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Revue Intermédialités

Je suis très heureuse d’annoncer la parution du nouveau numéro d’Intermédialités, revue canadienne d’Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques  et à laquelle j’ai contribué avec un portfolio d’artiste. Ce numéro, intitulé « cacher / concealing« , a été dirigée par deux personnes dont j’admire le travail et l’énergie : Sophie Toupin et Nathalie Casemajor ! Elles m’ont laissé carte blanche pour développer ce portfolio, qui me sert actuellement de base pour une édition d’artiste à paraître en édition limitée à l’automne !
Le numéro est disponible sur la plateforme d’Érudit et bientôt en format ePub.
Si vous êtes à Montréal, ne manquez pas la sortie officielle le lundi le 13 mai 17:30 à la Librairie Le Port de tête.


Sculptures « photoshopées »

Photos des essais réalisés en céramique, avec l’expertise et l’aide d’Odile Landry (artiste et enseignante en céramique à l’Eesab).
Mon idée première était de pouvoir reproduire une perruque en cheveux bouclés noirs (celle qui avait servit pour mon exposition A.F.K.) et d’en offrir une nouvelle version en céramique. Je voulais que l’aspect extérieur (noir) et intérieur (blanc) donnent deux points de vue différents : d’un côté quelque chose de naturel, à l’aspect plutôt souple, et de l’autre quelque chose d’artificiel et de plus figé.
Techniquement, reproduire la finesse des cheveux en porcelaine est quasi impossible, mais nous avons décidé que nous devrions essayer, expérimenter et nous adapter au matériau, ses possibilités et ses limites.
Après avoir mis au point les émaux qui me satisfaisaient en terme de couleurs (noir, avec un ton très légèrement chaud, mat, par trop métallique, couvrant et qui laissait la terre en dessous bien blanche…), nous avons travaillé par couches successives : une barbotine est projetée au pistolet sur la perruque, on laisse sécher et l’on recommence jusqu’à avoir une couche suffisamment épaisse (pour supporter la cuisson). On applique ensuite l’émail au pistolet et l’on cuit.
Les premiers tests m’ont très rapidement portés dans une autre direction, car si la question de l’artificiel y persistait, la forme produite, elle, s’éloignait de mon intention de départ. En revanche cette forme me paraissait plus proche de certaines questions que je me pose avec le projet A.FK, notamment la transformation d’un fichier (d’une image) sur un ordinateur, et dans le cas de ce que j’avais sous les yeux, une ressemblance frappante à une image transformée par un filtre photoshop.
Les filtres photoshop sont l’image de la platitude, le mauvais genre de la photo. L’effet. Que ce soit l’ « anti-aliasing », l’effet « solarisation », le « contour lumineux », la mauvaise utilisation du lasso de sélection, etc, le résultat est souvent tout de suite reconnaissable comme étant produit par un filtre. Une image facile, autant séduisante que repoussante.
Mes premiers tests m’ont fait penser aux filtres photoshop, transformant immédiatement un objet en trois dimensions en une image connotée.
J’ai décidée de suivre cette piste et de produire une « sculpture-image ».

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Affiche pour le séminaire de Catherine Rannou (École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Val de Seine)

Quelques posters réalisés pour Catherine Rannou, artistes et architecte, avec qui j’avais déjà collaborée : elle était venue en résidence Géographies variables à Lorient en 2012, et nous avions aussi organisé un atelier au Seamen’s Club, sur le port de Lorient en 2014.
Catherine enseigne à présent à l’École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Val de Seine et propose un séminaire intitulé hypersitutation. Ces posters donnent la philosophie de ce séminaire, qui est attaché à un projet réel : Transrural Lab qui situe son terrain de recherche dans une ancienne exploitation agricole dans le centre de la Bretagne.hypersituation hypersituation2 hypersituation3
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A.F.K. au Quartier centre d’art

Photos de l’exposition A.F.K., au Quartier Centre d’art (Quimper), du 17 avril au 17 mai 2015.
Cette exposition a été accompagnée d’une conversation, le 7 mai 2015, dans l’espace d’exposition, avec Karine Lebrun, et d’une programmation « vidéo-hacking » durant la nuit des musées.

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Crédits photos : Dieter Kik, Mathieu Roquet et Julie Morel.

Liste des pièces.

Murs de droite à gauche

Mur 1
• Empty your Mind (2014).
Vidéo de 40mn environ. D’après un extrait de 2mn36 de The Lost Interview (9 décembre 1971). Vidéo ajoutée le 30 mai 2014 par Jodorowsky’s Dune.
• Conversation, version papier (2014).
Impressions A4 en couleur, montages/recadrages d’images. D’après la conversation avec Karine Lebrun sur le site internet Tchatchhh.

Mur 2
• Conversation, version papier (2014) – suite.
Impressions A4 en couleur et montages/recadrages d’images. D’après la conversation avec Karine Lebrun sur le site internet Tchatchhh. http://tchatchhh.com
• Dessin électrique #1 – TOR (2015).
Dessin à l’encre conductrice argent, LEDs, système électrique. Dimensions : 65 x 50 cm.

Porte
• Fantôme #2 (2014).
Impression jet d’encre sur papier dos bleu. Dimensions : 9 x 50 cm. D’après la photo d’une perruque en cheveux naturels noirs, posée sur une table de l’exposition A.F.K. #1
(Bordeaux, avril 2014).

Mur 3
• Dessin electrique #1 – A.F.K. (2015).
Dessin à l’encre conductrice argent, LEDs, système électrique. Dimensions : 65 x 50 cm.

Mur 4
• DarkNet (Alphabay), DarkNet (blackBank), DarkNet (Evolution), DarkNet (Majestic), DarkNet (Middle Earth) – (2015).
Série de 5 filets synthétiques pour perruques. Dimensions : 9 x 50 cm. Visualisations des statistiques de connexion de cinq des plus grands sites de marché noir en ligne à la date du 1er janvier 2015, entre 15 et 16 heures.

Dans l’espace
• Manifeste (2014-15).
Cheveux humains sur papier bristol. Caisse américaine. Dimensions : 65 x 45 cm.

Table (dimensions 120 x 60 x 80 cm)  et angle du mur
• Fantôme #3 – L’image-objet Post-Internet, une version (2014).
Impressions sur papier blanc. (50 ex.). Traduction du texte anglais The Image Object Post-Internet d’Artie Vierkant.
• Empty your Mind (2014).
Un poster N&B, format A2 (tirage original 500 ex.).
• Crawling Through the Night Sotfly (My Burden) (2013).
Une carte postale (tirage original 500 ex.). Éditée dans la collection Save the Date, Ultra Éditions (Brest).
• Con/vers(at)ion, (2014).
Impressions A4 en couleur. (50 ex.). D’après la conversation avec Karine Lebrun sur le site internet Tchatchhh.
• A.F.K., entretien (2014).
Un dépliant 30 x 30 cm. (tirage original 100 ex.).
Entretien entre Julie Morel et Camille de Singly, Rodolf Delcros, Elodie Goux, Léna Peynard et Elsa Prudent, réalisé les 26 et 27 mars 2014.
• Version papier (2015).
Journal de 16 pages couleurs (tirage original 50 ex.).

Bandes sons
• Empty your Mind (2014). Durée 40mn.
Bande son de la vidéo Empty your Mind (2014).
• Rio (2014-2015). Durée variable.
Version par David Bideau, d’après la playlist GotaloNia Songtrack et la bande son de la vidéo Empty your Mind.

Off-Shore (bureau situé au dessus de l’espace d’exposition.
• Void (2010). Dessin à l’encre noir, issu de la série Organ. Dimensions : 82 x 45 cm (encadré).

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Sculpture Question

Sculpture Question. In Reponse to Eco-political Landscape, Galerie de l’EESAB – Site de Lorient
Vernissage le mardi 10 mars à 18h / Exposition du 10 au 17 mars 2015

Galerie ouverte du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 20h, et le samedi de 14h à 18h
1 avenue de Kergroise, 56100 Lorient
Tel : 02 97 35 31 70 – http://eesab.lorient.fr

Commissaires de l’exposition : Julie Morel, Marion Bailly-Salin
Image : Beacon series (Groix) – Julie Morel

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There are many good things in Texas

Ce matin dans ma boite à lettres, le stylo qui va me servir à faire des tests pour les dessins que je présenterai durant mon exposition A.F.K. qui aura lieu au Quartier Centre d’art en avril-mai.

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Je ne suis pas encore décidée entre la possibilité d’utiliser un stylo ou de la sérigraphie avec de l’encre conductrice. Réponses dans les prochains jours, après quelques tests.
En tout cas, la petite expérimentation rapide de l’encre est convaincante et ouvre plein de possibles !

4! : )

Pour fêter mon anniversaire, un nouveau site internet !

Le vieux site, c’était ça :
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Le site tout neuf, il est : )
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Avec une page d’accueil où je mettrais régulièrement des photos de mes lieux de travail et de résidences. Ici par exemple, le Project B, à la Nouvelle Orléans. Ça tombe bien : après-demain, départ à la Nouvelle Orléans, puis direction Chicago.

Conférence et workshop à Parsons Paris

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J’ai le plaisir de faire une conférence sur mon travail à la Parsons School of Art (campus de Paris) le 28 octobre 2014 à 19h.
Cette conférence est intitulée « A Pyhrric Victory » (une victoire à la Pyhrrus). Ce titre de cette conférence fait à la fois référence à une pièce éponyme que j’ai réalisée il y a trois ans pour une exposition au BBB, et aussi à la signification de ce terme militaire (une victoire avec un coût dévastateur pour le vainqueur) appliqué à une pratique artistique. Pour autant ce n’est pas avec pessimisme, fatalisme et encore moins avec amertume que je fais ce rapprochement, mais plutôt en envisageant que ce coût dévastateur est une chance pour celui qui s’engage dans une pratique de l’art.
C’est autour de ce point de vue que j’essayerai de construire mon propos. Synthèse dans quelques jours.

Cette conférence sera accompagnée d’un atelier, « Connect the Dots », pour les étudiants en MFA, dirigé par Benjamin Gaulon, qui m’a lancé cette invitation.
Quelques images ici. Et en bonus, quelques photos du travail en cours de Eugina, une des étudiantes participant à l’atelier.

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Collectif Le sans titre

Depuis 6 mois, Cécile Babiole, Cécile Azoulay et moi-même nous sommes constituées en collectif pour travailler des projets curatoriaux, choses que nous faisions auparavant en solitaire.
Notre premier projet « Hypothèse de l’impact géant », exposition qui explore la relation entre la Terre, la lune et leurs ressources, verra bientôt le jour au Carreau, l’espace des arts visuels situés juste à côté de l’école de Cergy-Pontoise. Rendez-vous le 4 octobre pour le vernissage.
En attendant, notre site est enfin en ligne, à cette adresse : lesanstitre.net

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Auto-archive

Des photos du livre Auto-archive (livre d’artistes conçu avec Marie Daubert, Gwenola Wagon, Karine Lebrun, Reynald Drouhin et Dominique Moulon) reçu vendredi : il est super bien, il est super beau !

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Auto-Archive.
Édition de l’École européenne Supérieure d’art de Bretagne.
160 pages, (96 pages couleur, 32 pages bichromie, 32 pages noir et blanc).
ISBN : 978-2-9519868-8-6
Prix : 18€
Distribution EESAB

EVOL, un fanzine pour l’exposition « Love », Centre Pompidou

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Quelques photos de la maquette (en cours) du fanzine EVOL, journal de l’exposition « Love » qui ouvre samedi au Studio 1316 du Centre Pompidou. Toutes les pages seront affichées sur l’un des murs de la salle d’expo et 500 exemplaires N&B seront produits pour une distribution pendant la durée de l’exposition.
Dans l’édito on peut y lire :
Des citations issues d’ouvrages de la BPI et de la vidéo « A Thousand Lovesongs » présentée dans la vitrine du Studio 13/16, des projets ou mots d’artistes de toutes les époques… Tous ces fragments s’organisent en rapprochements ou oppositions, traçant des liens pour constituer le fanzine EVOL.
EVOL est un journal consacré à l’amour – de la chanson d’amour à l’amour de l’art. Clin d’œil à un album de Sonic Youth, son titre forme avec le titre de l’exposition, un palindrome. Sa sonorité tire vers le mot anglais Evil * et donne le ton.
EVOL est un objet en train de se faire, à assembler comme on veut : toutes les pages, seulement celles que l’on aime ou que l’on aime pas, dans l’ordre ou le désordre… Ou encore à placarder sur son mur, version posters. Un fanzine à augmenter, seul ou à plusieurs, lors du vernissage et des ateliers de l’exposition LOVE. Mais surtout, un journal à emporter, à partager.
Ces expérimentations sont complétées par des pages d’informations sur les artistes et les pièces qu’ils exposent, et EVOL devient alors le catalogue, la trace de l’exposition.

Ce journal regroupe donc des propositions que j’ai créées pour l’exposition mais aussi des propositions existantes d’artistes dont j’aime le travail et qui ont accepté de participer à cette petite aventure. Et puis je suis contente de compter deux des mes anciens étudiants parmi eux : leurs travaux valent le détour.
Merci à David Bideau, Soazic Bruneau, David Michael Clarke, Jeff Guess, David Shrigley et Boris Tissot de m’avoir prêté leurs images et projets.

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Et puis pour finir, une image de la carte du Tendre, montée aujourd’hui par les techniciens du centre, et du montage en cours du fanzine dans l’espace d’exposition…
Pour la carte du Tendre, il en existe 2 versions : une dans le fanzine, sous nom de « Oblivion, carte du dur » et l’autre « Tendre », un grand format qui accueille les visiteurs à l’entrée de l’exposition.
Enfin, les posters édités par le Centre Pompidou sont arrivés !

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Lieux Dits, Poitiers – Lancement le samedi 4 mai 2013 à la médiathèque.

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Je rentre tout juste de Poitiers où, au sens du collectif Kom.post, j’ai conçu et réalisé le projet Lieux Dits. Ça a été un parcours long et difficile mais le résultat en valait la chandelle, et le projet ne fait que commencer car samedi avait lieu le lancement de ce qui devrait s’étaler sur un an.
Grâce à un audioguide contributif géolocalisé (sonospheres), et les parcours sonores qui en découlent, un fanZine qui permet une autre découverte de la ville, une revue en ligne pour partager les expériences, et enfin une série d’ateliers à l’EESI, le collectif kom.post propose depuis novembre 2012, une expérience d’écriture partagée de la ville de Poitiers.
À la manière d’un terrain de jeu au sein duquel chacun a un rôle à jouer, les différentes expériences vécues, sont collectées et interprétées donnant jour à une véritable éditorialisation de la ville, capable de faire parler l’espace.
Les histoires se connectent, se répondent, se complètent et dessinent, grâce aux propositions de chacun, un nouveau maillage urbain, une pratique créative et partagée de la ville, loin de la consommation habituelle.
Photos (par Sylvia et moi-même) du lancement à la médiathèque…

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L’affiche que j’ai co-réalisé avec Grégoire Romanet est arrivée à Poitiers et se retrouve dans toutes les rues, pour annoncer le lancement du projet Lieux Dits. Lieux Dits est une œuvre protéiforme (parcours sonore, fanZine, vidéo, ateliers..) dans la ville, conçue par Kom.post, sur un commissariat de Jérome Delormas.
RDV le 4 mai pour le début de cette aventure.

 

Au bas mot : 24h pour faire une invitation

J’ai reçu de matin les cartons d’invitation, pour l’exposition Aubamo qui commencera vendredi prochain à la Galerie Plateforme!
Je les ai conçues en collaboration avec Grégoire Romanet, qui a utilisé une de ces typographies pour le verso. La carte reprend un élément graphique de chaque personne prenant part à l’exposition, et donne un avant-goût des choses abordées, qu’elles soient formelles ou thématiques : la lettre, le trou, la recherche, l’archive, le graphisme.

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Aubamo

Hello World Bonjour Bazaar

Ce matin dans ma boite à lettres, un paquet contenant un exemplaire de « Hello World, Bonjour Bazaar ».
Cette édition, conçue avec la complicité de Catherine Lenoble en un temps record de 4 semaines (2 semaines de voyages et d’écriture, 1 semaine à Briant pour la conception et 1 semaines à l’atelier pour finr), a ensuite prise son temps : 8 mois pour être imprimée, pour cause de trop de travail, trop de déplacements, trop de tout et à quelques jours du calage, un traumatisme crânien : (
Autant dire que je suis contente de voir cet exemplaire là sur mon bureau alors que j’écris cet article. J’attends maintenant avec impatience les autres, qui devraient arriver la semaine prochaine.
Quelques photos prises avec un téléphone plutôt antique > couleurs non contractuelles!

Ce livre est distribué par le centre d’art de la Maison Populaire, mais je vous invite à venir le découvrir à l’occasion du vernissage de l’exposition Aubamo, à laquelle je participe, à la Galerie Plateforme : Vendredi 15 février à 19h.

Ce livre n’aurait pas pu exister sans l’aide de Jocelyne Quélo et David Poullard, merci!

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Expérience du récif

Quelques photos de l’édition « L’expérience du récit » coordonnée par Yannick Liron, reçue avant-hier. Cette édition fait suite à un séminaire et des ateliers de Yannick dans le cadre de son projet à l’EESAB. Elle regroupe des interventions de critiques, artistes et étudiants de l’EESAB et propose des pistes de typologies de récits. Elle interroge les modalités contemporaines des usages que l’on fait du récit, de la narration. J’y participe sous la forme d’une petite proposition appelée « Expérience du récif ».
Ce joli petit livre tient dans la poche, il a été mis en page par de mes 2 anciens étudiants de l’EESAB, avec qui j’ai eu grand plaisir à travailler : Mathieu Roquet et Gwenaël Fradin.

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Lieux Dits

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Quelques écrans du site/revue en ligne (conçue cette été à Briant en collaboration avec Laurie Bellanca), sur laquelle je travaille avec Grégoire Romanet dans le cadre de la direction artistique que Jérome Delormas a confié à Kom.post pour un projet d’éditorialisation de la ville de Poitiers. Le projet porte désormais le nom de « Lieux Dits ».

En première lecture, quand l’internaute arrive sur le site, une carte chronologique apparaît sous un aspect de spirale (que l’on peut agrandir avec le petit outil du bas).
Comme ce site est évolutif en fonction de la participation des habitants de Poitiers, petit à petit l’ensemble des contributions/cellules viendra dessiner la grande nébuleuse du « Lieux Dits », cela en partant du centre et par effet de contamination.
En seconde lecture, quand on rentre dans les contenus, la carte se réorganise pour mettre au centre les contributions connexes, selon les métadonnées disponibles (lieu, date, mots clés, articles connexes).
En dessous, la partie edito, qui changera chaque mois, et un tout début de la partie Fanzine.. Cette semaine, je m’attèle à la partie Fanzine pour de bon, avec notamment un atelier avec les étudiants, à l’EESI Poitiers.

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Lieux dits – Poitiers

Collecter et éditorialiser la ville grâce à différents dispositifs : Une sonosphère / une revue contributive en ligne / des ateliers / des fabriques du commun / des performances / des séances d’écoute collective / des créations sonores et plastiques singulières, un fanzine…
Comment habite-t-on aujourd’hui ? A quoi ressemble l’expérience d’un corps, toujours déjà pris dans un tout : la ville, son territoire, ses habitants… ? Et comment rendre à chacun la possibilité :
De se réapproprier, intimement, ce collectif qui le constitue autant qu’il le constitue.
De le rencontrer, au delà des terminologies génériques, dans l’intimité d’une relation interindividuelle qui se construit à la manière d’une conversation ?
De voir la ville se redessiner comme un langage, une narration voire une fiction déjouant toute «carte établie » (sociale, politique, économique, urbanistique….) dans la création progressive et collaborative de cartographies sensibles, individuelles et collectives ?

Je travaille en ce moment avec Grégoire Romanet à un projet d’éditorialisation de la ville de Poitier. Ce projet fait suite à une invitation de Jérome Delormas au collectif Kom.post. Dans ce cadre, j’ai proposé un atelier Fanzine à l’EESI, puis dans le cadre du projet global, de concevoir une revue/fanzine en ligne.
Dans cette revue, la navigation (basée sur un principe sonore) permettra une promenade dans les différents contenus (textes, images, sons) collectés. La navigation elle-même, unique pour chaque internaute, sera mise en mémoire et pourra ainsi donner lieu à la création d’un fanzine, généré automatique depuis les contenus consultés en ligne, et dont la mise en page sera automatisée et variable, grâce aux métadonnées disponibles. Chacun pourra donc imprimer son propre Fanzine papier, soit chez soi, soit sur des postes de consultations (scéno-graphiés par Grégoire).
Pour moi le véritable enjeux de ce projet est bien là : comment passer, enfin, d’internet au papier? Comment faire que l’un soit le prolongement de l’autre, sans que l’opposition de ces deux médiums ressurgisse toujours?
Le projet durera 6 mois, et se terminera par un événement, une fête à l’échelle de la ville, sur trois jours. RDV fin mai.

Images des recherches pour l’arborescence du site internet.

Cover in Progress

Cette semaine, Catherine Lenoble était à Briant pour finaliser les textes de « Hello World, bonjour Bazaar », l’édition qui clôture ma résidence à la Maison populaire et le voyage dans l’Himalaya. J’en ai aussi profité pour finaliser la maquette et adopter les modifications, notamment de la couverture, réalisées par David Poullard.
La semaine prochaine, crochet par Paris, pour choisir le papier et voir si l’on peut avoir une découpe arrondie sur les angles de l’édition..

Dedanlémo

Dedanlemo - Julie Morel

Julie Morel, Dedanlémo - exposition

Exposition du 3 au 30 mai 2012, vernissage jeudi 3 mail à 18h30
Halle Roubleau, Fontenay sous Bois.

DEDANLÉMO est une exposition collective à lire avec son corps. La lecture s’y construit en déambulant, En entrant dans les mots, en plongeant dans le texte et ses énigmes.

Avec : David Poullard, Pierre Di Sciullo, Julie Morel, Fanette Mellier & Grégoire Romanet, et Après vous.

La Halle Roublot 95, rue Roublot –Fontenay-sous-Bois
MÉTRO :
Station Château de Vincennes
+ Bus 118 (arrêt Les Rigollots)

DEDANLÉMO – Pretty Good Privacy

Des recherches en cours pour le travail à exposer lors de « Dedanlémo » (commissariat par David Poullard et Pierre Di Sciullo) et qui aura lieu à la halle Roublot (Fontenay sous bois) en avril..
J’ai suivi une première piste qui n’a pas aboutie, le matériau (colle) ne semblait pas adapté, et risque de ne pas être efficace à l’échelle demandée.
L’idée que je suis maintenant est de travailler sur une transposition de l’alphabet vers des signes les plus simples possible.
J’ai regardé diverses écritures dont les lettres sont des transpositions de l’alphabet en signes (le morse, le braille, etc.), mais aussi les cartes perforées. J’ai décidé de travailler à partir d’une grille de 30 cases : 26 pour les lettres, le reste pour la ponctuation de base).

Catalogue

Catalogue de Julie Morel, Édition de l’ACDD/Drac Aquitaine
« My Life is an Interactive Fiction » est mon premier catalogue!
Il regroupe une sélection de travaux : plutôt qu’un listing exhaustifs de projets, le catalogue fait le point sur un des axes de ma pratique, lié à des projets interactifs et textuels. J’ai donc sélectionné une douzaine de travaux qui sont connectés entre eux, se suivent ou se répondent. Il sont décrits brièvement, dans leurs contextes et enjeux, et certains sont analysés et commentés par des textes de critiques d’art ou chargés de programmation de lieux d’art contemporain (Camille de Singly, Damien Simon, Olivier Belhomme).

Édité et produit par l’ACDD/Drac Aquitaine, il est distribué par l’agence Culturelle départementale de la Dordogne. Vous pouvez donc le commander en vous adressant là ou à Violaine Marolleau, résidence de l’art en Dordogne – v.marolleau@culturedordogne.fr

catalogue, Julie Morel

Julie Morel, éditions catalogue et CD audio

Julie Morel, édition audio du projet partition

Etapes : 199


Julie Morel, voir l’article dans le magazine Étapes.

Le nouveau Étapes : est sorti, et j’ai le plaisir d’y figurer, pour répondre à une interview de Caroline Bouige. Ce numéro est consacré à la lumière, partagé en 3 parties :
– Le fond & la forme
– L’écran
– Le mapping
« De la fonction éclairante au médium de communication, l’utilisation de la lumière s’élargit au vingtième siècle grâce à la diversification des techniques. Les studios et les créateurs proposent aujourd’hui une grande variété d’approche du médium ».

Avec : Superbien, Trafik, Julie Morel, LAb [au] , 1024 Archi, UVA, GRL, AntiVJ, Creators Project, Yann Kersale.

 

 

Auto-archivage immédiat / Séminaire à l’EESAB, les 7-8-9 décembre 2011


Le séminaire de la ligne de recherche « De l’auto-archivage immédiat comme œuvre » aura lieu les 7-8-9 décembre 2011, à l’EESAB, site Lorient.
L’entrée est libre, et les intervenants intéressants, venez nombreux!

« Notre société a une relation complexe à la mémoire et développe depuis l’après-guerre
une hypermnésie. Cette hypertrophie de la mémoire s’est encore accentuée depuis
l’apparition de l’ordinateur (bases de données fermées) et internet (bases de données
ouvertes et partagées) et la démocratisation des supports artificiels de mémoire.
Cette démocratisation, cet accès à un auto-archivage immédiat change le statut
même de l’archive et notre manière d’appréhender l’information, l’histoire, l’art.
Ce séminaire tentera de questionner l’auto-archivage immédiat, c’est-à-dire l’archive
dans sa capacité à se reconstituer en permanence et sur laquelle on peut interagir à
tout moment, devenant fluctuante, variable, instable ».
> http://incident.net/recherche

Au programme :

Mercredi 7 décembre
14h – 17h : Yann Sérandour / Jean-Noël Lafargue / Maurice Benayoun
Jeudi 8 décembre
9h – 12h : Christophe Bruno / Joëlle Bitton / David Guez
14h – 17h30 : Jérome Joy / Reynald Drouhin, Sylvie Ungauer / Dominique Moulon
18h : Performance de Damien Schultz
Vendredi 9 décembre
9h – 12h : Manuel Schmalstieg / Hasan Helahi / Lionel Broye
12h30 : Lecture performée de Gwenola Wagon
École européenne supérieure d’art de Bretagne – site de Lorient
1 avenue de Kergroise
56000 Lorient
02 97 35 31 70

La ligne de recherche « De l’auto-archivage immédiat comme œuvre »
Direction scientifique : Julie Morel
Équipe de recherche : Reynald Drouhin, Grégory Chatonsky, Dominique Moulon, Karine Lebrun, Sylvie Ungauer, Gwenola Wagon.

Un timbre poste Sur le virus I Love you

J’ai créé un timbre poste à partir de photos du projet « Le virus s’appelait I Love You ». Ça me paraissait drôle d’avoir un bot-virus qui se ballade par courrier postal, par le biais d’un timbre poste. Il y aura des planches de 10 et de 30 timbres. Je devrais les recevoir d’ici la fin de la semaine !
Je suis également en train de réfléchir à une proposition pour l’ile de Clipperton (qui possède un code postale : 98799 – Fr)… À suivre.