Archive annuelles: 2005

Behind Memory (2005)

bm

> Générateur de textes + images:

Ce projet a bénéficié de l’aide au projet Hidrazone (Angleterre).

Un Générateur d’histoires, textes et d’images en ligne d’après « De l’autre côté du miroir », Lewis Carroll.

Le point de départ de Behind Memory est une réflexion simple : dans un ordinateur, les images existent et l’on peut y accéder grâce à leur index, un mot qui les définit. Il est donc vrai de dire que derrière la plupart des mots de mon ordinateur se cache une image. Si le développement de mon projet précédent, Random Access Memory, s’interrogeait sur la transmission d’un texte et ses conditions de lecture, Behind Memory se penche sur la relation texte/image ou gen-narration (génération+narration).
Le but de Behind Memory est de découvrir les images cachées derrière les mots, en particulier ceux qui composent le livre “de l’autre côté du miroir ».

> http://www.incident.net/works/behindmemory/

Bétonsalon-Haptic (2005)

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> Le Bétonsalon / Haptic :

Site réalisé pour l’espace indépendant « bétonsalon-paris » situé Rue de minimes à Paris (75004), puis à la Maison Rouge. Cet espace d’exposition est un lieu double (Paris-Vienne) et est géré par Cyril Dietrich, Mélanie Bouteloup et Marie Cozette.

Le site présente le lieu, les expositions en cours et archives les propositions passées.

Fushimi-Inari

Fushimi-Inari est un projet que je porte depuis 2001. En voici un bref résumé.
> Pour le texte explicatif entier du projet, contactez-moi, car il est assez long (6 -7 pages)…

En 1996 je visite Kyoto avec une amie tokyoïte, nous nous rendons dans le sanctuaire de Fushimi-Inari par hasard, nous avons l’après-midi pour flâner avant de reprendre le train.
La surprise est totale : une promenade plantée de milliers de Torii (portails shinto rouges), se décline en galeries sur plus de trois kilomètres à flanc de montagne. Un parcours de trois heures environ. À chaque extrémité de ce parcours se trouve un temple érigé en l’honneur d’Inari, à la fois déesse du riz  et messagère des dieux, prenant l’apparence d’un renard. Pourtant l’endroit me semble familier et très contemporain : il me rappelle l’environnement des galeries de la plupart des jeux vidéo actuels.
Je me décide à travailler sur une fiction interactive sur internet, qui prend cet endroit comme contexte. Dans cette fiction, trois personnages principaux vont entretenir une relation spatiale, temporelle et affective différente avec ce temple.
Le sanctuaire de Fushimi-Inari est un lieu unique : le parcours structure le pèlerinage et l’imaginaire de chaque visiteur. Celui-ci est réellement entouré, absorbé par le lieu. Les allées plantées de torii, forment un environnement très spatial, à la fois minimal et décliné à l’infini. En ce sens elles apparaissent aussi similaires aux couloirs des jeux vidéos (« Doom », « Myst ») depuis leur création.
Ces galeries peuvent me permettre d’explorer la navigation spatiale comme forme narrative artistique, et cela selon un schéma de départ assez classique : La Diagesis, qui établie d’abord un itinéraire (elle guide) puis qui va au-delà de celui-ci (elle transgresse).

Faire-part (2004)

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> Installation pop-up carton et vidéo (dimension 2m x 2m40 x 1m60) :

Pop-up réalisé pour les besoins de l’exposition à l’espace Marks Blond (Berne, Suisse). Le thème de l’exposition a été fixé lorsque j’ai appris que Radwina et Daniel Suter, curateurs de cet espace, attendaient un enfant et que la date de l’accouchement était prévue le jour du vernissage de l’exposition. L’exposition s’est donc appelée « Faire-part ».
Il me fallait jouer sur le double sens de ce mot : la carte qui annonce la naissance, et le hasard pour moi de faire partie de cet événement si important dans la vie de ces personnes. De plus, la pièce demande la participation des visiteurs, l’ouverture du pop-up reconstituant l’évènement. Le pop-up est grandeur nature et peut être fermé comme tout pop-up de petite dimension.

Traduction

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La question de la traduction a toujours été inhérente à mon travail, qu’il soit textuel ou non. En 2004, incident a été commissionné par la Galerie Basekamp (Philadelphie) pour produire une exposition sur ce thème. J’y ai présenté Random Access Memory, Générique, Soumission, et Extrait.

Sur nos écrans et dans nos existences, des 0 et des 1, une suite interrompue de chiffres traduits en images, en textes, en sons. À partir d’éléments identiques, un tissu perceptif complexe a émergé.

La traduction est une problématique qui permet d’aborder l’ambivalence profonde du numérique. Car si ce dernier réduit d’un côté les différents médias (image, son, texte, vidéo, etc.) à un langage unique constitué de 0 et 1, et donc les rend donc traduisibles de façon littérale, d’un autre côté, la traduction exacte est impossible.

http://incident.net/events/translation/archives/__/index.html

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On our screens and in our existence, 0 and 1, an unbroken serie of numbers translate our sensations into images, texts and sounds. From identical elements, have emerged a complex perceptive web.
Translation is a problematic which allows us to question the deep ambivalence in the digital. On one hand Digital constrains various medias (images, texts, videos, etc.) into a unique language formed of 0 and 1, which makes it translatable in a literal way, on the other hand an exact translation is impossible.