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Rencontre à la revue du 104, Paris… Télescopage

Dans le cadre de mon intervention à la Revue du 104, Camille Louis m’invite à prendre part à une rencontre (y participent :  Pierre Creton, Georges Didi-Huberman et Cyril Neyrat) qui risque d’être forte car j’adore les travaux des ces artistes et auteurs.
Malheureusement, je suis aussi à Amsterdam pour le Winter Camp cette semaine, et c’est le dilemme, je ne sais que faire… Que choisir ?
Dans les deux cas, les regrets vont être importants. Je me donne jusqu’à demain pour décider… : (


Le vendredi 6 mars 2009, Le 104 / Atelier 15 à 18h.

« Rencontre avec les auteurs de la revue ».

Comment un architecte contemporain, une artiste multimédia, un critique de cinéma et un réalisateur se mettent-ils, malgré l’extrême différence de leurs langues à « parler de la même chose » ? En prenant comme fil rouge la figure géniale de l’historien de l’art Aby Warburg, la revue cherche à aménager dans son espace internet, un lieu de rencontres improbables où les expressions divergent, se rejoignent, se reprennent sans le savoir. La rencontre virtuelle peut se faire réelle en rassemblant ces différentes figures le temps d’un rendez-vous avec le public, dans l’atelier de la revue.
Avec : Pierre Creton, Julie Morel, Georges Didi-Huberman et Cyril Neyrat.

Winter Camp, à Amsterdam

Un Winter Camp un peu différent de celui de la résidence incident.net à Briant.. C’est celui auquel je vais participer avec Marika Dermineur (Upgrade! Paris) et Karen Dermineur (Upgrade! Dakar) du 3 au 7 mars à Amsterdam..

> Ici pour les infos

Next week, I’m going to the Institute of network Wintercamp in Amsterdam!
About Winter Camp
Winter Camp is an event, organized by the Institute of Network Cultures and will take place 3-7 March ‘09 in Amsterdam. Network Cultures Winter Camp will be a mix of presentations and work spaces with an emphasis on getting things done. It will be a four-day program of work spaces and plenary presentations, in which a dozen networks (each of which has 5-15 people) can work on their specific current topics.

> Here for more infos

K3 Manifestation / Du 16 au 21 Mars 2009, Lorient

K3 Manifestation / Recherches, workshops, conférences, installations & interventions dans l’espace public. (English Below)

Avec : Pierre Alferi / Jonathan Barnbrook / Étienne Bernard / Depth Affect / Pierre Di Sciullo / David Guez / Étienne Mineur / Dominique Moulon / Jean-Gabriel Periot / Antoine Schmitt / Trafik.
Commissariat, communication graphique : J&J (Jocelyn Cottencin & Julie Morel)

Mutation, c’est ce qui pourrait caractériser l’état du design graphique actuel, à la frontière ou plutôt dans une circulation permanente entre l’art, le design et la communication. Si le papier était à l’origine l’espace de travail privilégié, le web, les nouveaux médias (clip, téléphonies, consoles de jeux, etc.) étendent les domaines d’intervention possibles.
Mutation, c’est aussi ce qui peut définir l’environnement de l’école supérieure d’art de Lorient. Elle s’inscrit dans un espace à la fois portuaire et militaire. Dans les deux cas, beaucoup de bâtiments se trouvent actuellement désaffectés. Ces espaces posent, indirectement et directement des questions de société, d’activités, d’environnement, etc. Bon nombre des lieux étaient liés à l’activité portuaire (pêche, commerce) et aussi à des marques d’un passé militaire (la plus importante base de sous-marins allemands, ensuite utilisée par la marine nationale). Aujourd’hui pour des raisons différentes, réduction importante de la flotte de bateaux de pêche, restructuration des activités de la défense, ils sont inutilisés ou reconvertis. Ils sont les signes d’une société qui se transforme. C’est ce terrain dont va se servir «K3».

Le projet K3 n’est pas de faire une exposition de plus, mais de réunir sur un temps court (une semaine) des artistes, des graphistes et des théoriciens, qui sont au cœur de la production graphique et artistique actuelle.
Depuis l’école des beaux-arts, cet événement développe à la fois des workshops, des tables rondes et des propositions dans l’espace public, ainsi qu’un journal et un concert. Des temps d’expérimentation où les pratiques se confrontent, s’activent les unes les autres. L’événement n’est plus celui de l’objet fini (exposition) mais celui d’une pensée qui s’active durant une période donnée. Les étudiants des écoles d’arts d’Amiens, Lorient, Quimper, Brest, Rennes, Pau, Cambrai et l’ERG (Bruxelles) sont au cœur du projet, et la manifestation est aussi ouverte à un public plus large.
K3 se développe en partie sur l’ancienne base de sous-marins. L’idée n’est pas d’essayer de réhabiliter ces lieux, mais pour cet événement les «réaffecter», pendant une soirée ou sur la semaine de la manifestation. Les interventions se font sans restaurer les bâtiments, en s’installant dans ces environnements de manière précaire, comme on peut le faire pour un chantier.

K3 s’est construit sur une notion de propagation et de circulation, avec l’envie de réactiver certains lieux, de lier différentes disciplines. Le mode de fonctionnement de K3 se situe dans cette logique de connexions : que ce soit d’un médium à un autre, d’un moyen de diffusion à un autre ou d’un endroit à un autre.
K3 se développe sur trois axes : l’École Supérieure d’Art/ la zone portuaire (K3, cité de la voile) / le centre ville, mis en réseau par les lignes de bus et la mise à disposition de vélos.

K3 _ Manifestation 1 / 16 – 21 March 2009, Lorient, France
Graphic Design & Digital Week in Lorient.
Research, workshops, discussions, art interventions & installations in public space.

The opening of a Graphic Art & Design department at the Fine Art School of Lorient (Brittany) has been the motor for developing a working space related to design graphic & visual arts, and to question what it is to teach graphic design today.
It seemed natural to invite graphic designers, artists, art & design historians, to mix various mediums and practice in order to activate a space for exchanges and experimentations.

Mutation is the word that could summarise the current state of design graphic in France: a discipline that is at the border – or in constant circulation between – art, design, and communication.
If print was originally the main frame of work, the web and new medias (video, mobile phone, videogame..) now broaden and redefine this frame.
Mutation is also the word that could define the Lorient Fine Art School environment and site. The school is built on a location both industrial (fishing harbour) and military. In both case, most of the buildings around it are vacant. These abandoned spaces question more or less directly our society, activities, and environment…
A lot of them were formerly used for storage, industrial fishing, and business. They also bear the trace of a military past (the most important WWll German submarine station lays within 5mn from the school, and was still used by the French army until recently).
For many reasons, most of these buildings are left as they are, or are beginning to be restored. They are the signs of the society shift.
It is this territory that K3 is going to use.

The project is not to set up one more exhibition or festival, but on a short period of time (one week) to gather artists, graphic designers, art historians & critics that are cutting edge in the contemporary production. K3 is not an exhibition or a festival but the activation of a thought, an ongoing discussion happening within one week. From the Fine art School, workshops, discussions, art & design propositions in Public space are set up. The students are the actors of the project, and all events are open to the wide public.
K3 will mainly take place in the former Submarine station, with the will to re-affect this place without refurbish it, as if it were just a construction site.

With : Pierre Alferi / Jonathan Barnbrook / Étienne Bernard / Depth Affect / Pierre Di Sciullo / David Guez / Étienne Mineur / Dominique Moulon / Jean-Gabriel Periot / Antoine Schmitt / Trafik.

currators : Jocelyn Cottencin & Julie Morel

Sweet Dream au BBB & à Duplex.

« Sweet Dream (Toulouse-Toulouse) » sera exposé pendant « Trans-Faires », Exposition du 3 février au 4 avril 2009 au BBB, Toulouse.
Vernissage & performance sonore mardi 3 février 19H.
Exposition du 3 février au 4 avril 2009.

Art/Multimédia. Deux mots qui pourraient sembler s’opposer. Deux mots trop restreints pour définir des pratiques diverses et nourrissant la création actuelle avec une richesse exceptionnelle. Car, bien loin de se borner à la seule utilisation de l’ordinateur, la création multimédia redouble d’inventivité dans l’exploration des porosités entre diverses disciplines artistiques.
Pour cette exposition d’envergure le duo HeHe, Maria BARTHELEMY et René SULTRA, Nicolas MAIGRET et Nicolas MONTGERMONT, le collectif Qubo Gas, Judith Millot ont chacun réalisé une production spécifique. La galerie Duplex complète cette programmation en invitant Julie MOREL à exposer une de ses œuvres intitulée Sweet Dream, revisitée pour l’occasion. Via des jeux d’émissions/réceptions, propagation/ filtration, l’exposition nous entraine au cœur d’espaces sensitifs originaux.

Œ, le e dans l’o, au ICI Berlin

Du 16 au 21 janvier, je suis à Berlin pour participer au projet Kom.post, une relecture d’Œdipe de Sénèque, un projet mis en place par Camille Louis et Laurie Bellanca, à la galerie « Visite ma tente » et au ICI Berlin, et qui réunit une dizaine d’artistes européens et coréens.

Œdipe, c’est d’abord pour moi, de manière très littérale, la perturbation d’un ordre naturel, la mise en danger d’une lignée.
J’ai déjà repris un passage pour une expérimentation typographique. Celui, assez beau et violent, dans lequel Manto lit des signes néfastes dans les entrailles d’une génisse sacrificielle. Et ces signes sont clairs : ceux d’organes malades, atrophiés, dysfonctionnels, à la mauvaise place (désORGANisés donc).

Aujourd’hui pendant la session de travail à ICI Berlin, on a évoqué les différentes interprétations de la raison pour laquelle Œdipe se mutile les yeux. Et notamment pourquoi les yeux en particulier. Pour ma part, je suis arrivée à la conclusion, très fantasque (elle ne fonctionne qu’avec la langue française !) qu’avec ce message, il ne s’agit pas là d’une punition, mais plutôt un geste effectif qui résume, redit la conséquence de l’inceste : le risque de mutilation d’un ou plusieurs organes.
Alors pourquoi l’œil? Pourquoi pas un bras, la langue… Je crois en effet que ça aurait pu être un autre organe… Ma réponse est toute simple. Ce n’est pas une raison symbolique dans l’acte, c’est une raison symbolique dans le signe écrit : parce que l’œil comme œdipe partage la même première lettre. C’est donc une sorte d’index, un signe qui nomme cette action comme lui appartenant.

Un peu plus tard…
Quand je prends les mots qui utilisent le « œ », je ne peux que remarquer le nombre important de termes proches du corps, des organes ou de la naissance : fœtus, œdème, cœur, œil, nœud, œuf, œsophage, œstrogène…



Magnetic people

Depuis la fin décembre, le site Magnetic-room, créé par Marie de Quatrebarbes et Maël Gesdon, est en ligne.
En Août 2008, Maël et Marie étaient venus passer quelques jours à Briant pour m’interviewer. Je les avais bien sur embauchés pour quelques séances de travaux de rénovation, et ça a été l’occasion de les connaitre un peu plus et d’échanger, au fil de la pose du carrelage, des coups de marteaux, et des goûters de fin d’après-midi (ils sont aussi gourmands que moi !), sur ce qu’étaient leurs envies pour magnetic-room.
Voici ce qu’ils en disent :
« Magnetic Room est né, au début du printemps 2008, du désir d’interviewer des artistes dont nous aimons le travail et d’interroger leurs moyens d’expression (net art, musique, cinéma, vidéo…). Nos choix n’ont d’autres critères que nos envies et les rencontres. Au fur et à mesure de l’élaboration du site, nous nous demandions si, outre nos préférences et nos goûts, se dégagerait une cohérence globale de l’ensemble des interviews. Cet ensemble reste ouvert et en mutation : il se développera avec de nouveaux entretiens à venir. Aujourd’hui, le thème du « numérique », de la création liée au numérique, s’impose comme un leitmotiv de tous les entretiens. »
Avec pour interviews :
Etienne Cliquet, Reynald Drouhin, Jérôme Lefdup, Sonia Marquez, Etienne Mineur, Joseph Morder, Julie Morel, Richard Pinhas, Antoine Schmitt, Clump of trees, Electric Indigo, Clara Moto, Danielle de Picciotto et Scanner.

K3_ une manifestation arts, numérique & graphisme

Ce début d’année, c’est aussi le lancement de l’organisation du festival K3, dont je suis commissaire avec Jocelyn Cottencin.
Ce festival se tiendra à Lorient du 16 au 20 Mars 2009. Il regroupera recherches, workshops, tables rondes, interventions dans l’espace public dans divers lieux désaffectés, notamment l’ancienne base de sous-marins, le Keroman 3.

Le projet K3 n’est pas de faire une exposition de plus, mais de réunir sur un temps court (une semaine) des artistes, des graphistes et des théoriciens, qui font la production graphique et artistique actuelle.
Depuis l’école des beaux-arts, cet événement développe à la fois des workshops, des tables rondes et des propositions dans l’espace public. Des temps d’expérimentation où les pratiques se confrontent, se frottent les unes aux autres. L’événement n’est plus celui de l’objet fini (exposition) mais celui d’une pensée qui s’active durant une période donnée. Les étudiants sont au cœur du projet, et la manifestation est ouverte à un public plus large.
K3 se développe en partie sur l’ancienne base de sous-marins. L’idée n’est pas d’essayer de réhabiliter ces lieux mais, pour cet événement, les «réaffecter», pendant une soirée ou sur la semaine de la manifestation. Les interventions se font sans restaurer les bâtiments, en s’installant dans ces environnements de manière précaire, comme on peut le faire pour un chantier.

K3 s’est construit sur une notion de propagation et de circulation, avec l’envie de réactiver certains lieux, de lier différentes disciplines. Le mode de fonctionnement de K3 se situe dans cette logique de connexions : que ce soit d’un médium à un autre, d’un moyen de diffusion à un autre ou d’un endroit à un autre.
K3 se développe sur trois axes : l’école Supérieure d’arts/ la zone portuaire (K3, cité de la voile, ateliers) / le centre ville, mis en réseau par les lignes de bus et la mise à disposition de vélos.

Bientôt le site en ligne : http://K3manifestation.lorient.fr

Sweet Dream (Genève-Paris), Version Béta, Centre pour l’image contemporaine, Genève

Mon projet « Sweet Dream (Genève-Paris) » sera exposé lors de « Version Beta« , du 31 octobre au 14 décembre 2008, Centre pour l’image contemporaine, Genève.
(Merci à Alexis Chazard pour la production technique du projet !).

Exposition biennale ART & NOUVEAUX MEDIAS
Depuis sa création, la biennale Version s’est attachée à repérer et à montrer des œuvres d’art visuel impliquant les nouvelles technologies numériques. Après Version 1.0 en 1994, le titre s’est décliné autour de thèmes comme l’anticipation (1998), le jeu (2000), l’espace construit (2002-2004), l’animation (2006).
Si Version s’est annoncée d’emblée comme «un laboratoire de recherche qui est sans cesse en quête de ce qu’il démontre», elle s’est confrontée à la problématique de propositions de l’art contemporain constamment mises en question par la pression de nouveaux médias, par le désir de chercheurs, artistes et inventeurs, d’assumer le devenir critique de ces nouveaux médias. Alors que le numérique est devenu le contexte et les circonstances de toute activité, il ne s’agit pas simplement de mettre des nouveaux médias dans l’art, ni même de faire un art des nouveaux médias. Il s’agit de faire des nouveaux médias en artiste, d’être artiste en nouveaux médias. Dès lors, s’il ne s’agit pas seulement de renouveler l’art en lui injectant de nouveaux moyens, de nouveaux outils, de nouveaux sujets, il peut s’agir d’en déplacer les frontières jusqu’à considérer des expériences, des entreprises, des événements comme apparentés à l’art, comme relevant du projet artistique.

FAREM, Bordeaux, le 20-21 Oct.


Marika et moi partons demain à Bordeaux pour assister au FAREM, le Forum des acteurs, réseaux et expressions multimédias. Nous allons présenter The Upgrade! Paris, ainsi qu’en faire une session.

J’attends avec impatience cet événement, dont le mode de fonctionnement, les discussions & l’issue devrait faire un état des lieux plutôt vraisemblable de la création multimédia en France.
Je vais aussi assister (entre autre) à l’atelier « Entre scènes nationales, lieux intermédiaires et petits lieux, quel écosystème pour accompagner la création numérique de manière durable en France ?  » et se sera l’occasion de présenter incident.res.

OZ, 104Revue (la revue du 104 d’Aubervilliers), Paris


Le 11 octobre aura lieu le lancement de 104 Revue !

A ce premier numéro de 104vue on collaboré :
Ayssar Arida, Alexandra Baudelot, Atelier Immédiat, Daniel Bensaïd, Berger&Berger, Stéphane Bouquet, Giuliana Bruno, Laure Cahen-Maurel, Robert Cantarella, Pierre Creton, Jean-Paul Curnier, Romain Eludut, Vincent Epplay, Johanna Korthals Altes, Christophe Lamiot Enos, Sébastien Lifshitz, Camille Louis, Nicolas Maury,Markus Miessen, Julie Morel, Cyril Neyrat,Toshiki Okada, Eve Plenel, Cécile Renault, Olivia Rosenthal, Edward Soja, Aby Warburg, Bertrand Westphal.

Sur l’invitation de Camille Louis, rédactrice de revue, j’ai produit « OZ ». Un projet conçu spécifiquement pour internet, pour ce numéro qui se focalise sur Aby Warburg & l’iconologie de l’intervalle.

Vidéos @Urban Screen, Melbourne – Australie, 3-8 Octobre 2008

Mes vidéos “Pool”, “Soumission”, et “Générique” seront montrées lors de la projection des vidéos expérimentales ‘”Personnal Writing/Collective Memory” des membres d’incident.net, pendant la session « Our Friends are Electric », du festival “Urban Screening : Our Friends Are Electric”, du 3 au 8 octobre 2008.

> www.urbanscreens.org

Urban Screens Melbourne 08 is hosted by Fed Square Pty Ltd, and is the third, ground-breaking international conference and multimedia exhibition in a series of worldwide Urban Screens events. It will also mark the official launch of the International Urban Screens Association, taking place 3-8 October at Federation Square, Melbourne.

Oz & la revue du 104

Le 11 octobre, c’est l’ouverture du 104 !
C’est aussi le lancement de la Revue du 104 qui m’a commissionné (invitation de Camille Louis, rédactice) pour produire une œuvre de NetArt, « Oz », autour de l’idée d’intervalle, chère à Aby Warburg…
Ce projet est d’ores et déjà sur incident : ici, et sera présent en ligne sur le site de la revue : ici

Back to Québec

CHAMBRE BLANCHE

Fraîchement débarquée à Québec, de retour à la Chambre Blanche, le temps d’effectuer une mission pour le Consulat Général de France à Québec, pour développer plus avant le projet « Géographies Variables » (que je vais présenter à la commission permanente en avril 2009). Le but de ce voyage est de travailler avec François Vallée, de la Chambre Blanche, sur la partie Québécoise du projet et de finaliser le dossier sur les centres d’arts partenaires.
Pour le moment, c’est un week-end (lundi est férié ici), et je rattrape mon sommeil. C’est étrange d’être de retour à Québec (de surcroit, alors qu’il fait chaud, et qu’il y a des feuilles aux arbres, une situation que je n’ai jamais connue). Encore plus de me retrouver dans le décor de « Chambre horaire », assise au bureau où j’ai composé tous les textes « matrices » du générateur blanc… Une familiarité immédiatement retrouvée. Ici, dans cette chambre, je me sens un peu chez moi.

La traduction de ma vie est une fiction interactive

Un petit article dans Makezine sur Sweet-Dream (Paris-Toulouse) a été écrit par Jonah Brucker-Cohen …

> Sweet dream @ Makezine

Je suis doublement contente, d’abord puisque j’adore Makezine, mais aussi parce que l’article fait un lien sur la traduction anglaise de mon blog par Google. C’est vrais que je ne regarde jamais mes/les sites français dans leurs traductions (approximatives) googleliennes, mais là, en relisant mon blog en anglais, j’ai vraiment eu l’impression que j’avais basculé dans une autre réalité : celle où effectivement, my life REALLY is an interactive fiction… : )
Et puis je me suis dit que cela pourrait être drôle de prendre les choses à l’envers : réécrire mon poste dans un français hybride, qui permettrait une traduction parfaite du traducteur automatique… Je m’y mets dès mon retour de Toulouse.

« Oz », un projet pour la revue du 104 d’Aubervilliers

oz.jpg

Sur l’invitation de Camille Louis, rédactrice de la revue du 104, je fais des recherches pour produire un projet spécifiquement pour internet, pour le premier numéro de la revue, qui focalise sur Aby Warburg, et l’ouverture de sa recherche.

Le champ d’action et d’exploration de mon projet prendra, dans la lignée de cette transversalité, la forme d’une extension. Celle du projet interactif « Sweet Dream (Toulouse-Paris) » que je suis en train de développer pour mon exposition à Duplex « My Life is an Interactive Fiction » (qui aura lieu en Mai à Toulouse & Paris), et dont voici le résumé :

« Toulouse. Sur un des murs de la galerie Duplex, se trouvent les deux petites touches noires aux textes blancs “Sleep” et “Wake up”, d’un clavier classique d’ordinateur. Ces deux touches, à hauteur de la main, sortent du mur, et l’on peut appuyer dessus. C’est tout. Enfin, c’est tout à Toulouse, car ces deux touches sont reliées à ma lampe de chevet, à Paris. Ainsi, pendant toute la durée de l’exposition, soit 1 mois, les visiteurs auront tout loisir de contrôler l’allumage et l’arrêt de ma lampe, de jour comme de nuit. »

Ce projet interactif interroge deux espaces concrets comme éléments narratifs – un espace public : la galerie Duplex, et un espace privé : ma chambre – et par là même, deux espaces symboliques liés :
la réalité et la fiction.

Dans ce projet, je retourne la conception classique et romantique d’un dialogue entre un artiste et un public, qui voudrait que l’artiste « touche » son public lorsque celui-ci voit/expérimente son œuvre. Ici, en effet, le projet, de manière assez radicale, ne donne jamais accès à l’un et à l’autre simultanément : pour le visiteur n’y a pas d’image retour, « compte-rendu » de ce qui se passe dans la chambre au moment où il appuie sur l’un des boutons, et l’habitant de l’appartement, l’artiste, n’a pas non plus accès à l’autre côté : il subit les conséquences des gestes de l’utilisateur, et ne peut ni voir, ni prévoir à quel moment son espace va être envahi…

Pour le visiteur, l’utilisateur, ce principe est bien sur déceptif (une référence au « principe de réalité » en psychologie) puisqu’il se trouve devant un vide.
Ce vide, laissé entre le bouton et la lampe, entre le visiteur et l’artiste : c’est internet (c’est en effet par ce biais que la commande de l’allumage et l’arrêt de la lampe se fait). Pour le projet de la revue du 104, j’aimerais – non pas rendre visible ce vide, cet interstice – mais l’affecter.
Et comme point de départ, il est intéressant de noter que le mot « affecter », tire sa racine du mot latin « affectare », soit « rechercher », « poursuivre ». Il s’agit donc de poursuivre et rechercher les histoires potentielles qui relient ces deux espaces…

Une note sur le titre…
OZ, le titre donné au projet, vient de ON (une référence au projet Still On), mot constitué de ces mêmes lettres qui, lorsqu’elles ont subies une rotation à -90°, nous transportent dans un autre univers.

Avec ce fonctionnement, je ne suis pas très loin d’Alice (dont j’avais déjà exploré l’univers déformé). Mais c’est bien sûr aussi un rappel du magicien d’Oz, et le rapport particulier que ce film entretient avec la question de la fiction.
Au delà des diverses interprétations historiques, le magicien d’Oz est l’histoire d’une découverte paradoxale : celle que l’illusion, la croyance est nécessaire à la fiction (pour que le spectateur « embrasse » l’histoire, il faut qu’il y croit, qu’elle lui apparaisse comme étant réelle – il n’y a rien de pire par exemple que de regarder un film et d’en « sortir » – signe que l’illusion ne fonctionne pas), mais que le pouvoir émotionnel de cet espace fictionnel réside dans la démystification même de cette illusion.
Pour que je sois affectée par un film, il faut à la fois que je sois dans le film, tout en sachant qu’il n’est pas la réalité.

Artiste invitée & enseignement à l’USF (University of South Florida) – USA

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Je pars vendredi pour 10 jours, pour une conférence sur mon travail, pour enseigner et mettre en place des échanges avec l’Université de Floride du Sud, à Tampa, Floride.

I am leaving Friday for Tampa – Florida, for 10 days, where I am going to be presenting my work, teaching and setting up exchanges in collaboration with Julie Weitz..

Briant Summer Camp @ Economie0

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Le lancement de la vente de T-shirts « Briant Summer Camp » (projet qui à pour but de financer l’achat d’outils pour la rénovation de l’atelier d’artistes à Briant – Bourgogne) aura lieu du 15 au 17 fév. à Economie 0, à la Ménagerie de verre.
Je serais sur place (sauf samedi de 8h à 19h) pour renseigner les personnes qui ont envie d’en savoir plus sur le projet ou qui, simplement, veulent soutenir le projet en achetant 1 des T-shirts (en tout, cinquante sont à vendre).

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> Le PDF du projet, à imprimer au centre de doc d’économie 0.
> http://julie.incident.net/briant

Our Friends are Electric / 7-21 Oct. 08 – Melbourne, Australie

Mes vidéos « Pool », « Soumission », et « Générique » seront montrées lors de la projection des vidéos expérimentales ‘ »Personnal Writing/Collective Memory » des membres d’incident.net, pendant le festival « Urban Screening : Our Friends Are Electric », du 7 au 21 Mars 2008.
> www.urbanscreens.org

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Cet évènement se tient à l’extérieur, sur l’écran géant du Federation Square, Melbourne, Australia.
Urban Screening se déplace à chaque nouvelle édition (la précédente a eu lieu à Manchester l’année dernière) et fait parti du réseau « Vidéo Sharing in Physical Space », de The Upgrade international (dont j’organise les sessions à Paris depuis ce début d’année avec Marika Dermineur, initiatrice du projet).
> http://www.theupgrade.net/develop/index.php?title=Video_Sharing_in_Physical_Spaces

Générateur Blanc, en ligne – The White Generator is online

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> Générateur de textes + fuseaux horaires : générateur blanc // English bellow

Ce projet a été produit en résidence à la Chambre Blanche, Québec, et a bénéficié de l’aide financière du Consulat général de France à Québec.

Un générateur de textes en ligne, qui se sert de la position dans le temps (fuseau horaire) de l’internaute et de la Chambre Blanche pour être lue.
« Durant sa résidence l’artiste décrit son séjour en écrivant de façon continue sur son ordinateur. Un générateur de textes, se servant de la position dans le temps de la Chambre Blanche pour être lu, produit du nouveau texte et virtualise ainsi une situation réelle. Pour l’internaute, la lisibilité de la page dépend de la position géographique et de l’heure à laquelle il se connecte. La couleur du fond de la page correspond au fuseau horaire de la Chambre Blanche alors que la couleur du texte correspond au fuseau horaire de la personne connectée. Ce projet met l’accent sur la lisibilité liée à la perte de repères géographiques sur Internet. »

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> http://incident.net/works/generateurblanc

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> Texts + Timezones : The White Generator

The White Generator is a project produced during an art in residence at “La Chambre Blanche” Art Center in Québec.
Financial support by the French Consulate in Quebec, Canada.

The White Generator is a texts generator, which produces sentences from original texts written during the 6 weeks of the residency. Those texts describe as thoughtfully as possible the place of production of the work.
The project focuses on the legibility of information depending on the time zones (and Universal Standard Time) of the connected person:
The color of the background of the page depends on the timezone of the Chambre Blanche server, whereas the color of the text depends on the timezone of connected person.