24 – 27 Octobre 08, Duplex l Slick Contemporary Art Fair
Julie Morel, Galerie Duplex (Toulouse), du 24 – 27 Oct. 08
Preview/Vernissage 23 Oct. 08 (sur invitation)
Au 104
5, rue Curial
75019 Paris
Julie Morel, Galerie Duplex (Toulouse), du 24 – 27 Oct. 08
Preview/Vernissage 23 Oct. 08 (sur invitation)
Au 104
5, rue Curial
75019 Paris
Je suis enfin arrivée à la version finale de Décalage horaire… Il faut encore que l’image passe le test de l’impression grand format, avant d’autres corrections !
J’ai finalement enlevé le fond, à regret… mais il aplatissait vraiment trop l’image (en plus il me faisait l’effet d’un motif religieux, du type de ceux peints les églises romanes, ou dans les mosquées… j’aime, mais pas vraiment à voir avec mon sujet du moment), et le texte se retrouvait vraiment absorbé par ce qu’il y avait en dessous.
Je trouve qu’il ne ressort encore pas assez, mais là encore je vais attendre l’impression pour me prononcer. Je vais essayer de faire ça cette semaine.
Après la discussion d’hier avec Jocelyn, j’ai pas mal avancé dans la production du titre de « Décalage horaire ». J’ai effectivement essayé de rendre les choses moins statiques, de moins coller à la typo d’origine.
En regardant ce que j’ai fait aujourd’hui, c’est déjà plus dynamique. Je regarde ces petites formes qui se découpent et elles me rappellent beaucoup les blocs de glace et petits icebergs qui tourbillonnaient sur le St. Laurent et dont j’avais fait une vidéo. Un retour à la source donc.
J’ai enfin abordé la question du texte pour le dessin « Décalage horaire ». Contrairement à « Retour/détour », où j’avais utilisé ma typo de toujours, l’akzidentz Grotesk (un peu par manque de temps et de désire de me confronter à cet aspect de l’image). J’ai eu envie cette fois d’investir ce territoire, avec le même vocabulaire que pour le dessin lui-même. Il s’agit donc plus d’une cartographie d’un territoire neutre, blanc, défini par le motif qui en définit les contours.
En voici donc le résultat en cours… Je n’ai pas encore testé la superposition (ou plutôt l’apposition) du texte et de l’image… Il m’a fallu une journée entière pour faire cette expérimentation… La suite demain.
Je continue sur les dessins « compagnons » pour « Sweet Dream »… et je suis encore très loin du compte. Mais poster les images que je suis en train de faire me permet souvent de prendre de la distance, et j’espère que la « magie » opérera quand j’ouvrirai mon blog demain matin ; )
J’ai systématisé l’utilisation du motif du déplié de mon iceberg et ça ressemble de plus en plus aux tests désuets de Rorschach ou à un kaléidoscope…
Comme une chose ne vient jamais seule, j’ai vu ces deux dernières semaines deux films qui m’ont beaucoup plus et qui utilisent ce type d’images. Le premier de Jean-Gabriel Periot (Under Twilight), le deuxième de Michel François (Hallu).
Ce que je retiens, c’est que l’utilisation de ces images très esthétisantes, et surtout le principe de superposition et multiplication d’un motif au sein d’une même image, semblent conduire vers l’idée de manipulation. A vrai dire, je n’arrive pas à savoir si ce sont réellement les images qui conduisent à ça, ou bien si c’est l’utilisation inquiétante qu’en font les vidéastes.
Le 11 octobre aura lieu le lancement de 104 Revue !
A ce premier numéro de 104vue on collaboré :
Ayssar Arida, Alexandra Baudelot, Atelier Immédiat, Daniel Bensaïd, Berger&Berger, Stéphane Bouquet, Giuliana Bruno, Laure Cahen-Maurel, Robert Cantarella, Pierre Creton, Jean-Paul Curnier, Romain Eludut, Vincent Epplay, Johanna Korthals Altes, Christophe Lamiot Enos, Sébastien Lifshitz, Camille Louis, Nicolas Maury,Markus Miessen, Julie Morel, Cyril Neyrat,Toshiki Okada, Eve Plenel, Cécile Renault, Olivia Rosenthal, Edward Soja, Aby Warburg, Bertrand Westphal.
Sur l’invitation de Camille Louis, rédactrice de revue, j’ai produit « OZ ». Un projet conçu spécifiquement pour internet, pour ce numéro qui se focalise sur Aby Warburg & l’iconologie de l’intervalle.
Mes vidéos “Poolâ€, “Soumissionâ€, et “Générique†seront montrées lors de la projection des vidéos expérimentales ‘â€Personnal Writing/Collective Memory†des membres d’incident.net, pendant la session « Our Friends are Electric », du festival “Urban Screening : Our Friends Are Electricâ€, du 3 au 8 octobre 2008.
Urban Screens Melbourne 08 is hosted by Fed Square Pty Ltd, and is the third, ground-breaking international conference and multimedia exhibition in a series of worldwide Urban Screens events. It will also mark the official launch of the International Urban Screens Association, taking place 3-8 October at Federation Square, Melbourne.
En revenant du Japon, l’année dernière, j’ai commencé un travail autour du kakemono… Par manque de temps, je l’ai mis de côté rapidement, puis je m’y suis à nouveau intéressée quand j’ai commencé à mettre en place l’installation « Sweet Dream (Paris-Toulouse) ». Je voulais produire une série d’images puis sélectionner et suspendre l’une d’entre elle près de l’installation. L’image sélectionnée est dépendante du lieu où est montrée la pièce.
Au delà de ce parallèle à la « chose suspendue », plusieurs choses me plaisaient dans les codes et fonctions du kakemono traditionnel. Entre autres : pouvoir les interchanger selon les saisons, l’idée d’accompagnement (le kakémono va par exemple accompagner un arrangement floral), l’une de ses fonctions qui est d’aider à composer l’atmosphère spirituelle de la pièce où il est placé.
Après l’exposition à Duplex, Olivier m’a demandé si il pouvait voir les quelques tests que j’avais commencé… pour les présenter au salon du dessin contemporain. Je les ai postés ici, ne sachant que trop en penser. Au delà du fait qu’ils sont loin d’être finis (la composition ne me plaît pour le moment pas), je les trouve déjà très décoratifs et je ne sais pas si c’est une bonne chose. Par contre je suis fixée sur la phrase (issue de mon statut Facebook – cette grande machine à fiction – , référence aux deux fuseaux horaires qui m’ont « suivis » récemment) et le motif (le déplié de l’iceberg pour « Dérives »).
Très prochainement, je vais me mettre à plancher sur le projet de résidence incident.net à Briant, qui s’appellera INCIDENT.RES… C’est la suite logique du Summer Camp, et de la volonté d’incident d’avoir un lieu de rencontre et de production.
C’est un peu en avance sur le planning par rapport à ce que j’avais prévu au départ, je ne pensais pas commencer les résidences en art plastique avant 2010 ! Mais la nécessité de faire émerger le projet plus rapidement s’est présentée lorsqu’en manque de résidences françaises pour le projet d’échanges « Géographies Variables » entre la France et le Québec (où les choses sont beaucoup moins immobilistes malgré des financements moins importants – volonté politique, différence de systèmes, positivisme nord américain ? – je ne sais pas…), je me suis décidée à précipiter les choses.
Dans les prochains jours, je dois décider de la ligne éditoriale du projet, faire le budget, produire le site internet pour les diffuser les infos, commencer les dossiers de subvention, etc. Tout ça va aller très vite, et c’est excitant, mais j’aimerais prendre un peu de temps pour partager ces idées, discuter de mes envies avec les membres d’incident, les participants du Summer Camp (ils ont leurs mots à dire & ils connaissent le contexte mieux que les autres !) et mes amis proches… Avec les utilisateurs potentiels de la résidence.
> N’hésitez pas à poster des commentaires et venir en discuter.
Real Escape, c’est le nom d’un moyen métrage de Jocelyn Cottencin*, pour lequel j’ai composé mes premiers morceaux de musique. C’est aussi le nom alternatif que je pourrais donner aux StormSessions, que je continue à faire avec Zoé une à deux fois par semaines quand je suis à Paris. Au delà de la découverte de l’autre par l’échange musical, les StormSessions restent après quelques mois, une échappatoire à ma pratique quotidienne de l’art contemporain, de son enseignement.
Un simple moment intuitif.
Je n’ai toujours pas pris un cours de guitare, pas ouvert une partition de musique – elle ne me servirait à rien, je ne saurais pas la lire – et ma pratique est toujours celle, décomplexée, d’un amateur, d’un aquarelliste du dimanche, celle peut avouable du simple plaisir de faire, sans réfléchir. Pourtant, je sens déjà le glissement de ma pratique amateur vers une utilisation fonctionnelle de celle-ci. Les deux premiers morceaux que j’ai composés l’ont été dans un but artistique : ils ont été faits pour le film Real Escape, à partir des images mêmes.
Aussi, lorsque j’écoute un morceau de musique, je ne l’écoute plus comme avant, je me demande comment il est structuré, comment tel ou tel son est produit, ce qui peut bien m’interpeller dans la cassure d’un rythme, etc.
Enfin, comment s’impliquer dans une pratique quand on en refuse consciemment l’enseignement, quand on est ignorant de ses fondements. C’est la question qui me revient épisodiquement. J’avance doucement dans ma découverte de la guitare, je m’amuse mais j’aperçois les limites d’un apprentissage solitaire et intuitif.
Pourtant je n’ai pas encore envie de céder à un apprentissage théorique ou par transmission du savoir d’un autre… Pour me rassurer, je me dis que c’est bien comme cela que j’ai appris à me servir d’un ordinateur. Et que les manques et frustrations d’un apprentissage autodidacte ont nourri ma vision de l’ordinateur comme machine techno-logique affectée par des états d’âMes (parfois des états d’âNes…)
Alors pour le moment, je continue comme ça.
> NorthUistIntroSong
> Bear2, the Sunset Track
* « Real Escape is a movie by Jocelyn Cottencin, alluding to an epic, the drifting of a polar bear in an inappropriate environment. In this story, we are not quite sure if it’s a man disguised as a polar bear or a polar bear disguised as a man.
Seeing the bear, we balance between humour and a sense of uneasiness raising questions of displacement, fragility of the environment, artificiality and nature, etc ».
Le 11 octobre, c’est l’ouverture du 104 !
C’est aussi le lancement de la Revue du 104 qui m’a commissionné (invitation de Camille Louis, rédactice) pour produire une Å“uvre de NetArt, « Oz », autour de l’idée d’intervalle, chère à Aby Warburg…
Ce projet est d’ores et déjà sur incident : ici, et sera présent en ligne sur le site de la revue : ici…
Fraîchement débarquée à Québec, de retour à la Chambre Blanche, le temps d’effectuer une mission pour le Consulat Général de France à Québec, pour développer plus avant le projet « Géographies Variables » (que je vais présenter à la commission permanente en avril 2009). Le but de ce voyage est de travailler avec François Vallée, de la Chambre Blanche, sur la partie Québécoise du projet et de finaliser le dossier sur les centres d’arts partenaires.
Pour le moment, c’est un week-end (lundi est férié ici), et je rattrape mon sommeil. C’est étrange d’être de retour à Québec (de surcroit, alors qu’il fait chaud, et qu’il y a des feuilles aux arbres, une situation que je n’ai jamais connue). Encore plus de me retrouver dans le décor de « Chambre horaire », assise au bureau où j’ai composé tous les textes « matrices » du générateur blanc… Une familiarité immédiatement retrouvée. Ici, dans cette chambre, je me sens un peu chez moi.
Me voici en transit à Paris, entre Briant et Québec. J’en profite pour poster quelques photos des participants du Summer camp. Je tiens à les remercier tous, sans eux l’aventure aurait été impossible ou au mieux bien monotone.
Votre participation a été tellement formidable, agréable et enrichissante !
Dans l’odre d’apparition : Raphaël Gendrin, Karl-Otto von Oertzen, Alexis Chazard, Maja Drzewinska, Mathilde Guillemarre, Claire Laporte, David Bruto & Hanaé, Olivier, Odile & Patrick Landry, Anna « Jack » Hervé, Charles Scott, Maël & Marie de Quatrebarbes, Anne Gendrin.
(Et aussi un grand merci à Denise Gendrin, « Mamine », qui nous a prêté sa maison pendant ces deux mois de travaux).
Et puis quelques photos de la maison…
> La suite de la rénovation fin octobre.
Il y a quelques jours, s’est terminée l’exposition à la Galerie Duplex.
Depuis, j’ai démonté le dispositif placé dans ma chambre, les câbles n’encombrent plus le salon et la chambre… La LED verte de l’interface Arduino ne me dérange plus la nuit, et je ne m’étonne plus de voir la lampe allumée ou s’allumer alors que je suis absorbée dans mes activités de la journée.
Ce que je réalise rétrospectivement, c’est à quel point, sur mes derniers travaux, de « Dérives » à « Sweet Dream« , mon espace s’est trouvé systématiquement envahi… Entre les cargaisons de T-shirts pour le Briant Summer Camp trainant partout, les intrusions et l’absence de lumière ou encore la situation extrêmement chaotique de l’iceberg occupant tout une pièce, m’empêchant de circuler, les bouts de polyesters collés partout…
Aujourd’hui, mon espace est à nouveau vide mais la question de l’intrusion de mon espace intime reste.
Voici encore quelques photos de mon côté de l’exposition « My Life is an Interactive Fiction », prises tout au long de ce mois.
L’installation « My Life… » continue néanmoins d’être exposé au sous-sol de la galerie Duplex sous le titre « Prolongation », cela jusqu’au 2 août. Donc si vous passez vos vacances à Toulouse, allez y faire un tour.
Pour ce qui est de Sweet Dream, sa prochaine destination, c’est Genève en octobre… À suivre.
Marie a réalisé un super montage pour le « projet Iceberg » (ici!). Il s’agit d’interroger et de rendre l’état d’esprit des différentes recherches et expérimentations que nous avons faites durant cette année. Et en effet, le projet iceberg a fêté ses un an il y a peu…
Ci contre, le texte et les images qui seront (probablement comme ça, ou sous une forme proche, je n’ai pas encore fini de me poser des questions là -dessus) intégrés à l’édition de Lieux Communs. Cette édition retrace la série de performances qui ont eu lieu entre Rennes et Tizé ce printemps :
Niveau de difficulté : promenade sur la longueur, mais aucune
difficulté particulière.
Durée : environ 1 an (préparation) — durée réelle 3h
Itinéraire :
— Février. Partir à Québec, sur les bords du St. Laurent, regarder
défiler les blocs de glace.
— Avril. Passer par Paris. Regarder les photos prises sur les bords
du St. Laurent.
— Repenser aux icebergs, jusqu’à en être submergée.
— Septembre. Aller sur l’île de Noirmoutier une semaine, pour
travailler au calme, et faire des modèles 3D.
— Octobre. Faire une maquette en papier.
— Novembre. Retourner à Québec.
— Revenir à Paris. Faire une maquette en balsa. En extraire un
déplié.
— Février. Entreprendre la promenade «Bien entouré», de Rennes
à Tizé. Faire de belles rencontres. Rentrer à Rennes en suivant les
bords de la Vilaine.
— Avril. S’enfermer chez soi. Construire une maquette grandeur
nature. Tourner autour pendant 5 jours.
— 16 avril 08. Défaire la maquette, l’empaqueter.
— 17 avril 08. Avec le paquet, prendre le train, se rendre à Tizé.
S’inquiéter de la météo. Passer un moment à discuter avec Dominique.
Remonter la maquette avec l’aide de Jocelyn. Discuter avec
les kayakistes. Finaliser l’iceberg. S’apercevoir que l’on vient de
réaliser un objet qui représente l’image abstraite d’un espace mental
qui nous habite depuis 1 an. Renoncer au canoë. Gonfler un dragon
de plage. Mettre du mastic à l’intérieur de l’iceberg pour rendre les
jointures étanches. Dîner, dormir. Dormir peu.
— 18 avril 08. À l’aube (6h 05). Sortir l’iceberg, rapidement, avant
que le jour ne se lève. L’amener jusqu’à la Vilaine. Le mettre Ã
l’eau.
Le regarder. Regarder une image mentale dériver, s’échapper.
Dire au revoir à cette idée, et passer à autre chose.
Voila maintenant 5 mois que, assez régulièrement, le mardi matin ou le samedi soir, je me rends à une Storm session pour jouer avec Zoé et Marie. En 5 mois, mon interaction avec la musique a changé au fur et à mesure que la dynamique du groupe que nous formons variait et évoluait.
Il semblerait que mon expérience musicale ne soit plus vraiment une composition avec des personnes individuelles, mais plutôt avec une entité globale. La musique est fortement affectée par la relation d’amitié que j’entretiens avec elles, ou alors est-ce l’inverse ?
Ces sessions, ainsi que celles spontanées et solitaires qui ponctuent ma semaine, me nourrissent… je ne sais pas trop sous quelle forme le définir. Ce que je sais, c’est que pendant ces derniers mois chargés en travail, elles m’ont permis de me distraire, me vider la tête, immédiatement, sans aucune transition, ou encore qu’après ces quatre jours à Londres, j’ai retrouvé ma guitare presque avec soulagement.
Hier j’ai fait un troisième morceau, Bear2. Composé avec les images d’une île du nord dans la tête.
Expo Duplex toujours. Je suis en train de travailler sur une maquette de siège et de table accueillant un ordinateur qui propose la version alternative de l’exposition (ou plutôt toutes les versions potentielles de l’expo + celles qui n’ont pas été retenues).
J’ai décidé de leur donner une apparence assez proche de celle de la forme et d’un volume d’iceberg, mais sans trop tomber dans l’illustration…
Au départ, je voulais disposer la maquette (petit format) de l’iceberg dans l’espace, mais cela aurait été redondant avec la photo.
Les petits modèles faits ce soir…
Samedi 24 Mai 2008, 18h.
Vernissage de l’exposition Julie Morel / Nathalie Cousin à la Galerie Duplex.
27 rue des Paradoux
31000 Toulouse
L’exposition durera du 24 mai au 28 juin.
Un petit article dans Makezine sur Sweet-Dream (Paris-Toulouse) a été écrit par Jonah Brucker-Cohen …
Je suis doublement contente, d’abord puisque j’adore Makezine, mais aussi parce que l’article fait un lien sur la traduction anglaise de mon blog par Google. C’est vrais que je ne regarde jamais mes/les sites français dans leurs traductions (approximatives) googleliennes, mais là , en relisant mon blog en anglais, j’ai vraiment eu l’impression que j’avais basculé dans une autre réalité : celle où effectivement, my life REALLY is an interactive fiction… : )
Et puis je me suis dit que cela pourrait être drôle de prendre les choses à l’envers : réécrire mon poste dans un français hybride, qui permettrait une traduction parfaite du traducteur automatique… Je m’y mets dès mon retour de Toulouse.
L’expo à la galerie Duplex approche, et c’est la dernière ligne droite sur la production. On a discuté par Chat aujourd’hui avec Alexis. Il sera chez moi à Paris le samedi du vernissage à Toulouse et il sera la partie cachée de l’iceberg ; )
Il a aussi concocté un petit patch pour Sweet Dream! Ce patch, destiné à l’ordinateur installé à Duplex, va servir à récupérer l’adresse IP de l’ordinateur receveur, pour pouvoir établir une connexion sans problème.
J’aime bien le nom que lui a donné Alexis : gather_text. (gather : rassembler). Dans ce projet on relie des gens grâce à des adresses…. On adresse les gens donc. Avec ce nom, c’est encore plus visible.
Je reviens de quelques jours à Briant, pour une préfiguration du « Briant Summer Camp », qui aura vraisemblablement lieu à partir du 19 juillet, et durera environ 1 mois 1/2.
L’idée de cette échappée à la maison était surtout de se confronter à la réalité des choses… Et je dois dire, la réalité à plutôt bon goût. Surtout grâce à l’aide et la présence de Steph, Véro, Manon, Mum, Léonard, Math & Vince, Mamine…
On a déjà commencé le travail et c’est allé très vite. Après l’emménagement de l’essentiel pour survivre dans l’unique pièce habitable (la grande cuisine), on a vidé la grange (destiné à devenir l’atelier + une chambre) de tout son foin. Dedans, on a abattu les deux murs, démonté un toit, puis ensuite on a nettoyé la source, la maison, remblayé une partie du terrain, trié des kilos de rebuts à emmener à la déchèterie la prochaine fois…
Vivement cet été, que le camp de reconstruction commence.
Après discussion avec Jocelyn (qui a pris ces photos du projet « Dérives ») on a choisi quelle photo présenter pendant l’expo à la galerie Duplex. On s’est décidé à n’en mettre qu’une seule, celle ci-dessus, en extérieure et de la faire tirer en un format moyen (70 x 100 cm), l’installer sur le mur du fond de la galerie, légèrement excentrée, avec peu de lumière.
Ça a été dur de choisir entre celle-ci et celle dite « Labo » (intérieur, iceberg couché..) et moins avec les autres qui sont moins opérantes. Par contre on est tombé d’accord sur le fait qu’il faudrait surement une deuxième séance de photos à Tizé, pour revisiter des stations de type observations, celles des « pauses-combats », ou pour en expérimenter encore d’autres nouvelles.
La question du son dans l’espace de l’expo a aussi été remise en jeux, avec un déplacement de celui-ci en deux points de l’espace. Par alternance, du côté de l’animation « Hyp-n-oz », puis du côté de la photo.
Les photos laissées de côté…
Recto : Reste le même pour toutes les conférences
Verso : à adapter en fonction de la conférence
Ménage de printemps, je change demain de version et thème de mon blog.
Pour le contenu, ça reste la même ligne : ce blog est là pour soutenir mes recherches, garder une mémoire, un fil conducteur des expérimentations quotidiennes et montrer le travail en cours…
Dans les semaines qui viennent, la navigation pourrait donc être quelque peu perturbée…
Une photo du thème précédent, pour les jours nostalgiques…
OZ, a internet piece for “La Revue du 104â€
For a long time now, my work has questioned text in its written form, as well as translation between various languages, translatory movements, written text in general and more particularly, the moment, and conditions of its becoming an image.
When invited by Camille Louis, I was offered the possibility to create a work specifically designed for internet, the context being the first issue of “La Revue du 104â€, which focused on Aby Warburg’s work and research.
When I read the 104 journal project, I immediately decided to take one of my artworks as a starting point and case study. The work in question is an interactive installation called « Sweet Dream (Toulouse-Paris) ». I selected this work for two main reasons: first, because it was a work in progress, and second, because I was using the Internet both as a link and as an interstice.
« Sweet Dream (Toulouse-Paris) » – A summary.
The installation is displayed in two different geographical spaces simultaneously:
– “Duplex Gallery†in Toulouse – France.
Two common keys from a computer keyboard are embedded in one of the walls of the gallery. These keys bear the words “Wake up†and “Sleepâ€. Visitors can press any of these keys at anytime.
– My apartment in Paris – France.
My bedside table lamp is switched on and off whenever a visitor presses the “Wake up†or the “Sleep†button.
For the duration of the exhibition, the installation allows visitors to control the lamp, through a computer application and a signal sent via the network.
The installation questions two different physical spaces as narrative components of reality and fiction. One is public (the gallery), one is private (my bedroom).
Even though the info card gives the audience enough clues to what is at stake (the title, the list of the various elements of the installation, and their locations), the challenge of such an installation is that there is no immediate proof that the two spaces are connected, and that there is a consequence in pushing a button.
So this piece relies on the visitor’s belief that is, for him to engage in the work, he needs to believe in it. And of course, this in itself is a hurdle, since the minimal aspect of the installation is off-putting, and it is an immaterial, empty space (the internet) that connects him or her to the other side of the installation.
OZ.
For “La revue du 104â€, I really wanted to work on this empty space, but didn’t want to make this interstice visible as such. Instead, my intention was to infuse it with something new, in order to reveal it.
Searching how to affect the interstice was deliberately paved with detours, digressions, intervals, and drifts.
In his work, Aby Warburg speaks about the iconology of the in-between, where the in-between gap is a kind of revelation, and is essential to an iconology which aim is not to explain, resolve a problem or a complexity, but to exhibit it, to show it in a new light and through a new production of signs (a montage).
This way of dealing with iconology was very familiar to me, so I consciously took on this method.
Firstly, I observed the two images produced on each side of my installation.
In Toulouse, I saw a very minimal image: a white wall with two black keys. In Paris, a very classical Still Life appeared each time my lamp was switched on.
I liked the fact that the simple act of pressing a button could produce a real Still Life. And while observing this, I realized how much I favoured the “On†in the process. I told myself that the pressing of a button (ON) was producing an alternative to the usual, a kind of variation of reality, something nearly magical (OZ).
Very naturally, this led me to the “Wizard of Ozâ€, a film in which the concept of belief is essential. When viewing this film again, still questioning the interval, I focused on the transition between the real world and the world of OZ.
In that particular segment, Dorothy is running away from the tornado and takes shelter in the house. Knocked out by a flying window, she passes out (she falls in Oz if I may say). When she comes to, she gets up, stands by the window and looks outside. The layout of this scene is pretty obvious: she stands in front of a cinema screen, she’s become a spectator. From then on the film metaphor appears clearly: Oz is the magic of cinema, it’s the land of fiction, where reality is twisted and becomes an alternate space where illusion is more real than reality itself.
When Dorothy eventually comes out of the house, she looks around her, puzzled, and says: « Toto, I have the feeling we’re not in Kansas anymore », which can literally translated into: Toto, I have the feeling we’re not in reality anymore. From then on, the metaphor of an alternate space will unfold, telling us how much staged machinery can fascinate, how much we can believe in it, even though we know it isn’t reality.
The end of the movie holds the resolving of the magical mystery, thus speaking about the main and ambivalent belief in cinema:
When the powerful wizard appears solely as a common man, he actually has the same features as the illusionist that Dorothy met at the start of the movie, the same person that was faking reading in a crystal ball…
With these concepts in mind, I worked on my proposition for the 104. I tried to synthesize them and show how the internet could integrate them all at once.
I also realised that there was a connection between the word “ON†and the word “OZâ€. That is, they were formed by the same signs. And finally that, by rotating one, you would end up with the other.
The end piece uses this relationship metaphorically, and tries with very minimal formal means such as typography, rotating movement, sound piece, and velocity implied by the users’ connection speed, to express the singular relation one has with reality when on the internet, and especially when one practices fiction on the internet.
It shows how a simple repetitive movement can take you from one universe to another.
C’est le printemps : ménage, et refonte des sites…
Actuellement, on a chacun un site :
http://julie.incident.net
http://www.jocelyncottencin.com
On commence donc par lister des sites :
Les liens proposés par jocelyn :
> http://www.lehni-trueb.ch/
> http://www.sylvia-tournerie.com/
> http://www.experimentaljetset.nl/
> http://www.koernerunion.com/
> http://vier5.de
> http://www.lineto.com/
> http://www.hektor.ch
Liens proposés par Julie :
> http://www.universaleverything.com/
> http://www.flag.cc/
> http://www.vectorama.org/
> http://www.ecal.ch
> http://www.martinfrostner.se/
> http://www.1kilo.org
> http://www.achtung.be/
J’ai presque fini la bande son pour le projet « Oz » ! J’espère que le morceau retient suffisamment la magie d’un son de type comédie musicale, tout en étant décalé, et légèrement inquiétant…
Oz Wobniar | JOUER LE MORCEAU (Popup) | Download