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Texte + images, pour l’édition Au bout du plongeoir

Ci contre, le texte et les images qui seront (probablement comme ça, ou sous une forme proche, je n’ai pas encore fini de me poser des questions là-dessus) intégrés à l’édition de Lieux Communs. Cette édition retrace la série de performances qui ont eu lieu entre Rennes et Tizé ce printemps :

Niveau de difficulté : promenade sur la longueur, mais aucune
difficulté particulière.
Durée : environ 1 an (préparation) — durée réelle 3h
Itinéraire :
— Février. Partir à Québec, sur les bords du St. Laurent, regarder
défiler les blocs de glace.
— Avril. Passer par Paris. Regarder les photos prises sur les bords
du St. Laurent.
— Repenser aux icebergs, jusqu’à en être submergée.
— Septembre. Aller sur l’île de Noirmoutier une semaine, pour
travailler au calme, et faire des modèles 3D.
— Octobre. Faire une maquette en papier.
— Novembre. Retourner à Québec.
— Revenir à Paris. Faire une maquette en balsa. En extraire un
déplié.
— Février. Entreprendre la promenade «Bien entouré», de Rennes
à Tizé. Faire de belles rencontres. Rentrer à Rennes en suivant les
bords de la Vilaine.
— Avril. S’enfermer chez soi. Construire une maquette grandeur
nature. Tourner autour pendant 5 jours.
— 16 avril 08. Défaire la maquette, l’empaqueter.
— 17 avril 08. Avec le paquet, prendre le train, se rendre à Tizé.
S’inquiéter de la météo. Passer un moment à discuter avec Dominique.
Remonter la maquette avec l’aide de Jocelyn. Discuter avec
les kayakistes. Finaliser l’iceberg. S’apercevoir que l’on vient de
réaliser un objet qui représente l’image abstraite d’un espace mental
qui nous habite depuis 1 an. Renoncer au canoë. Gonfler un dragon
de plage. Mettre du mastic à l’intérieur de l’iceberg pour rendre les
jointures étanches. Dîner, dormir. Dormir peu.
— 18 avril 08. À l’aube (6h 05). Sortir l’iceberg, rapidement, avant
que le jour ne se lève. L’amener jusqu’à la Vilaine. Le mettre à
l’eau.
Le regarder. Regarder une image mentale dériver, s’échapper.
Dire au revoir à cette idée, et passer à autre chose.

Alice au pays des merveilles vs Oz


Après discussion avec Jocelyn (qui a pris ces photos du projet « Dérives ») on a choisi quelle photo présenter pendant l’expo à la galerie Duplex. On s’est décidé à n’en mettre qu’une seule, celle ci-dessus, en extérieure et de la faire tirer en un format moyen (70 x 100 cm), l’installer sur le mur du fond de la galerie, légèrement excentrée, avec peu de lumière.
Ça a été dur de choisir entre celle-ci et celle dite « Labo » (intérieur, iceberg couché..) et moins avec les autres qui sont moins opérantes. Par contre on est tombé d’accord sur le fait qu’il faudrait surement une deuxième séance de photos à Tizé, pour revisiter des stations de type observations, celles des « pauses-combats », ou pour en expérimenter encore d’autres nouvelles.
La question du son dans l’espace de l’expo a aussi été remise en jeux, avec un déplacement de celui-ci en deux points de l’espace. Par alternance, du côté de l’animation « Hyp-n-oz », puis du côté de la photo.

Les photos laissées de côté…

& fin

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Fin de la construction de la maquette, ce temps aura été un mix entre Ed Wood, Merzbau, Gondry et Hirschhorn…
La maquette a été emballée, et je pars aux aurores à Rennes.
La suite : reconstruction, au Domaine de Tizé puis dérive à l’aube, vendredi, sur la Vilaine. Pour moi la performance a commencé il y a 6 jours, avec la construction de l’iceberg. Demain et après demain n’en sont que la continuité… Mais la mise à l’eau sera une étape importante : je me jette à l’eau, jusqu’où ce projet aura-t-il dérivé ?

Iceberg – 4ème & avant dernier jour (dernière nuit)

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Quelques photos de la maquette presque finie, j’y ai passé la journée et une bonne partie de la nuit. Selon mes calculs, elle devait faire 1m75 de haut… et sa hauteur dépasse finalement les 2m, je ne sais pas comment c’est possible.
Ça devient difficile de circuler ! Lorsque je travaille à mon bureau, l’iceberg est collé contre ma chaise, et j’ai l’impression d’avoir quelqu’un qui regarde constamment par-dessus mon épaule…
Demain, je me remets à travailler (aussi) sur le projet pour le 104 et sur l’expo pour Duplex ; )

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Iceberg@home

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3ème jour de construction.
Quelques petits problèmes de place à ce stade, je tourne littéralement autour pour travailler, et ça me ralentit légèrement.
Je me pose la question du transport : je vais donc le démonter et j’ai peur que le démontage n’abîme quelque peu les angles… En revanche, j’ai hâte de prendre le TGV avec des paquets de polystyrène fragiles. Si je pouvais documenter le voyage, je le ferai. À voir.
Pour ce qui est de la couverture en polystyrène, je ne suis pas trop sure de vouloir en faire une, par contre, à voir le résultat des tests, les arêtes seront transparentes.
Vu l’avancement, la performance se fera bien la semaine prochaine : départ jeudi pour la reconstruction à Tizé, puis performance vendredi à l’aube.

Maquette – jour 2

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2H du matin. Le haut de l’iceberg enfin terminé. Je commence à comprendre la manière de fonctionner pour le construire…

Cette maquette pourrait peut-être servir de base pour le modèle final (je pourrais par exemple recouvrir chaque facette avec un matériau fin mais rigide, d’une même couleur, ce qui lui donnerait un aspect plus lisse, et plus synthétique).

À suivre, demain après-midi, j’attaque le 2ème étage.

Obstacles ?

Je participais ce samedi à la marche-performance « Bien entouré » (organisée par/pour « Au bout du plongeoir »/Alain Michard/Jocelyn Cottencin/Richard Louvet).
Cette marche (environ 10km) a été pour moi l’occasion de belles rencontres & discussions… Une marche à différents rythmes, où l’on peut apprivoiser chacun et le temps que l’on peut consacrer à ses propres pensées…

Ça a été aussi l’occasion, sur le chemin du retour (une bonne douzaine de km à nouveau), de repérer la trajectoire, la dérive de mon Iceberg sur la rivière…

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Sur les bords de la Vilaine, la mal-nommée, au-delà des informations concrètes que j’ai pu accumuler (hauteur, largeur de l’iceberg à construire, etc.) j’ai vite pris conscience du fond performatif de ma promenade, que j’envisageais plutôt avant comme une « fabrique à images ». Effectivement, cette promenade ne serait pas tant un cheminement entre Tizé et le centre de Rennes, qu’une performance sur la longueur, un affrontement… À savoir : jusqu’où la rivière et ses obstacles me permettraient-ils d’aller ?
Je me suis aussi posée la question du détournement. Ai-je la possibilité de contourner ces obstacles ? Comment ? Jusqu’où pousser l’absurdité (un iceberg démontable ou modulable, un iceberg en plastique gonflable par exemple ?). Suis-je dans une situation vouée à un échec de navigation ? (Ça me plairait tout autant, aux vus du nombre de projets que j’ai pu bâtir sur cette base de perte de contrôle).
Mais surtout ai-je envie de contourner – sachant que contourner irait à l’encontre de cette idée qui anime le projet depuis le début : la dérive.

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dé/construction

Cette nuit, suite de ma maquette d’iceberg pour Au bout du plongeoir… Je me lance dans la construction d’un modèle en bois (à peu près de la même taille que celui en papier) qui me permettra de mieux voir les problèmes de montage, pour les angles notamment. J’ai dû déconstruire ma maquette en papier pour étiqueter chacun des 35 fragments, faire un plan et mettre des flèches d’ordre de montage pour la maquette grandeur nature…
Je remonte la maquette en papier demain.

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Atelier maquette

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Après trois essais infructueux, je viens de finir une petite maquette d’iceberg en volume, avec un papier cartonné légèrement irisé…

Cette maquette (au 1/10ème) a pour but de servir de modèle de construction pour un iceberg grandeur nature (1m92 de haut exactement), qui devrait dériver sur la Vilaine, entre Rennes et le Domaine Tizé.
Ce travail, qui n’a pas encore de nom, est une extension du projet « Iceberg » et s’est développé après l’invitation de Jocelyn Cottencin à participer à un parcours d’artistes pour le compte d’Au bout du plongeoir (Tizé).

Le volume final devrait être réalisé pour le printemps, et sera probablement construit en matériaux de type pyrodur léger (j’en ai vu des verts bleutés très clairs et d’autres bleues « banquise », mais pas de blanc satisfaisant pour le moment).
Dans l’idéal, il faudrait un matériau plus proche de ce que le papier me donne : un effet nacré, semi-brillant qui absorbe ou reflète la lumière, selon l’angle du volume. Et bien sûr une matière qui soit aussi isolante, et ne craigne pas l’eau…

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