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Hello World Bonjour Bazaar

Ce matin dans ma boite à lettres, un paquet contenant un exemplaire de « Hello World, Bonjour Bazaar ».
Cette édition, conçue avec la complicité de Catherine Lenoble en un temps record de 4 semaines (2 semaines de voyages et d’écriture, 1 semaine à Briant pour la conception et 1 semaines à l’atelier pour finr), a ensuite prise son temps : 8 mois pour être imprimée, pour cause de trop de travail, trop de déplacements, trop de tout et à quelques jours du calage, un traumatisme crânien : (
Autant dire que je suis contente de voir cet exemplaire là sur mon bureau alors que j’écris cet article. J’attends maintenant avec impatience les autres, qui devraient arriver la semaine prochaine.
Quelques photos prises avec un téléphone plutôt antique > couleurs non contractuelles!

Ce livre est distribué par le centre d’art de la Maison Populaire, mais je vous invite à venir le découvrir à l’occasion du vernissage de l’exposition Aubamo, à laquelle je participe, à la Galerie Plateforme : Vendredi 15 février à 19h.

Ce livre n’aurait pas pu exister sans l’aide de Jocelyne Quélo et David Poullard, merci!

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Éteinte

Il y a quelques jours, s’est terminée l’exposition à la Galerie Duplex.

Depuis, j’ai démonté le dispositif placé dans ma chambre, les câbles n’encombrent plus le salon et la chambre… La LED verte de l’interface Arduino ne me dérange plus la nuit, et je ne m’étonne plus de voir la lampe allumée ou s’allumer alors que je suis absorbée dans mes activités de la journée.
Ce que je réalise rétrospectivement, c’est à quel point, sur mes derniers travaux, de « Dérives » à « Sweet Dream« , mon espace s’est trouvé systématiquement envahi… Entre les cargaisons de T-shirts pour le Briant Summer Camp trainant partout, les intrusions et l’absence de lumière ou encore la situation extrêmement chaotique de l’iceberg occupant tout une pièce, m’empêchant de circuler, les bouts de polyesters collés partout…
Aujourd’hui, mon espace est à nouveau vide mais la question de l’intrusion de mon espace intime reste.

Voici encore quelques photos de mon côté de l’exposition « My Life is an Interactive Fiction », prises tout au long de ce mois.


L’installation « My Life… » continue néanmoins d’être exposé au sous-sol de la galerie Duplex sous le titre « Prolongation », cela jusqu’au 2 août. Donc si vous passez vos vacances à Toulouse, allez y faire un tour.
Pour ce qui est de Sweet Dream, sa prochaine destination, c’est Genève en octobre… À suivre.

Alice au pays des merveilles vs Oz


Après discussion avec Jocelyn (qui a pris ces photos du projet « Dérives ») on a choisi quelle photo présenter pendant l’expo à la galerie Duplex. On s’est décidé à n’en mettre qu’une seule, celle ci-dessus, en extérieure et de la faire tirer en un format moyen (70 x 100 cm), l’installer sur le mur du fond de la galerie, légèrement excentrée, avec peu de lumière.
Ça a été dur de choisir entre celle-ci et celle dite « Labo » (intérieur, iceberg couché..) et moins avec les autres qui sont moins opérantes. Par contre on est tombé d’accord sur le fait qu’il faudrait surement une deuxième séance de photos à Tizé, pour revisiter des stations de type observations, celles des « pauses-combats », ou pour en expérimenter encore d’autres nouvelles.
La question du son dans l’espace de l’expo a aussi été remise en jeux, avec un déplacement de celui-ci en deux points de l’espace. Par alternance, du côté de l’animation « Hyp-n-oz », puis du côté de la photo.

Les photos laissées de côté…

Nuit blanche à Montréal

Expo à Oboro, Montréal

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Julius Popp. Memento mori moderne.
Une très belle pièce de Julius Popp, qui nous invite a une hypnose visuelle, rythmée par le bruit des mots qui tombent à intervalles réguliers… Pourtant, j’aurais voulu une utilisation plus poétique du texte… que ce soit dans son contenu, ou dans sa chorégraphie/temporalité. Il est vrai que l’on peut trouver que la pièce n’est qu’un médium ou un protocole de communication, qu’elle n’est qu’une translation de textes puisés sur internet vers un nouveau mode de visualisation…

Et pourtant, quelle pièce magique.

Extrait (1999)

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> Installation éphémère :

À l’occasion du mariage de mon amie Olivia, dont j’allais être le témoin, je me rends à la mairie de la ville où je suis née. Je prends le train et je me rends à l’est de Lyon. Assise à attendre mon tour dans le bureau de l’état civil, je me pose des questions sur le jour de ma naissance, le 5 novembre 1973. Poussée par la curiosité, je demande à consulter les registres des décès : qui est mort dans cette ville en ce jour de novembre ?
Mes recherches sont fructueuses : je trouve 11 noms, avec comme pour les vivants, une adresse postale de leur dernier domicile.
Je décide de pousser plus loin cette nouvelle filiation artificielle et administrative et j’écris une lettre à chacune de ses personnes. Une seule phrase-pallindrome pour entrer en contact avec les membres de cette nouvelle famille.
Les lettres m’étant toutes revenues, je me rends sur les lieux de décès de ses personnes pour prendre une photo souvenir.

L’installation comporte :
– 5000 Posters des photos des 11 bâtiments, que les spectateurs peuvent emporter avec eux, dépeuplant ainsi le lieu de ces photos.
– 11 Lettres-palindrome envoyées .

> Merci à Jean-Christophe Galmiche pour ses conseils et son aide précieuse lors des prises de vues à la Chambre.