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VÃ¥gslid

Je me rendrai la semaine prochaine dans cette petite « cabin » située à VÃ¥gslid pour faire une randonnée en ski Alpin dans cette région retirée de la Norvège,  travailler et échanger avec mon amie Mia Habib.
Cela quasi jour pour jour un an après notre voyage sur l’île de Clipperton...
Retour à Paris dans une dizaine de jour, see you there !

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Se rendre

L’édition « se rendre », Jocelyn Cottencin (2011), 228 pages, 12×15 cm
Édition Apogée & Lieuxcommuns, Production Au bout du plongeoir

9 chemins pour se rendre à Tizé par :
Marcel Dinahet, Les Frères Ripoulain, Cécile Gardoin & Alexandre Favé, Damien Marchal, Charles Mazé, Alain Michard, Julie Morel, Mathieu Renard.

 

Glacée

Il y a un peu plus d’un an, Marie et moi sommes parties une semaine à Noirmoutier pour travailler sur le projet iceberg… Ça a été à la fois un séjour intense et calme. La ballade quotidienne en vélo, à travers la lande pour rejoindre la plage, avec caméra et appareil photo dans la cagette-porte-bagage, des prises de vue sur les plages désertes, une production d’images 3D – j’en avais pas fait depuis l’école-, pleins d’expérimentations, des discussions et du travail très tard dans la nuit accompagnés par la musique d’Herman Düne et Jack Johnson.
Plusieurs fois nous sommes allées prendre des photos de la mer pour faire des maquettes du projet, à la tombée de la nuit car la lumière était magnifique. Un soir, Marie a eu l’idée de prendre un appareil jetable amphibie… On a pris notre courage à deux mains pour y aller, l’eau était gelée.
Elle les a fait développer hier, et me les a envoyées tout à l’heure, après les avoir capturées avec « photobooth ». Je ne poste que les clichés que l’on a faits en plus. Ceux qui ne sont pas destinés au projet. Parce que j’aime bien la superposition qui s’opère entre les images d’origines et le cadre issue de la capture. Parce que ces images sont bien étranges : elles ont un an mais je les sens vraiment proche de moi aujourd’hui. Peut-être est-ce l’addition de ces deux prises de vues. Une manière d’écrire une histoire dans la marge du projet iceberg.



Décalage définitif

Je suis enfin arrivée à la version finale de Décalage horaire… Il faut encore que l’image passe le test de l’impression grand format, avant d’autres corrections !
J’ai finalement enlevé le fond, à regret… mais il aplatissait vraiment trop l’image (en plus il me faisait l’effet d’un motif religieux, du type de ceux peints les églises romanes, ou dans les mosquées… j’aime, mais pas vraiment à voir avec mon sujet du moment), et le texte se retrouvait vraiment absorbé par ce qu’il y avait en dessous.
Je trouve qu’il ne ressort encore pas assez, mais là encore je vais attendre l’impression pour me prononcer. Je vais essayer de faire ça cette semaine.

Test_décalage

J’ai enfin abordé la question du texte pour le dessin « Décalage horaire ». Contrairement à « Retour/détour », où j’avais utilisé ma typo de toujours, l’akzidentz Grotesk (un peu par manque de temps et de désire de me confronter à cet aspect de l’image). J’ai eu envie cette fois d’investir ce territoire, avec le même vocabulaire que pour le dessin lui-même. Il s’agit donc plus d’une cartographie d’un territoire neutre, blanc, défini par le motif qui en définit les contours.
En voici donc le résultat en cours… Je n’ai pas encore testé la superposition (ou plutôt l’apposition) du texte et de l’image… Il m’a fallu une journée entière pour faire cette expérimentation… La suite demain.

Décalage horaire

Je continue sur les dessins « compagnons » pour « Sweet Dream »… et je suis encore très loin du compte. Mais poster les images que je suis en train de faire me permet souvent de prendre de la distance, et j’espère que la « magie » opérera quand j’ouvrirai mon blog demain matin ; )
J’ai systématisé l’utilisation du motif du déplié de mon iceberg et ça ressemble de plus en plus aux tests désuets de Rorschach ou à un kaléidoscope…
Comme une chose ne vient jamais seule, j’ai vu ces deux dernières semaines deux films qui m’ont beaucoup plus et qui utilisent ce type d’images. Le premier de Jean-Gabriel Periot (Under Twilight), le deuxième de Michel François (Hallu).
Ce que je retiens, c’est que l’utilisation de ces images très esthétisantes, et surtout le principe de superposition et multiplication d’un motif au sein d’une même image, semblent conduire vers l’idée de manipulation. A vrai dire, je n’arrive pas à savoir si ce sont réellement les images qui conduisent à ça, ou bien si c’est l’utilisation inquiétante qu’en font les vidéastes.

Kakemono – suite à retour / détour

En revenant du Japon, l’année dernière, j’ai commencé un travail autour du kakemono… Par manque de temps, je l’ai mis de côté rapidement, puis je m’y suis à nouveau intéressée quand j’ai commencé à mettre en place l’installation « Sweet Dream (Paris-Toulouse) ». Je voulais produire une série d’images puis sélectionner et suspendre l’une d’entre elle près de l’installation. L’image sélectionnée est dépendante du lieu où est montrée la pièce.

Au delà de ce parallèle à la « chose suspendue », plusieurs choses me plaisaient dans les codes et fonctions du kakemono traditionnel. Entre autres : pouvoir les interchanger selon les saisons, l’idée d’accompagnement (le kakémono va par exemple accompagner un arrangement floral), l’une de ses fonctions qui est d’aider à composer l’atmosphère spirituelle de la pièce où il est placé.

Après l’exposition à Duplex, Olivier m’a demandé si il pouvait voir les quelques tests que j’avais commencé… pour les présenter au salon du dessin contemporain. Je les ai postés ici, ne sachant que trop en penser. Au delà du fait qu’ils sont loin d’être finis (la composition ne me plaît pour le moment pas), je les trouve déjà très décoratifs et je ne sais pas si c’est une bonne chose. Par contre je suis fixée sur la phrase (issue de mon statut Facebook – cette grande machine à fiction – , référence aux deux fuseaux horaires qui m’ont « suivis » récemment) et le motif (le déplié de l’iceberg pour « Dérives »).

Bande-annonce !

Marie a réalisé un super montage pour le « projet Iceberg » (ici!). Il s’agit d’interroger et de rendre l’état d’esprit des différentes recherches et expérimentations que nous avons faites durant cette année. Et en effet, le projet iceberg a fêté ses un an il y a peu…

Texte + images, pour l’édition Au bout du plongeoir

Ci contre, le texte et les images qui seront (probablement comme ça, ou sous une forme proche, je n’ai pas encore fini de me poser des questions là-dessus) intégrés à l’édition de Lieux Communs. Cette édition retrace la série de performances qui ont eu lieu entre Rennes et Tizé ce printemps :

Niveau de difficulté : promenade sur la longueur, mais aucune
difficulté particulière.
Durée : environ 1 an (préparation) — durée réelle 3h
Itinéraire :
— Février. Partir à Québec, sur les bords du St. Laurent, regarder
défiler les blocs de glace.
— Avril. Passer par Paris. Regarder les photos prises sur les bords
du St. Laurent.
— Repenser aux icebergs, jusqu’à en être submergée.
— Septembre. Aller sur l’île de Noirmoutier une semaine, pour
travailler au calme, et faire des modèles 3D.
— Octobre. Faire une maquette en papier.
— Novembre. Retourner à Québec.
— Revenir à Paris. Faire une maquette en balsa. En extraire un
déplié.
— Février. Entreprendre la promenade «Bien entouré», de Rennes
à Tizé. Faire de belles rencontres. Rentrer à Rennes en suivant les
bords de la Vilaine.
— Avril. S’enfermer chez soi. Construire une maquette grandeur
nature. Tourner autour pendant 5 jours.
— 16 avril 08. Défaire la maquette, l’empaqueter.
— 17 avril 08. Avec le paquet, prendre le train, se rendre à Tizé.
S’inquiéter de la météo. Passer un moment à discuter avec Dominique.
Remonter la maquette avec l’aide de Jocelyn. Discuter avec
les kayakistes. Finaliser l’iceberg. S’apercevoir que l’on vient de
réaliser un objet qui représente l’image abstraite d’un espace mental
qui nous habite depuis 1 an. Renoncer au canoë. Gonfler un dragon
de plage. Mettre du mastic à l’intérieur de l’iceberg pour rendre les
jointures étanches. Dîner, dormir. Dormir peu.
— 18 avril 08. À l’aube (6h 05). Sortir l’iceberg, rapidement, avant
que le jour ne se lève. L’amener jusqu’à la Vilaine. Le mettre à
l’eau.
Le regarder. Regarder une image mentale dériver, s’échapper.
Dire au revoir à cette idée, et passer à autre chose.

Atelier maquette

Expo Duplex toujours. Je suis en train de travailler sur une maquette de siège et de table accueillant un ordinateur qui propose la version alternative de l’exposition (ou plutôt toutes les versions potentielles de l’expo + celles qui n’ont pas été retenues).

J’ai décidé de leur donner une apparence assez proche de celle de la forme et d’un volume d’iceberg, mais sans trop tomber dans l’illustration…
Au départ, je voulais disposer la maquette (petit format) de l’iceberg dans l’espace, mais cela aurait été redondant avec la photo.
Les petits modèles faits ce soir…

Alice au pays des merveilles vs Oz


Après discussion avec Jocelyn (qui a pris ces photos du projet « Dérives ») on a choisi quelle photo présenter pendant l’expo à la galerie Duplex. On s’est décidé à n’en mettre qu’une seule, celle ci-dessus, en extérieure et de la faire tirer en un format moyen (70 x 100 cm), l’installer sur le mur du fond de la galerie, légèrement excentrée, avec peu de lumière.
Ça a été dur de choisir entre celle-ci et celle dite « Labo » (intérieur, iceberg couché..) et moins avec les autres qui sont moins opérantes. Par contre on est tombé d’accord sur le fait qu’il faudrait surement une deuxième séance de photos à Tizé, pour revisiter des stations de type observations, celles des « pauses-combats », ou pour en expérimenter encore d’autres nouvelles.
La question du son dans l’espace de l’expo a aussi été remise en jeux, avec un déplacement de celui-ci en deux points de l’espace. Par alternance, du côté de l’animation « Hyp-n-oz », puis du côté de la photo.

Les photos laissées de côté…

Jeudi 16 / Vendredi 17 Avril 08 : Performance, Au bout du plongeoir : la Vilaine & un iceberg

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« Dérives » : une performance réalisée dans le cadre des promenades d’artistes entre Rennes & le domaine de Tizé. Ces performances sont initiées par Au bout du plongeoir & lieux Communs.
RDV donc au Domaine de Tizé, jeudi après-midi, pour la construction, ou vendredi à l’aube, pour une promenade hors norme.

& fin

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Fin de la construction de la maquette, ce temps aura été un mix entre Ed Wood, Merzbau, Gondry et Hirschhorn…
La maquette a été emballée, et je pars aux aurores à Rennes.
La suite : reconstruction, au Domaine de Tizé puis dérive à l’aube, vendredi, sur la Vilaine. Pour moi la performance a commencé il y a 6 jours, avec la construction de l’iceberg. Demain et après demain n’en sont que la continuité… Mais la mise à l’eau sera une étape importante : je me jette à l’eau, jusqu’où ce projet aura-t-il dérivé ?

Iceberg – 4ème & avant dernier jour (dernière nuit)

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Quelques photos de la maquette presque finie, j’y ai passé la journée et une bonne partie de la nuit. Selon mes calculs, elle devait faire 1m75 de haut… et sa hauteur dépasse finalement les 2m, je ne sais pas comment c’est possible.
Ça devient difficile de circuler ! Lorsque je travaille à mon bureau, l’iceberg est collé contre ma chaise, et j’ai l’impression d’avoir quelqu’un qui regarde constamment par-dessus mon épaule…
Demain, je me remets à travailler (aussi) sur le projet pour le 104 et sur l’expo pour Duplex ; )

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Iceberg@home

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3ème jour de construction.
Quelques petits problèmes de place à ce stade, je tourne littéralement autour pour travailler, et ça me ralentit légèrement.
Je me pose la question du transport : je vais donc le démonter et j’ai peur que le démontage n’abîme quelque peu les angles… En revanche, j’ai hâte de prendre le TGV avec des paquets de polystyrène fragiles. Si je pouvais documenter le voyage, je le ferai. À voir.
Pour ce qui est de la couverture en polystyrène, je ne suis pas trop sure de vouloir en faire une, par contre, à voir le résultat des tests, les arêtes seront transparentes.
Vu l’avancement, la performance se fera bien la semaine prochaine : départ jeudi pour la reconstruction à Tizé, puis performance vendredi à l’aube.

Maquette – jour 2

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2H du matin. Le haut de l’iceberg enfin terminé. Je commence à comprendre la manière de fonctionner pour le construire…

Cette maquette pourrait peut-être servir de base pour le modèle final (je pourrais par exemple recouvrir chaque facette avec un matériau fin mais rigide, d’une même couleur, ce qui lui donnerait un aspect plus lisse, et plus synthétique).

À suivre, demain après-midi, j’attaque le 2ème étage.

Tampa Landscape

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Je suis à Tampa, en Floride, depuis une semaine. Une longue succession de routes, de supermarchés, de starbucks, de voitures et de poteaux électriques.
C’est donc le paysage artistique qui retient mon attention ici. Par le biais de l’université, j’ai rencontré un tas de gens intéressants. Parmi eux, entre autre, Julie Weitz, Robert Lawrence, Anat Pollack, Cameron Gainer, Allan W. Moore, Gregory Perkins …
Le programme des cours dispensés a été assez chargé et intense : un cours de débutants en médias électroniques, un cours de Master en e-médias, un cours de Master en photos, des suivis de projets avec des étudiants de Master, une conférence et une discussion sur les collectifs artistiques pendant un cours d’histoire de l’art contemporain, cours pendant lequel j’ai retrouvé une vieille connaissance : Scott Rigby !

Obstacles ?

Je participais ce samedi à la marche-performance « Bien entouré » (organisée par/pour « Au bout du plongeoir »/Alain Michard/Jocelyn Cottencin/Richard Louvet).
Cette marche (environ 10km) a été pour moi l’occasion de belles rencontres & discussions… Une marche à différents rythmes, où l’on peut apprivoiser chacun et le temps que l’on peut consacrer à ses propres pensées…

Ça a été aussi l’occasion, sur le chemin du retour (une bonne douzaine de km à nouveau), de repérer la trajectoire, la dérive de mon Iceberg sur la rivière…

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Sur les bords de la Vilaine, la mal-nommée, au-delà des informations concrètes que j’ai pu accumuler (hauteur, largeur de l’iceberg à construire, etc.) j’ai vite pris conscience du fond performatif de ma promenade, que j’envisageais plutôt avant comme une « fabrique à images ». Effectivement, cette promenade ne serait pas tant un cheminement entre Tizé et le centre de Rennes, qu’une performance sur la longueur, un affrontement… À savoir : jusqu’où la rivière et ses obstacles me permettraient-ils d’aller ?
Je me suis aussi posée la question du détournement. Ai-je la possibilité de contourner ces obstacles ? Comment ? Jusqu’où pousser l’absurdité (un iceberg démontable ou modulable, un iceberg en plastique gonflable par exemple ?). Suis-je dans une situation vouée à un échec de navigation ? (Ça me plairait tout autant, aux vus du nombre de projets que j’ai pu bâtir sur cette base de perte de contrôle).
Mais surtout ai-je envie de contourner – sachant que contourner irait à l’encontre de cette idée qui anime le projet depuis le début : la dérive.

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Last Iceberg – All things move toward their end

Un lien envoyé en décembre par Claude Le Berre, que je n’avais pas eu le temps de mettre en ligne (Merci Claude ! ) : celui du site de Camille Seaman, dédié au projet « Last Iceberg ».

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> http://www.camilleseaman.com/Artist.asp?ArtistID=3258&Akey=WX679BJN

Dans un tout autre domaine, il y a cette peinture sur la couverture de « The Narrative of Arthur Gordon Pym of Nantucket » d’Allan Poe, qui me faisait de l’Å“il depuis que j’en avais commencé la lecture… Peinture de Frederic Edwin Church, peintre paysagiste-pompier du 19ème… Les icebergs toujours fasciné, et il me semble que les diverses esthétiques engendrées, quels que soient les médiums utilisés, ont toujours eu un côté pompier…

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dé/construction

Cette nuit, suite de ma maquette d’iceberg pour Au bout du plongeoir… Je me lance dans la construction d’un modèle en bois (à peu près de la même taille que celui en papier) qui me permettra de mieux voir les problèmes de montage, pour les angles notamment. J’ai dû déconstruire ma maquette en papier pour étiqueter chacun des 35 fragments, faire un plan et mettre des flèches d’ordre de montage pour la maquette grandeur nature…
Je remonte la maquette en papier demain.

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Atelier maquette

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Après trois essais infructueux, je viens de finir une petite maquette d’iceberg en volume, avec un papier cartonné légèrement irisé…

Cette maquette (au 1/10ème) a pour but de servir de modèle de construction pour un iceberg grandeur nature (1m92 de haut exactement), qui devrait dériver sur la Vilaine, entre Rennes et le Domaine Tizé.
Ce travail, qui n’a pas encore de nom, est une extension du projet « Iceberg » et s’est développé après l’invitation de Jocelyn Cottencin à participer à un parcours d’artistes pour le compte d’Au bout du plongeoir (Tizé).

Le volume final devrait être réalisé pour le printemps, et sera probablement construit en matériaux de type pyrodur léger (j’en ai vu des verts bleutés très clairs et d’autres bleues « banquise », mais pas de blanc satisfaisant pour le moment).
Dans l’idéal, il faudrait un matériau plus proche de ce que le papier me donne : un effet nacré, semi-brillant qui absorbe ou reflète la lumière, selon l’angle du volume. Et bien sûr une matière qui soit aussi isolante, et ne craigne pas l’eau…

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