.
Bonne lecture.

« Jamaica Kincaid et Thile Sherpa beside a Tibetan plant, Rheum Nobile »

Montréal

Me voici pour un an à Montréal, en tant qu’artiste en résidence à l’École des arts visuels et médiatiques de l’Uqam. J’y mènerai des recherches, expérimentations sur une nouvelle bouture du projet A.F.K., intitulé Clear, Deep, Dark. Les nouvelles propositions vont être montrées lors d’une exposition solo à la Hawn Gallery (Dallas) en janvier.
Je vais aussi enseigner un cours (Textualité) – qui existait déjà mais semble fait sur mesure !
Je viens d’emménager pas très loin de l’Uqam, dans mon appartement qui comporte un studio dédié. Avoir un lieu pour pratiquer est une nouveauté pour moi. Pendant très longtemps j’ai favorisé une pratique de l’art lors de résidences ou de voyages, ou dans des lieux ponctuels comme dans des ateliers techniques spécifiques (sérigraphie ou céramique par exemple), ou simplement dans mon ordinateur. Clear, Deep, Dark est un projet qui parle de la dématérialisation des objets artistiques… j’espère ne pas trop produire de « matériel ».


Bayou Lafitte

Un tour au Restaurant des familles durant l’orage, au bord d’un bayou qui a débordé et où les alligators viennent se reposer, un trek au Jean Lafitte Swamp, à Marrero près de la Nouvelle-Orléans.

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Time Square Art

Sur les conseils de Dorothée Charles, précieuse aide lors de ce séjour à New York, je rencontre aujourd’hui Antonio Muntadas (!) puis Sherry Dobin, curatrice du projet Midnight Moment, une sorte de high-jacking (très officiel) des écrans de Time Square tous les soirs, pour 5 minutes avant minuit… Une sorte de Cendrillon à l’envers en quelques sortes ! De supers artistes (Rafaël Rozendaal, Ryoji Ikeda, Lorna Mills, Andy Worhol, Bjork, Tracy Emin, Laurie Anderson…) à découvrir en très grand, pour une toute petite parenthèse la nuit. Dans la foulée, j’irai voir la projections de l’artiste de ce mois : Saya Woolfalk, dont j’ai découvert le travail au Brooklyn Museum.

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(Laurie Anderson, Heart of a Dog, photo du site TSA).

Boston-Cambridge

Quelques photos glanées lors du week-end chez mon amie Joëlle Bitton, à Boston et Cambridge. Longue séance au musée de Harvard, une collection magnifique à faire tourner la tête, puis à la Collection of Blaschka Glass Models of Plants au musée d’histoire naturelle, étrangeté et virtuosité de maîtres verriers au service de la botanique.

Le lendemain, visite décevante au musée d’art contemporain de Boston, mais la vue sur la baie de Boston Harbor fait spectacle, au centre de consultation et à l’extérieur, le vent en plus.
Le lundi tourner et retourner autour du bâtiment du Carpenter Center for visual Art (Le Corbusier) juste à côté du musée, mais fermé, puis visite inutile au musée du MIT (où des gens très intelligents montrent/parlent de manière pas intelligente de leur travail) – si ce n’est pour les pièces d’Arthur Ganson, à la poésie entre Tinguely et « Joseph Cornnell » mais qui, extrêmement mal montrées, passent pour anecdotiques – la honte.

Cambridge est un endroit étrange, une ville-village belle et propre, peuplée d’étudiants en pyjama, paradoxale de la vision autoritaire de l’enseignement qui s’étale sur les façades des bâtiments, gravée en lettres majuscules.
Effectivement, This is Not a Time for Dreaming.

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> Power of Death, William Holbroock Beard

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> The Infant Moses (détail), Gustave Moreau

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> Leander’s, Sanford Robinson Gilford Tower on the Bosporus

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> Harriet Leavens, Ammi Philips

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> Still Life with Medlars and Gooseberries, Adriaen Coorte
mk> Wall Hanging, Margarete Köhler

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> A18, Làzlo Moholy-Nagy

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> Housing Development, Werner Jackson, Walter Gropius

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> Ed Ruscha.

Kalma Latifolia, le long du Carpenter Center for visual Art …

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… Blaschka Glass Models of Plants, avec des Kalma Latifolia en verre :
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PS1 – Cao Fei

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Expo plutôt décevante de Cao Fei… Même si les travaux sont pour la plupart intéressants (factures impeccables, et « anthropologiquement » surprenant par la vision qu’ils donnent de la Chine) mais la mise en espace est d’un classicisme à pleurer et sans imaginaire : pourquoi la redondance des photos extraites des films qui n’apportent rien si ce n’est un produit de plus (le PS1 n’est pas une galerie commerciale…), les maquettes – pas franchement intéressantes et restant très narratives, rigidifiées dans leurs écrins lisses et aseptisés, des lumières basses un peu partout pour donner une atmosphère tamisée qui au bout d’un moment devient suspecte.
Dommage que « Who’s Utopia? » n’aient pas été plus mis en avant, développé pour l’espace du PS1, rejouer autrement, prolongé, réinterrogé. De même pour les premières performances (fraiches, spontanées et pleines d’énergies), reléguées à un statut de commentaires dans un « espace de consultation » dont la forme même n’a pas été plus pensé que ça.
Je n’y ai pas cru. J’ai eu l’impression de voir l’exposition d’une bonne élève qui faisait semblant, qui passait à côté de ce qu’elle avait produit de juste…

En sortant, Pipilotti Rist hurlant depuis son petit trou dans le parquet résonne d’autant plus : )
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Villa Médicis Hors les murs. New York : Printed Matter, etc.

Je suis à New York pour ma première semaine de résidence Villa Médicis hors les murs.
Après deux jours complétement décalés, première visite hier à Printed Matter, puis promenade sur la Highline à deux pas de là (légère impression d’être sur la version high tech de la coulée verte René-Dumont…) avant de voir les galeries Deitch Gallery, C24 Gallery, 47 Canal St., Gavin Brown, Gagossian, avec notamment les expositions de Janet Cardiff (très joli dispositif interactif et sonore) et les impressions digitales de David Hockney dont le passage au numérique est étonnant.
Cette semaine : visite au New Museum, à côté de chez moi, pour voir Goshka Macuga, Eva Papamargariti, et Nicole Eisenman, pour voir l’exposition de Lionel Maunz, et la Dia Fondation (une des premières institutions artistiques à avoir acheté, dès les années 90, des œuvres pour Internet!).
La semaine prochaine, le musée de Brooklyn, PS1, et RDV avec quelques artistes qui travaillent avec Internet, fin de semaine : détour par la Nouvelle-Orléans pour aller voir les collections de THNOC et enquêter sur les fantômes et travaux de cheveux, visites des plusieurs cimetières (où sont encore présents des reliques de ce type), et passer voir May Gallery (qui fait un petit display de Printed Matter justment), Deltaworkers et Parse, avant une semaine à Chicago et puis retour à New York pour rencontrer artistes et commissaires post-Internet.

En attendant demain, visite des projets en ligne, et quelques livres glanés à PM.

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– Cory Archangel : Working On My Novel
– Gwen Allen : Artists’ Magazine, an Alternative Space for Art
– Marcel Broodthaers : 10000 Francs Reward
– Maggie Groat : The Lake.
– Amanda Kelley : Orange Oratory

Morissettes

> Procédé de déconstruction et reconstruction d’une Felt Piece (ici, partie grise).
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« Ceci est une entreprise anti-entropique et allant
à l’encontre de la conservation (d’une œuvre) ».*

La série Morrissettes prend pour objet d’étude dix sculptures issues des Felt Pieces, sculptures monumentales en feutre réalisées par Robert Morris tout au long sa carrière, cela durant plus de quarante ans.
Cette série, elle de petite taille, propose dix morceaux de tissus « essuie-tout » bleus découpés, sur lesquels sont marqués les dimensions, les plis et l’assemblage des différents morceaux pour chaque sculpture à reconstruire. À chaque essuie-tout est associé un dessin très simple, représentant la pièce matrice.
Le titre de cette série, féminisation du nom Morris, agit elle aussi comme un changement d’échelle, comme un clin d’œil à ce que l’on pourrait attendre
d’un art dit « féminin » : des matériaux issus des travaux ménagers, des productions de petites tailles, un savoir-faire qui demandent de la minutie et de la patience, à réaliser dans une position assise loin de la « physicalité » de la sculpture minimaliste.
Derrière cette réalisation et ce titre légers se posent diverses questions : comment comprendre un travail qui relève de l’informe ? Comment déconstruire une forme souple qui ne possède pas de structure permettant sa réplication ? Comment aller au-delà de la simplicité et la clarté apparente d’une œuvre, pour en saisir le processus ?
Et enfin, comment entretenir une relation à la fois critique et ouverte à l’encontre de l’œuvre de Morris, immense artiste, mais figure tutélaire du Process Art et de l’Art minimal américain presque entièrement produit par des hommes ?

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* « This is an anti-entropic and conservative entreprise ».
Extrait de l’article Anti Form de Robert Morris, dans Artforum en avril 1968.
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Pour mémoire, le texte de Robert Morris, qui est à la base du travail « Les Morrissettes« , présenté en mars au Bel Ordinaire, résultant de l’exploration et la tentative de comprendre la construction de dix Felt Pieces.

 

ROBERT MORRIS, Anti Form (Artforum – April 1968)

In recent object-type art the invention of new forms is not an issue. A morphology of geometric, predominantly rectangular forms has been accepted as a given premise. The engagement of the work becomes focused on the particularization of these general forms by means of varying scale, material, proportion, placement. Because of the flexibility as well as the passive, unemphasized nature of object-type shape it is a useful means. The use of the rectangular has a long history. The right angle has been in use since the first post and lintel constructions. Its efficiency is unparalleled in building with rigid materials, stretching a piece of canvas, etc. This generalized usefulness has moved the rectangle through architecture, painting, sculpture, objects. But only in the case of object-type art have the forms of the cubic and the rectangular been brought so far forward into the final definition of the work. That is, it stands as a self-sufficient whole shape rather than as a relational element. To achieve a cubic or rectangular form is to build in the simplest, most reasonable way, but it is also to build well.

This imperative for the well-built thing solved certain problems. It got rid of asymmetrical placing and composition, for one thing. The solution also threw out all non-rigid materials. This is not the whole story of so-called Minimal or Object art. Obviously it does not account for the use of purely decorative schemes of repetitive and progressive ordering of multiple unit work. But the broad rationality of such schemes is related to the reasonableness of the well-built. What remains problematic about these schemes is the fact that any order for multiple units is an imposed one which has no inherent relation to the physicality of the existing units. Permuted, progressive, symmetrical organizations with a dualistic character in relation to the matter they distribute. This is not to imply that these simple orderings do not work. They simply separate, more or less, from what is physical by making relationships themselves another order of facts. The relationships such schemes establish are not critical from point to point as in European art. The duality is established by the fact that an order, any order, is operating beyond the physical things. Probably no art can completely resolve this. Some art, such as Pollock’s, comes close.

The process of « making itself » has hardly been examined. It has only received attention in terms of some kind of mythical, romanticized polarity: the so-called action of the Abstract Expressionists and the so-called conceptualizations of the Minimalists. This does not locate any differences between the two types of work. The actual work particularizes general assumptions about forms in both cases. There are some exceptions. Both ways of working continue the European tradition of aestheticizing general forms that has gone on for half a century. European art since Cubism has been a history of permuting relationships around the general premise that relationships should remain critical. American art has developed by uncovering successive alternative premises for making itself.

Of the Abstract Expressionists only Pollock was able to recover process and hold on to it as part of the end form of the work. Pollock’s recovery of process involved a profound rethinking of the role of both material and tools in making. The stick which drips paint is a toot which acknowledges the nature of the fluidity of paint. Like any other tool it is still one that controls and transforms matter. But unlike the brush it is in far greater sympathy with matter because it acknowledges the inherent tendencies and properties of that matter. In some ways Louis was even closer to matter in his use of the container itself to pour the fluid.

To think that painting has some inherent optical nature is ridiculous. It is equally silly to define its « thingness » as acts of logic that acknowledge the edges of the support. The optical and the physical are both there. Both Pollock and Louis were aware of both. Both used directly the physical, fluid properties of paint. Their « optical » forms resulted from dealing with the properties of fluidity and the conditions of a more or less absorptive ground. The forms and the order of their work were not a priori to the means.

The visibility of process in art occurred with the saving of sketches and unfinished work in the High Renaissance. In the nineteenth century both Rodin and Rosso left traces of touch in finished work. Like the Abstract Expressionists after them, they registered the plasticity of material in autobiographical terms. It remained for Pollock and Louis to go beyond the personalism of the hand to the more direct revelation of matter itself. How Pollock broke the domination of Cubist form is tied to his investigation of means: tools, methods of making, nature of material. Form is not perpetuated by means but by preservation of separable idealized ends. This is an anti-entropic and conservative enterprise. It accounts for Greek architecture changing from wood to marble and looking the same, or for the look of Cubist bronzes with their fragmented, faceted planes. The perpetuation of form is functioning idealism.

In object-type art process is not visible. Materials often are. When they are, their reasonableness is usually apparent. Rigid industrial materials go together at right angles with great ease. But it is the a priori valuation of the well-built that dictates the materials. The well-built form of objects preceded any consideration of means. Materials themselves have been limited to those which efficiently make the general object form.

Recently, materials other than rigid industrial ones have begun to show up. Oldenburg was one of the first to use such materials. A direct investigation of the properties of these materials is in progress. This involves a reconsideration of the use of tools in relation to material. In some cases these investigations move from the making of things to the making of material itself. Sometimes a direct manipulation of a given material without the use of any tool is made. In these cases considerations of gravity become as important as those of space. The focus on matter and gravity as means results in forms which were not projected in advance. Considerations of ordering are necessarily casual and imprecise and unemphasized. Random piling, loose stacking, hanging, give passing form to the material. Chance is accepted and indeterminacy is implied since replacing will result in another configuration. Disengagement with preconceived enduring forms and orders for things is a positive assertion. It is part of the work’s refusal to continue aestheticizing form by dealing with it as a prescribed end.

 

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Structure en bois d’un bâtiment en construction dans le Tremé, après un déjeuner à Willy Mae’s (un déjeuner présidentiel puisque le président Obama a choisi de s’y arrêter à ce moment là !).
Nouvelle-Orléans, 27 août 2015.

NOLA

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Un hôtel à Mamou, une échoppe à Eunice, une cabine à New Aberia et un arbre à la Nouvelle Orléans.
Avril-mai 2015.

Year of the Goat

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Prise à la hâte en fin de soirée, photos de la fête de lancement de l’année de la Chèvre, en musique et avec huîtres, nems et écrevisses…
On pourrait y appliquer la phrase de Pierre Dac, légèrement modifiée :
« Je songe souvent à la quantité de bœuf qu’il faudrait pour faire du bouillon avec le lac de Genève » deviendrait alors « Je songe ici à la quantité d’écrevisses qu’il faudrait pour faire du bouillon avec le lac Pontchartrain« .

20 février 2014, Mary Queen of Vietnam, près du Village de l’Est – NOLA

La vie de quartier

« Pourquoi ne pas privilégier la dispersion ? Au lieu de vivre dans un lieu unique, en cherchant vainement à s’y rassembler, pourquoi n’aurait-on pas, éparpillé dans Paris cinq ou six chambres ? J’irais dormir à Denfer, j’écrirais place Voltaire, j’écouterais de la musique place Clichy, je ferais l’amour à la poterne des peupliers, je mangerais rue de la Tombe-Issoire, je lirais près du parc monceau, etc. Est-ce plus stupide, en fin de compte, que de mettre tous les marchands de meubles faubourg Saint-Aontoine, tous les marchands de verrerie rue du Paradis, tous les tailleurs rue du Sentier, tous les juifs rue des Rosiers, tous les étudiants au quartier Latin, tous les éditeurs à Saint-Sulpice, tous les médecins dans Harley Street, tous les noirs à Haarlem ? »
Georges Perec (La vie de quartier, Espèces d’espaces).

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Lincoln Beach, 18 fev. 2015

Je vis à Paris
J’enseigne à Lorient
J’expose à Quimper
Je vois mes amis à Lyon
J’aime à la Nouvelle Orléans
Je me retrouve à Briant

La vie est belle quand elle se disperse.

Alchemy

Hier je suis allée écoutée Suzanne Treister à la Gaité Lyrique, lors d’un séminaire organisé par Média-Médium.
Très contente de pouvoir entendre parler Suzanne (avec qui j’ai eu la chance de diner ensuite!). J’ai pensé à Frédéric Bruly Boibré (un art de la cosmogonie), Ad Reinhardt (avec How to look at). Je me suis retrouvée dans ses paroles. En substance : « mon travail ne parle que du réseau, même si formellement il ne se développe plus uniquement dans cet espace ». Je me suis aussi retrouvée dans son plaisir à entretenir son site internet, à y revenir, le façonner petit à petit.
Et puis j’ai pu réellement voir la porté de ce travail immense, tant dans la réflexion sur le monde du « post-surveillance art » (un terme drôle qu’elle a inventer, en réaction au post-Internet, et qu’elle emploie pour décrire son travail : ), que dans la masse de données auquel il donne accès.
Quelques images, de la série Alchemy et Hexen 2 issues de son site internet.

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Athènes

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À Athènes, Kalimera tous les jours – mais quatre jours c’est trop court.
À Athènes, les retrouvailles avec Kat, autour d’un lapin et de dolma, une fois rentrée je continuerai à penser à boubouka.
À Athènes, touristes mais retour tout triste.

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À 7h du soir sur la jetée du Mississippi une centaine de structures sont mises à feux en même temps pour célébrer « The arrival of Papa Noël » ; suivit d’une soirée de noël avec Gumbo au crabe et musique cajun. Gramercy, à quelques dizaines de kilomètres de la Nouvelle-Orléans.

Cry You One

Cry You One St. Bernard, LA, (extrait). Mondo Bizarro

CRY YOU ONE est un projet de ArtSpot Productions et Mondo Bizarro qui emmène (littéralement) le spectateur en voyage, au cœur des Wetlands en voie de disparition. Ce projet célèbre les gens et la culture du sud de la Louisiane au regard de la disparition de cette zone côtière. Il prend la forme d’une performance : un arpentage de quelques kilomètres soumis à des formes narratives (chants, textes) qui posent la question de la prise en main de sa propre histoire et de son environnement.