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En série

Depuis quelque temps, je poste moins d’articles sur ce blog. Ce n’est pas faute d’avoir envie… mais au delà du temps qui me manque, c’est surtout de la matière « en cours » dont je manque, car cet espace est d’abord dédié à cela, pas à un flot d’annonces qui m’ennuient. Alors quand je regarde mes derniers articles, je ne vois que des infos, des annonces…
Voila plusieurs mois que je suis submergée par un grand nombre de choses, et si ma production se trouve ralentie, j’ai quand même des projets en cours (il suffirait que je prenne le temps de faire des photos, ou encore des poster les choses ! : )
J’ai donc fouillé dans mes cartons.
Voici la série du mois dernier, engagée à la suite de la série « Organs », et que je vais reprendre cette semaine. Pour le moment j’ai 5 dessins, qui ne comportent qu’un mot (alone, nothing, whatever, bloodbank…).

Le tout dernier dessin que j’ai commencé comporte plusieurs mots (« Lick my fingers » – un morceau de phrase d’un des claviers modifiés produit pour l’exposition My Life is an Interactive Fiction à Duplex l’année dernière). J’aimerais bien comprendre pourquoi cette phrase est revenue pour ces dessins. Au départ, la phrase du clavier, « Lick my finger, suck my brain », parlait de mon rapport au clavier même. Comment via cette interface, je me faisais aspirer par l’ordinateur. Comment ma mémoire réflexive, celle de mes doigts, était possédés par la machine.
Je ne sais pas si cette phrase en dit long sur mon rapport au dessin…

In (real) progress…

Après la discussion d’hier avec Jocelyn, j’ai pas mal avancé dans la production du titre de « Décalage horaire ». J’ai effectivement essayé de rendre les choses moins statiques, de moins coller à la typo d’origine.
En regardant ce que j’ai fait aujourd’hui, c’est déjà plus dynamique. Je regarde ces petites formes qui se découpent et elles me rappellent beaucoup les blocs de glace et petits icebergs qui tourbillonnaient sur le St. Laurent et dont j’avais fait une vidéo. Un retour à la source donc.

Test_décalage

J’ai enfin abordé la question du texte pour le dessin « Décalage horaire ». Contrairement à « Retour/détour », où j’avais utilisé ma typo de toujours, l’akzidentz Grotesk (un peu par manque de temps et de désire de me confronter à cet aspect de l’image). J’ai eu envie cette fois d’investir ce territoire, avec le même vocabulaire que pour le dessin lui-même. Il s’agit donc plus d’une cartographie d’un territoire neutre, blanc, défini par le motif qui en définit les contours.
En voici donc le résultat en cours… Je n’ai pas encore testé la superposition (ou plutôt l’apposition) du texte et de l’image… Il m’a fallu une journée entière pour faire cette expérimentation… La suite demain.

Ligne d’horizon

Dans le train entre Québec et Montréal, tempête de neige. Tout est blanc. Et si je suis surprise par l’aspect sauvage du paysage, je le suis encore plus par son aspect graphique, et le peu de lignes que ce paysage comporte. La plupart du temps, deux ou trois lignes fines, sombres entre le ciel blanc et la terre blanche. Elles forment des bandes, elles délimitent des zones, des fuseaux. Des interstices qui séparent deux espaces différents mais de même couleur.
J’essaye de les appréhender, les saisir, linéairement.
Par groupe de deux ou trois. À mesure que ça défile.

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