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DEDANLÉMO – Pretty Good Privacy

Des recherches en cours pour le travail à exposer lors de « Dedanlémo » (commissariat par David Poullard et Pierre Di Sciullo) et qui aura lieu à la halle Roublot (Fontenay sous bois) en avril..
J’ai suivi une première piste qui n’a pas aboutie, le matériau (colle) ne semblait pas adapté, et risque de ne pas être efficace à l’échelle demandée.
L’idée que je suis maintenant est de travailler sur une transposition de l’alphabet vers des signes les plus simples possible.
J’ai regardé diverses écritures dont les lettres sont des transpositions de l’alphabet en signes (le morse, le braille, etc.), mais aussi les cartes perforées. J’ai décidé de travailler à partir d’une grille de 30 cases : 26 pour les lettres, le reste pour la ponctuation de base).

Pretty Good Privacy

C’est l’automne, la pluie tombe, les feuilles tombent et les projets aussi!
Hier s’est tenue la première réunion pour l’exposition « Dedanlémo » montée par Pierre Di Sciullo et David Poullard. Cette exposition aura lieu au printemps à la halle Roublot (Fontenay). Elle regroupera 4 graphistes et 1 artiste (c’est moi je crois! : ) et la participation de 2 jeunes scénographes (un point c’est tout) qui travailleront autour de la mise en volume/spatialisation des mots.
Le protocole de l’exposition est d’avoir une production collective et collaborative, avec des moyens assez pauvres et minimaux (découpe papier-carton, découpe laser d’un matériau encore à définir).

En rentrant dans le métro j’ai déjà réfléchi au fait de retravailler sur la cryptographie (dont je note aujourd’hui la proximité avec le mot « crypte » – étymologiquement : « caché », ce qui peut donner lieu à des parallèles du meilleur goût ; ).
Une fois à la maison, j’ai regardé les logiciels de cryptographie pour mail et autres logiciels utilisant la cryptographie asymétrique*.
J’aime beaucoup PGP (Pretty Good Privacy...). De part son titre déjà, qui me donne envie de le ré-utiliser comme « chiffre » ou à détourner. Et puis j’aime aussi l’histoire de ce petit logiciel (un des premiers logiciel de chiffrement disponible sur l’Internet), interdit en France jusqu’en 1996, car il était considéré comme une arme de guerre de deuxième catégorie!
Si « Information is power », alors « crypted information is a weapon »…

Sur ce projet on est parti sur des moyens pauvres (carton, papier, colle), mais je me dis que peut-être il serait intéressant de travailler non pas les matériaux eux-mêmes mais ce qui lie ces matériaux entre-eux : la colle par exemple.
Cela vaudrait le coup d’expérimenter une structure – type réseau ou toile (formant un texte relatif à la cryptographie, ou mettant en place une « grille de lecture ») – dans l’espace, fabriquée uniquement avec un pistolet à colle?
Pour communiquer sur ce projet : world of texte ou frampad?


* « La cryptographie asymétrique, ou cryptographie à clé publique, est une méthode de chiffrement qui s’oppose à la cryptographie symétrique. Elle repose sur l’utilisation d’une clé publique (qui est diffusée) et d’une clé privée (gardée secrète), l’une permettant de coder le message et l’autre de le décoder. Ainsi, l’expéditeur peut utiliser la clé publique du destinataire pour coder un message que seul le destinataire (en possession de la clé privée) peut décoder, garantissant la confidentialité du contenu. Inversement, l’expéditeur peut utiliser sa propre clé privée pour coder un message que le destinataire peut décoder avec la clé publique ; c’est le mécanisme utilisé par la signature numérique pour authentifier l’auteur d’un message ». (source wikipédia).

 

La halle roublot :