Archive annuelles: 2007

Briant

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Depuis mon retour du Canada, en avril, un constat : il me faudrait vraiment un atelier si je voulais que ma production plastique évolue… Après un rapide coup d’œil sur les annonces d’ateliers à Paris, je me suis rendue à l’évidence, entre prix exorbitants et « résidences » où les ateliers sont payants, je n’avais pas le choix : m’expatrier. Et le Canada me paraissait un peu loin…
Et puis, il y a deux mois, c’était la fin de l’été, et de retour du Japon, je visitais cette maison à vendre, en Bourgogne, dans le Brionnais, à une heure environ de Lyon.
Depuis hier, cette maison est à moi. Elle est en mauvais état, et la liste des travaux est longue. Pourtant, cela me semble valoir le coup : une habitation, un atelier de 40m2 et presque 6m de haut, un endroit où les voisins ne se plaindront pas du bruit, des horaires, de la poussière…
Tout en gardant mon appartement à Paris, je vais y passer le plus de temps possible entre mai et septembre, pour pouvoir y travailler. J’envisage cette maison comme un endroit vivant, où mes amis qui sont aussi à la recherche d’un lieu où travailler, peuvent venir, rester, échanger, produire. Plus encore, j’aimerais monter une résidence d’artistes dès que la maison sera plus confortable. Dans un premier temps, une résidence pour écrivains, ou pour plasticiens portés sur l’écriture, notamment pour travailler sur le monde agricole. Dès la rentrée 2008, je me mets en quête de subventions…

Dans le train qui me ramenait à Lyon, après la signature, je me suis fait la réflexion que pour moins du prix d’un loyer pour un atelier à Paris, cette maison me donne une liberté incroyable.
Depuis je n’arrête pas de penser à l‘expo prévue à la galerie Duplex en mai.

My life is an interactive fiction

C’est finalement le titre que je vais donner à l’exposition qui aura lieu en mai à Toulouse, à la galerie Duplex.
Depuis quelque temps, c’est une phrase qui me trotte dans la tête, elle me paraît assez bien rendre compte de ce qui se passe autour de moi, sur internet notamment.
La fiction interactive, c’est un genre d’écriture artistique, fictionnelle, lié à l’utilisation d’un ordinateur, mais c’est avant tout une potentialité d’un genre, plus que la réalité d’un genre…

Pourtant, je suis persuadée que ce genre est plus adapté à la vie réelle qu’à une fiction justement. La scénarisation de la vie est une question qui se pose de plus en plus, alors que tout le monde est de plus en plus conscient de soi-même, de son identité, et essaye d’échapper à ce qu’il est et ce qu’il sait. Ainsi, l’identité individuelle devient quelque chose qui se fabrique grâce à des outils. Et notamment sur internet, ou la pratique est exacerbée : que ce soit par l’intermédiaire d’avatars, ou plus subtilement (puisque plus semblable à la réalité) par le biais des blogs, de facebook (minifeed), etc. Cette méta-identité, « designée », construite me paraît intéressante justement parce qu’elle est une pratique consciente. Que ce soit du côté des utilisateurs, comme des lecteurs – ils sont généralement interchangeables – la plupart des gens s’en saisissent et en jouent, parfois jusqu’à ce que la construction de leur identité en ligne devienne un exercice créatif. Pour dire les choses simplement, chacun se fait son film. Chacun réactive l’exercice du portrait.
Et je suis tout à fait pour. Tous les jours, lorsque je me connecte, je prends un grand plaisir à regarder les « statuts » de tout le monde, comme je lirais les titres de chapitres d’un roman-feuilleton. J’aime aussi lire entre les lignes et essayer de reconnaître la réalité de la fiction.
Ce que j’aime encore plus, c’est envisager ces « statuts », ces articles, etc. comme un roman écrit par plusieurs, un Wax-web, un cadavre exquis.

Storm Session

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Je rentre à peine de la première « Storm Session ».
Après une journée de pluie, Marie qui a le génie des titres, a intitulé ainsi cette séance de répétition que Zoé, Marie et moi-même avions de longue date décidé de nous infliger ce soir.
Pour Zoé, c’est une récréation musicale (hors de son groupe The Konki Duets) où elle peut exercer ses talents de batteuse. Pour Marie c’est un retour au source, un moment hors du graphisme… Pour moi, qui n’ai jamais touché un instrument de ma vie, c’est l’occasion de pratiquer une « activité » hors de l’art contemporain, sans me soucier de recherches, de cohérence, de rhétorique. Bref, de manière totalement décomplexée… Et au début, on a beau être sans complexes, c’est dur de produire à partir de rien, je me suis sentie un peu perdue.
Pourtant la magie a opéré. Et petit à petit, un dialogue s’est instauré entre nous, j’ai eu l’impression d’avoir une conversation avec Marie et Zoé, de composer – non pas avec la guitare – mais avec deux autres personnes, avec trois rythmes différents. Il m’a semblé que je me glissais dans un interstice : entre le rythme donné par la batterie de Zoé, et les sons produits par la basse de Marie… Bizarrement, c’est sur l’interaction entre nous que s’est bâtie ma première expérience musicale.

Vivement samedi prochain.

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Inside / out

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C’est le titre du workshop que je viens de donner aux Beaux-Arts de Brest, dans le cadre de l’atelier en réseau « Corps, économie et territoire », sur une invitation de Sylvie Ungauer. Le workshop a permis à 8 étudiants de produire (jusqu’au bout ! ) des installations interactives sur le on/off. Ce que je retiens de ce workshop, c’est que malgré la « sécheresse », le côté basique du on/off, les travaux ont été très variés, et, pour la plupart, sont allés au delà du simple gadget : poétique, formel, minimal ou conceptuel, on a touché à tout (dans les deux sens du terme ! )

Allez, encore quelques photos prises par Sylvie et Bernard Guiné, même si toute l’intégralité des photos du workshop est en ligne ici.

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Sleep / wake up

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On ne voit jamais autant les choses que lorsqu’on les pratique. Je m’explique…
Tout à l’heure, j’étais en train de « patcher » un clavier (opération qui consiste à démonter et bricoler un clavier d’ordinateur pour faire des capteurs minimalistes) et je me suis aperçue de la présence de 2 touches que je n’avais jusqu’alors jamais remarquées :
– Wake Up
– Sleep
Comment est-il possible d’utiliser quelque chose aussi souvent et de ne pas le regarder à ce point ?
Ce n’est sans doute pas une coïncidence si ces deux mots me sautent aux yeux, alors que je suis moi-même en manque de sommeil, cela dû à un long voyage retour de Montréal – avion manqué et trajets en plus…
En tout cas, j’ai tellement aimé la poésie de la situation et du sens que prennent ces 2 touches quand on les décontextualise (je les ai finalement démontées du clavier), que je pense en faire la base d’un projet d’installation pour l’exposition à la galerie Duplex au printemps 2008.

Géographies variables

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Mon voyage à Québec touche à sa fin. J’y étais venue pour travailler, avec Sylvie Tossah (du Consulat général de France au Québec) sur un projet de commissariat : « Géographies variables », un programme de résidences croisées entre artistes Français et Québecois. Ce projet devrait voir le jour en 2009, après acceptation du financement par le Consulat. Incident y aura la Chambre Blanche pour partenaire… Le dossier relatif à ce projet sera mis en ligne début 2008…
En attendant, ma visite à la Chambre Blanche m’a replongée dans les souvenirs de la résidence que j’ai effectuée au printemps 2007. Malgré les travaux, l’endroit reste fondamentalement le même : un lieu de production artistique, chaleureux et calme, où il fait bon travailler. J’envie les artistes qui viendront ici travailler sur « Géographies variables » !

E-art au musée des Beaux-Arts de Montréal

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Première exposition de mon séjour à Montréal, au musée des Beaux-Arts, en compagnie de Grégory et Mireille.

De cette exposition de groupe, mon attention et mon énergie ont été totalement accaparées par les travaux de Jim Campbell, au point d’en effacer le reste. La première salle est consacrée au LED works, témoins fantomatiques d’un mouvement perpétuellement renouvelé mais toujours furtif.
Ce qui me frappe, c’est à quel point ces tableaux se livrent d’emblée. Le côté conceptuel est assez peu important et la beauté de la réalisation prend vite le dessus, pour créer sur les visiteurs une aura dans le sens classique du terme. Devant eux, on se retrouve captif.
Bizarrement, si l’on s’en tient à la simple description des travaux, tout est là pour produire un travail très « facile », très esthétisant (flous, ralentis, couleurs saturées…). Cependant, ce travail dépasse largement une simple esthétique. Car ce que l’on voit finalement, c’est l’essentiel d’une image. On se tient devant son essence visuelle, d’où tout superflu a été évacué.

Dans la deuxième salle, sont installés les Memory works, dont « Photo of My Mother » et « Portrait of My Father, » qui jouent sur des principes d’apparition et de disparition pour mettre en lumière la mémoire informatique d’une image ou d’un son, saisis et stockés sur un ordinateur. Jamais je n’ai vu les technologies autant au service de la fragilité, jamais je ne l’ai vue disparaître autant pour laisser la place à l’image. En cela aussi, l’apparition-disparition fonctionne. Ces travaux sont pour moi des mystères.

Générateur blanc à Montréal

Le générateur blanc est enfin fini. Je regarde ce matin ce que ça donne ici à Montréal. Le générateur est censé être monochrome au Québec (la couleur du fuseau horaire des lettres correspond à la couleur du fuseau horaire du fond d’écran). Sauf qu’il ne l’est pas, à cause de l’heure d’été qui est encore en place ici… Donc pour quelques jours encore, les écrans sont lisibles.

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Computation, tâches de fond et aspect créatif du langage

Computation est un terme anglais qui désigne le calcul d’une information sur un ordinateur (le computer est donc ce qui effectue le calcul). On peut aussi le traduire par une évaluation, ce qui le rapproche de sa définition en français, où le terme désigne une méthode de supputation du temps.
En ce moment, mon appréciation du temps est complètement challengée, tous les soirs par les (non) performances de mon vieil ordinateur. Tous les soirs, le/mon temps s’allonge, à chaque fois que j’ouvre Photoshop pour travailler sur une image pesante.
Alors pendant les calculs interminables, je prends mon tricot, ou plutôt, le tricot prend le dessus (comme l’a si justement défini mon amie Marie, ma préoccupation principale devient une tâche de fond mentale).
Mais le plus souvent, pour tisser avec le temps, je ré-écoute une conférence de Chomsky que j’aime particulièrement. Cette conférence « Linguistic & Philosophy » est à la fois une source de grande satisfaction et de grand trouble. Car elle me rappelle à quel point le langage reste un mystère pour moi.
Je suis toujours aussi perplexe. Comment est-ce possible ? je ne comprends pas ce que tous les jours j’utilise pour communiquer. Je comprends chaque mot que j’utilise, je connais la grammaire de plusieurs langues, mais je n’arrive pas à envisager le langage dans son ensemble…
Et devant mon ordinateur, je me reprends la question du langage à chaque fois, en pleine face. La « Theory of Computing », comme à mon échelle la fiction non linéaire ou la génération me rappellent l’aspect créatif du langage, le concept de « infinite use of finite means » (c’est à dire la production d’une masse infinie d’informations dans un cerveau qui possède ses limitations).
Je me console en me disant que si je ne peux pas appréhender la nature du langage, je peux cependant observer les mécanismes, les aspects créatifs de mon ordinateur – une machine de langage qui m’influence toujours autant. C’est ce que je fais quand j’épie mes habitudes liées aux langages, à mon ordinateur, quand je produis une vidéo avec mes raccourcis claviers, ou un générateur dyslexique, ou géographique…
Parfois je reprends mon tricot.

1 week status

Julie is…

trying to listen to Hawkins’ Brief History of Time while cooking pumpkin, which is prouving to be quite a chalenge…
cold, her flat is freezing, paris is grey
editing video
magnetized
happy
looking through the window
at Marie’s office
listening to grandaddy
wearing her favorite jumper
back on her bike
feeling nostalgic
at a party
thinking about the futur
reflecting on the sentence « Hay un mundo más allá »…
enjoying her week-end in Paris with Math.
is thinking « yes! » and listening to Banhart
back in Paris
not just a pretty face
Oh yeaaa
woopidoowaaaaaaa!
still thinking her life is an interactive fiction
in Lyon
packing
clearly not going to
alive and kicking
working for the man
having the slowest computer on earth, but she doesn’t care because it is pretty
reading
feeling crap
out for a walk
singing
(still) working on her comp
an amateur
having diner with Joelle and David

Prénatal(e), Marks Blond

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Janvier. Marks Blond ouvre son nouvel espace. Je vais y présenter une installation/projection avec le « Générateur blanc » et « Still On » sous le titre « Mathematik », trouvé par Daniel Sutter. Je suis ravie de retravailler à Berne, avec Daniel, Radwina, et toute l’équipe…

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Marks Blond Project R.f.z.K. ouvre, le 10 janvier 2008, les portes d’un nouveau lieu
«New Space», Speichergasse 8 à Berne, Suisse.
Le 29 septembre, d’ultimes performances dans le Cube vont clôturer les interventions des 3 dernières années de ce projet d’art contemporain dans l’espace public.
La transformation de Marks Blond Project R.f.z.K. évolue en ce moment même dans sa
forme architecturale, thématique et conceptuelle. À ce jour, les travaux sont
terminés, un nouvel espace de travail est installé.
Pour Marks Blond Project, il apparaît évident et nécessaire de traduire cette
transformation et d’articuler artistiquement ce temps, marqué par la préparation
et l’attente.
Le nouvel espace se situe dans une zone géographique qui est confrontée à des enjeux urbains très forts, l’urbanisme est notre sujet principal. Avant l’ouverture officielle du lieu, le 10 janvier 2008, des vidéos d’artistes vont attirer le regard du passant sur le nouvel espace d’art. À ce moment, le New Space sera encore fermé, ce sont les fenêtres, la vitrine de l’espace, qui vont faire écran.
«Prenatal» décrit l’état avant la naissance. Nous invitons des artistes qui traitent le sujet de l’attente et l’identité à travers le film et la vidéo. Le nœud de la réflexion est pour nous les enjeux de l’accomplissement et l’attente, la question de l’identité et l’individualité.

Steven Cohen, Johannesburg
Bertrand Dezoreux, France
Anna Maria Gomes, France, «Antichambre»
Bernhard Huwyler, Bern
Julie Morel, Paris, «Mathematik»
Elodie Pong, Zurich «Secrets»
Ramon Zürcher, Bern

> http://www.marksblond.com

Entretiens

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Pendant la promenade à Fushimi-Inari, un des moments les plus marquants pour moi a été de croiser la route d’ouvriers du temple en train d’entretenir les toriis et le moment très poétique que constitue l’implantation d’un nouveau d’entre eux. Le torii est nommé, son nom est gravé au préalable puis peint en noir, sur ses deux côtés…
Alors que j’observais un moment, je me rendais compte qu’à l’approche du lieu, les passants devenaient soudain bien silencieux. J’ai eu l’impression d’être témoin de quelque chose de l’ordre du rituel. Le peintre, dont le visage est resté caché tout le temps, effectuait sa tâche par une chaleur étouffante, un rouleau d’encens brûlant à ces côtés, pour éloigner les moustiques. Lui aussi gardait un silence près du recueillement – un silence que seuls les cigales et les corbeaux semblaient ignorer.

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Eau : ruisseaux, étangs & fontaines à Fushimi-Inari

Dès son arrivée au temple de Fushimi-Inari, le visiteur est engagé à effectuer un rituel consistant à se laver les mains et à boire de l’eau fraîche. Cette relation à l’eau va se reproduire tout au long du chemin. Par nécessité physique d’abord (le trajet est long et plutôt physique), mais aussi par spiritualité (ce rituel apparaît, comme celui de soulever des pierres – j’y reviendrai – une ponctuation où l’on se soulage de quelque chose, où l’on se débarrasse d’un poids, ne serait-ce que de sa sueur).
Étangs, fontaines, ruisseaux, voici quelques exemples rencontrés sur le chemin…

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Structure du générateur d’icebergs

Une série d’images créées à Noirmoutier pendant la session « iceberg »… La suite dans le blog consacré à ce projet.

A PROPOS DE LA STRUCTURE

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> À partir des données d’un ordinateur, le générateur doit composer une image d’iceberg selon plusieurs propriétés qui peuvent varier :
– Forme générale de l’iceberg (tabulaire, biseauté, trapu, érodé, pointu, en dôme)
– Taille générale de l’iceberg
– Nombre de blocs
– Forme des blocs
– Taille des blocs
– Couleur/teinte des blocs

A PROPOS DES COULEURS

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A PROPOS DE LA TAILLE

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Séance de travail à Noirmoutier

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C’est l’occasion pour Marie et moi de nous retrouver après la grande pause de cet été (elle en Chine, moi au Japon) où nous avons dû mettre de côté le projet à peine entamé, et de réfléchir ensemble à deux choses en priorité :
L’édition d’un livre consacré au projet Iceberg.
Les prises de vues de paysages où nous voulons insérer les icebergs qui auraient dérivés.

Nous avons commencé par une séance de type “think tank”, avec une liberté totale dans les différentes directions que peux prendre le projet : fiction, graphisme, aspect géographique…
Pour le moment, l’approche du projet reste très expérimentale et il me semble que c’est un vrai enjeu que de dériver du sujet justement, vers des formes et des contenus très diversifiés, voir même borderline, pour voir jusqu’où cela peut nous mener.
Hier, dans la voiture (5h de voiture pour arriver jusqu’ici), on parlait d’ailleurs de la part d’intuition dans la production d’un projet artistique.
On s’est amusé à penser que l’intuition était comme une identité presque à part de notre être. Un poltergeist à qui on laissait les rennes, et qui prenait une/notre direction, suivait son chemin malgré nous mais dont on épiait les moindres mouvements. Et peut-être que le moment décisif pour un projet est le moment opportun où l’on réalise que cette entité a rempli sa fonction, a trouvé le bon élément, la bonne direction et que, par un choix conscient, on éjecte cette entité presque violemment, pour qu’il n’en reste rien et pour que notre mental reprenne définitivement le contrôle.
Ce parasite ré-émerge-t-il à un autre moment ? Combien de fois répète-t-on ce procédé ? Et d’ailleurs, le répète-t-on plusieurs fois lors d’un projet ?