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Google clouds au travers des nuages

Le site Google clouds, que javais produit comme un petit interlude à ma résidence à la Chambre blanche en 2007, est sur le site de la Gaîté Lyrique, dans le panorama « Au travers des nuages », de Caroline Delieutraz… Des diaporamas que j’affectionne particulièrement – eux aussi sont des interludes à mes journées de travail.
http://www.gaite-lyrique.net/magazine/article/au-travers-des-nuages
C’est étrange, je me souviens très bien d’avoir consciemment pris, comme image de départ, le petit nuage baladeur sur une vue de la centrale nucléaire du Bugey (prêt de Lyon, où j’habitais…), et de l’avoir fait se déplacer un peu partout…
J’avais pour projet, à mon retour du Québec, de faire quelque chose de plus conséquent autour du questionnement de ces clichés que Google earth nous livre, d’observer à la loupe la représentation plutôt que les images elles-même. Je n’ai jamais pris le temps de le faire…
Récemment, Gwenlo Wagon en a fait un très réussi : Globodrome. Me voila vengée : )

 

Décalage définitif

Je suis enfin arrivée à la version finale de Décalage horaire… Il faut encore que l’image passe le test de l’impression grand format, avant d’autres corrections !
J’ai finalement enlevé le fond, à regret… mais il aplatissait vraiment trop l’image (en plus il me faisait l’effet d’un motif religieux, du type de ceux peints les églises romanes, ou dans les mosquées… j’aime, mais pas vraiment à voir avec mon sujet du moment), et le texte se retrouvait vraiment absorbé par ce qu’il y avait en dessous.
Je trouve qu’il ne ressort encore pas assez, mais là encore je vais attendre l’impression pour me prononcer. Je vais essayer de faire ça cette semaine.

Chambre horaire / Time Zones Room

chambre_julie.jpg

Hier soir, après avoir décrit la position des différents groupes de meubles dans ma chambre (que j’ai appelé îlots), je me suis dit que j’allais tracer les différentes trajectoires dans cet espace pendant une journée. Puis je me suis dit que je pourrais y superposer les fuseaux horaires, comme si ma chambre était la Terre (c’est un peu ma petite planète…) et par analogie, voir quels pays j’aurai visités. Je risque d’être un peu jetlag à la fin de la journée… : )
Ensuite je suis me décidée, d’ici la fin de l’année, à refaire ce voyage en grandeur nature, et donc d’acheter un billet d’avion ouvert (environ 2500 euros) pour aller dans tous les aéroports correspondants à tous les arrêts dans ma chambre.

Yesterday night, after describing the different clusters of furniture in my room (I called them islands), I decided it could be interesting to trace my various trajectories in this space during one day. Then I realized I could superimpose the time zones to the drawing, as if my room was the earth (in fact it has been my « world » for a little while now) and then see what countries I was thus visiting… I contemplated the fact that I would be a little jetlagged at the end of the day….
Finally I decided, before the end of this year, to actually redo those journeys in real space. I would need to buy an open ticket (between 12 to 20 destinations) to visit all the airports corresponding to all the stops in my room that day…

Scénario / Générateur blanc

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Hugo, qui programme le générateur blanc, me pose une question sur le scénario, et je me rends compte que depuis que j’ai perdu mon ordinateur, je n’ai pas ré-écris ou même réfléchis à nouveau au scénario.
J’en remets ici les bases, par le biais d’un exemple :
Il existe 24 catégories de textes. Une par fuseau horaire. À chaque fois que j’écris un texte, il entre directement dans la bonne catégorie, suivant l’heure de sauvegarde.
> Un utilisateur se connecte à 18h à Paris. Il est 12h (midi) à Québec.
C’est l’heure de la personne qui se connecte qui va déterminer le point de départ pour le choix de la catégorie…
> On choisit aléatoirement un type de textes de la catégorie 12h.
> La phrase est affichée.
> On calcule le nombre « x » de lettres dans cette phrase.
> On calcule le nombre de lettres du 1er mot, ex : Enfin (5 lettres) ; ce nombre détermine le nombre de phrases générées (5) dans cette catégorie.
> On continue avec la catégorie 13h.
> On va chercher la phrase random (x) dans cette catégorie »
> On calcule le nombre « x » de lettres dans cette phrase.
> On calcule le nombre de lettres du 1er mot, ex : Je (2 lettres) ; ce nombre détermine le nombre de phrases générées (2) dans cette catégorie.

Etc.

Zone de temps / zone de neige

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Le fuseau horaire est une tentative de cartographier le temps suivant des zones terrestres à l’aide des méridiens. C’est une sorte de limite immatérielle, une frontière. Une ligne qui sépare deux territoires temporels. Même s’il reste proche du Temps Universel Coordonnés, le fuseau horaire d’un pays est aussi un signe territorial : nombreux sont les pays choisissant une heure autre que celle qui leur serait destiné à priori (l’Espagne continentale & la France sont à l’heure d’Europe centrale, l’Afghanistan ou l’Iran…) et la décision de faire de Greenwich en Angleterre (au XIXème siècle) le premier méridien n’a rien de hasardeux… Il s’agit donc d’un système avec un premier et un dernier.
Les fuseaux horaires représentent donc un point de vue de la Terre.
En regardant la neige qui tombe, le St. Laurent et les flots de glaces migratoires qui y passent, je me dis qu’aujourd’hui, seules les glaces et les oiseaux (et les animaux en migration) traversent les fuseaux horaires sans être affectés par ces mesures…
Puis je réalise que les fuseaux sont effectivement une lecture horizontale de la planète (de droite à gauche), et non pas une cartographie verticale comme les lignes parallèles (latitudes)…

SnowflakesWilsonBentley.jpg
(Snowflakes, par Wilson Bentley, Fin du XIXè siècle)

Alors, comment la neige se situe-t-elle par rapport aux parallèles, et par rapport aux fuseaux horaires ?

Il ne neige quasiment pas dans les régions équatoriales et tropicales. On a coutume de considérer que les 35e parallèles délimitent cette région où seules les montagnes reçoivent de la neige. Mais le peu de chutes de neige ne veut pas forcément dire qu’il n’y a pas de neige… On peut penser au Kilimandjaro, ou au Cayambe (en Équateur – 5 790 m), qui est régulièrement enneigé bien qu’il soit exactement à la latitude 0.
Plus on se rapproche des pôles, plus la nivosité augmente. Toutefois, la quantité de neige tombant dans les régions polaires est faible car le froid y est trop vif.
Par ailleurs, les zones côtières sont relativement épargnées par la neige. C’est donc dans les régions tempérées, continentales et montagneuses qu’on relève des chutes de neige plus importante, Suisse, Colorado, Canada…

J’ai appris aujourd’hui que « l’invention » des fuseaux a été faite par un Canadien de Montréal : Sandford Fleming, et je ne suis pas surprise que cette proposition viennent d’un canadien… On m’a dit l’autre jour que le Canada n’est pas un grand pays d’histoire, mais un grand pays de géographie… ; )

Pour finir, la carte du dégèle de la mer de glace, trouvée sur le site – très intéressant – de l’atlas du Canada, donnant accès à toutes sorte de données sur le sujet qui m’intéresse :
– Précipitation de neige, tempêtes
– Gèle et dégèle de la mer de glace
– Explications sur le permafrost/couverture neigeuse, etc.

>http://atlas.nrcan.gc.ca/site/english/

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Sur la rive du St. Laurent

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Dans ma tentative de résoudre les questions que je me pose sur les liens possibles (ou comment organiser ces liens) entre fuseaux horaires, quadrillage du temps et de l’espace, défilement, et paysage, je me rends à nouveau sur les bords du St. Laurent pour filmer, avec l’aide de Mégane. J’ai envie de réaliser une séquence fragmentée (type split screen) qui serait l’écho de la fragmentation de la glace sur le fleuve. Je rentre après quelques heures dans le froid, je commence par faire une maquette sur Photoshop, mais je suis fatiguée. Il est presque minuit… Je vais me coucher.

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Défilé

Sur le bord du St. Laurent, ça défile, ça dé – file, et à cet endroit précis, il est important que le mot filer prenne sa racine dans « couler », « s’écouler ». Et que les longs rubans de glace forment un filet.
Je regarde donc le fleuve défiler, se défiler devant moi, m’échapper. Comme quelque chose que j’aurais perdu. Ça s’éloigne. Ça. Plus vite que moi. « Ce phénomène, cette chose qui pourrait être là, ou peut-être pas ? ».
J’en fais l’expérience : je marche à côté et sans arrêt je suis dépassée. Je suis sur le bord, à côté.
Et puis ça tourbillonne, toujours dans le même sens, des petites galaxies glacées qui s’éloignent les unes des autres, se télescopent, s’évitent. Se détachent et se fragmentent.
Demain je prends le bateau pour passer de l’autre côté, pour être au dessus de cette mer de glace.

Google clouds

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À la recherche d’idées pour le protocole qui structurera mon générateur de textes, je tourne en rond. Je regarde les fuseaux horaires, les explications à propos du temps, les heures, les jours, les règles, etc. Tout est si aléatoire, si adapté, je finis par ouvrir Google Earth, comme si cela allait me donner de l’inspiration. Je cherche Québec, je me perds au Groenland, où m’attirent les textures neigeuses, puis je fais basculer la terre, la tête en bas, l’est à gauche, et hop, me voici maintenant à aux États-Unis. À New York, au vu des dizaines de nappes de pique-nique qui s’étalent près du « conservatory » de Central Park, c’est l’été !
Je remonte vers Montréal, je trace à la souris le trajet que j’ai parcouru. Je continue vers Québec, je grossis l’image, pour voir lisiblement l’endroit où je me trouve actuellement. Ma recherche de protocole est bien loin déjà… J’observe Québec. Ce sont les détails qui retiennent mon intention. Le bateau dont la trajectoire trace une ligne sur le St Laurent, les quelques nuages éparpillés.
On a gardé quelques nuages, les bateaux, les vaches, certaines ombres dramatiques…
De manière générale, pour une meilleure lisibilité, la plupart de ces choses ne subsistent pas sur la carte : il n’y a pas un seul nuage quand on est au-dessus de New York, de Paris… Pourtant, comme quelques signes champêtres, ils persistent autour de Québec, où dans des zones moins peuplées.
Même au-dessus de Hyde Park à Londres, pas un seul nuage. Juste quelques promeneurs. Le parc a des allures fantomatiques… Les arbres sans feuillages (ici c’est la fin de l’automne) projettent d’immenses ombres sur la pelouse…

C’est une représentation bien étrange de la Terre que j’ai sous les yeux. Très subjective finalement, avec ses propres clichés… Presque un jeu vidéo.

Qui décide quelles images seront incluses dans Google earth ? Lesquelles seront rejetées ? Quel est le quota de nuage acceptable ? Existe-t-il un protocole pour le choix de celles-ci ? Si oui, lequel ?
Je ferme le logiciel et retourne à mes recherches…

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1&2. Québec
3. Central Park, New York
4. Hyde Park, London

Ligne d’horizon

Dans le train entre Québec et Montréal, tempête de neige. Tout est blanc. Et si je suis surprise par l’aspect sauvage du paysage, je le suis encore plus par son aspect graphique, et le peu de lignes que ce paysage comporte. La plupart du temps, deux ou trois lignes fines, sombres entre le ciel blanc et la terre blanche. Elles forment des bandes, elles délimitent des zones, des fuseaux. Des interstices qui séparent deux espaces différents mais de même couleur.
J’essaye de les appréhender, les saisir, linéairement.
Par groupe de deux ou trois. À mesure que ça défile.

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3 pages / 24 pages

l’heure et le train

Jusqu’en 1891, chaque ville de France avait sa propre heure calculée par rapport à la position du soleil à midi, la même pour tous les points situés sur le même demi-cercle passant par les pôles. C’est le temps solaire. C’est l’heure vraie.
Dans un même temps, selon les lieux, les heures sont différentes. Par exemple, entre le lever du soleil à Strasbourg et le lever du soleil à Brest, on pouvait avoir jusqu’à 50 minutes d’écart.
Le problème vint à se poser quand les chemins de fer prirent de l’importance. En 1891, les autorités instaurent donc l’heure légale, c’est-à-dire une heure uniforme sur tout le territoire français. C’est le temps civil, donné par toutes les horloges. Par la loi du 9 mars 1914, la France adhère au système des fuseaux horaires et adopte la division du jour en 24 heures. Cette loi restera appliquée jusqu’en 1978, date à laquelle la France, et de nombreux autres pays adoptent le système heure d’été/heure d’hiver, au départ pour des raisons économiques.
C’est l’heure légale.
> Heure d’été : avance de 2 heures sur l’heure légale (on avance sa pendule d’une heure)
> Heure d’hiver : avance d’une heure sur l’heure légale (on retarde sa pendule d’une heure)

Quelle est la différence entre le temps solaire et le temps civil ?
C’est un ingénieur montréalais d’origine écossaise, Sandford Fleming, qui voulant rationaliser la circulation des chemins de fer dans le monde, divise, en 1884, le globe terrestre en 24 parties égales, limitées par deux méridiens : les fuseaux horaires.

La ligne de changement de date

(Générateur blanc, recherche)

Chaque jour à minuit, dans tous les fuseaux horaires, il est nécessaire de changer de date pour passer au jour suivant. Mais compte tenu de l’utilisation d’un méridien de référence pour ces fuseaux horaires, il existe également un méridien (méridien de 180° de longitude) où, quelle que soit l’heure, il est nécessaire lorsqu’on le traverse d’ajouter ou de retrancher un jour, selon le sens de la traversée.
Ainsi, quelqu’un voyageant vers l’Ouest et franchissant la ligne de changement de date doit ajouter un jour à la date qu’il s’attendrait à avoir s’il ne le faisait pas. Similairement, un voyageur vers l’Est doit retrancher un jour.
À l’instant précis où il est minuit sur la ligne de changement de date, toute la planète est à la même date.

Temps Universel Coordonné

Le Temps Universel Coordonné est une mesure du temps basée sur la rotation de la Terre. Il s’agit de la prolongation moderne du TMG (ou GMT en anglais), Temps Moyen de Greenwich – le temps solaire moyen au méridien de Greenwich, aujourd’hui obsolète. Le GMT a donc été remplacé depuis 1972 par UTC et UT1, deux incarnations du temps universel.

Le Temps universel est effectué en observant chaque jour le passage d’objets célestes au méridien du lieu d’observation. Les astronomes ont privilégié l’observation d’étoiles, plus précise que celle du soleil.
Actuellement, le temps universel est d’une précision de l’ordre de la microseconde.

La rotation de la Terre n’est pas régulière, à cause de effets de marées de la lune et du soleil, ainsi que des tremblements de terre. Pour palier ces effets, les astronomes ont introduit le Temps Terrestre (TT), déterminé désormais à partir du Temps Atomique Internationnal (TAI), mesuré à partir d’un ensemble d’horloges atomiques réparties sur terre. Le TU étant synchrone avec la rotation terrestre, il s’écarte progressivement du TAI. Une correction régulière est donc ajoutée au TAI, sous la forme de seconde intercalaire, afin d’obtenir un temps civil qui est un compromis qui suit le TAI mais saute parfois afin de lui éviter de trop s’écarter du temps solaire moyen.

La rotation terrestre et TU sont gérés par le Service International de la Rotation Terrestre et Systèmes de référence.

> http://www.iers.org/

Paris-Montréal, 7 fuseaux horaires en 6h…

Dans l’avion entre Paris et Montréal, je ne dors pas : je regarde passer le temps par la fenêtre, 7 fuseaux horaires en un peu plus de 6h. Le temps se ressemble, à chaque déplacement d’un fuseau à l’autre. Le ciel est clair, nous sommes au dessus des nuages… Et si je ne bougeais pas vraiment ?
Je prends une photo à chaque passage de zones pour me convaincre du contraire…

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Les fuseaux horaires

Un fuseau horaire est une zone de la surface terrestre où l’heure adoptée est identique en tous points.
Le globe se divise en 24 fuseaux horaires de même taille. Il y a 6 fuseaux horaires au Canada. La Chambre Blanche, à Québec, se trouve dans la zone UTC -5 (Temps Universel Coordonné).
Généralement, un fuseau horaire suit plus ou moins l’heure moyenne du méridien central. Ce système utilise le méridien de Greenwich comme origine des temps, et le méridien 180° (est et ouest) comme ligne de changement de date.

Les horaires légaux sont basés sur le Temps Universel Coordonné, auquel est ajouté ou soustrait un certain nombre d’heures. Ils ne correspondent aujourd’hui cependant pas forcément aux fuseaux horaires originaux, en raison d’un certain nombre d’adaptations :

– Un pays possède généralement une seule heure légale même s’il est à cheval sur plusieurs fuseaux, c’est le cas de la Chine et de l’Inde

– Certains grands pays (États-Unis, Russie, Canada, Australie, Brésil, etc.) sont divisés arbitrairement en plusieurs zones afin d’éviter une trop grande différence entre l’heure légale et l’heure solaire. C’est également le cas de certaines dépendances éloignées (les DOM-TOM, Açores portugaises…)

– Un pays peut adopter une heure autre que celle qui lui serait destinée a priori. C’est le cas de l’Espagne continentale (sauf aux Canaries qui se situent un fuseau horaire plus tôt) ou de la France métropolitaine qui sont à l’heure d’Europe centrale (UTC+1) depuis 1940.

– Certains pays ont choisi une heure ne correspondant pas à un fuseau originel (Afghanistan à UTC+4:30 ou Iran à UTC+3:30)
– Une partie du monde connaît une heure d’été et une heure d’hiver

> L’ensemble des pays du globe utilise à l’heure actuelle 41 fuseaux horaires, dont 36 toute l’année (mais pas forcément par les même pays), deux seulement à l’heure d’hiver boréale (UTC-3:30 et UTC+3:30), un uniquement à l’heure d’hiver australe (UTC+12:45), un exclusivement à l’heure d’été boréale (UTC-2:30), un dernier uniquement à l’heure d’été australe (UTC+13:45).

Générateur blanc

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Résumé du projet présenté…

Un générateur de textes qui se sert de la position dans le temps (fuseau horaire) de la Chambre Blanche pour être lu… Le but du projet est de rendre consciente la lisibilité liée à la perte de repère géographique lorsque l’on est sur Internet.

Je suis à la Chambre Blanche. J’écris tous les jours sur le lieu où je suis, sa situation géographique, la température qu’il y fait, l’heure qu’il est et la lumière qu’il y a, la couleur du ciel et la forme des nuages, les gens qui passent devant la fenêtre, se promènent. J’écris et je décris sans arrêt.
En parallèle, un générateur de textes, accessible en ligne, est créé. D’après mes écrits, le générateur re-produit du (nouveau) texte sur mon séjour à la Chambre Blanche. Il virtualise une situation réelle.

Le générateur se compose comme suit (voir image ci-dessous).
• La couleur du fond de la page correspond au fuseau horaire de la Chambre Blanche (le serveur abritant la page) :
– À midi (12h), la couleur de la page est blanche.
– À minuit (24h), la couleur de la page est noire.
– Entre ces deux heures, la couleur de la page va osciller entre le blanc et le noir, passant par toutes les nuances de gris.
• La couleur du texte correspond au fuseau horaire de la personne connectée (par le biais de l’horloge de son ordinateur).
De la même manière, s’il est midi chez lui, le texte sera blanc, s’il est minuit, le texte sera noir, etc.

La lisibilité de la page dépend donc de la position géographique et de l’heure à laquelle se connecte l’internaute. Plus une personne est distante, mieux elle “voit ».

Par exemple, un internaute se connecte vers midi :
– S’il se connecte au générateur depuis la Chambre Blanche, il ne verra qu’une page blanche.
– Si une personne se connecte depuis Dublin, (il est 8h en Irlande), le texte est donc gris moyen, mais il est midi à Québec : le fond de la page est blanche.
– Un visiteur, connecté au même moment depuis Halifax, accédera à un texte gris pâle sur fond blanc… Si ce même visiteur se connecte vers 18h, il trouvera une page grise foncée avec une histoire d’un gris un peu plus profond.
Le mode d’apparition des images reste encore à définir.